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Limiter la transmission des maladies infectieuses dans les aéroports et les gares – Trisomie 21 : lancement en mai d’un deuxième essai clinique sur une nouvelle thérapie – Convention citoyenne sur la fin de vie – Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes – Les dons, un élément essentiel pour la recherche médical.

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Covid-19 : les endroits à éviter dans les aéroports

Des chercheurs de l’Inserm, de Sorbonne Université et de l’Institut espagnol CSIC-IFISC se sont intéressés aux lieux comme les aéroports qui ont permis la propagation mondiale de l’épidémie de Covid-19, fin 2019. Les chercheurs ont pris l’exemple de l’aéroport d’Heathrow (en Angleterre) : ils ont en particulier étudié les déplacements de plus de 200 000 personnes au sein de l’aéroport, grâce à la géolocalisation de leurs téléphones portables, entre février et août 2017. « Les zones communes telles que les bars ou les restaurants sont celles où se produisent le plus grand nombre d’infections, car elles mettent en contact des voyageurs et des travailleurs de l’aéroport se trouvant au même endroit pendant de longues périodes », concluent les experts. En « ciblant » ces zones particulières (avec une ventilation adaptée et des lampes UV de stérilisation, par exemple), les chercheurs estiment que l’on pourrait réduire d’environ 50 % le risque d’attraper la grippe H1N1 et de 40 % celui d’attraper la Covid-19.

Topsante​.com, 20/03

Lire le communiqué de presse du 20/03/2023 : « Une modélisation pour limiter la transmission des maladies infectieuses dans les aéroports et les gares »

Trisomie 21 : lancement en mai d’un deuxième essai clinique sur une nouvelle thérapie

Une nouvelle thérapie pourrait permettre d’améliorer de 20 à 30 % les capacités intellectuelles de patients, atteints de trisomie 21, rapporte Aujourd’hui en France. Cette étude, menée par les chercheurs lillois de l’Inserm et le centre hospitalier universitaire de Lausanne, publiée dans la revue Science, en septembre, montre un vrai bénéfice à l’issue du traitement. Sept volontaires, de 20 à 50 ans, ont reçu une injection d’hormone grâce à une pompe installée sur leur bras durant six mois. « La GnRH est bien exprimée par les personnes porteuses de trisomie 21 mais le rythme de la sécrétion est altéré, ce qui entraîne un déclin des capacités intellectuelles. On ne le soupçonnait pas ! » explique le directeur de l’étude, Vincent Prévot, chercheur à Lille, à l’origine de cette découverte. En cause, un déséquilibre des gènes, provoqué par trois chromosomes 21 au lieu de deux. La pompe, semblable à un gros pansement, permet de libérer l’hormone dans le sang dix minutes toutes les trois heures, fidèle au rythme naturel. Une image de leur cerveau montre un réveil des circuits neuronaux endormis au fil des jours. Un deuxième essai clinique, élargi à 60 volontaires, doit avoir lieu en mai en Suisse. En France, en Allemagne, jusqu’aux Etats-Unis, des mains se lèvent pour y participer. Les sept volontaires, aussi, qui, après leur thérapie, ont vu leurs fonctions cognitives à nouveau baisser. Peut-être faudra-t-il porter cette pompe à vie.

Aujourd’hui en France, 21/03

Reprise du communiqué de presse du 01/09/2023 : « Une thérapie améliore les fonctions cognitives chez des patients porteurs de trisomie 21 »

En bref

Dans le cadre de la Convention citoyenne sur la fin de vie, les 184 conventionnels devaient voter, dimanche 19 mars, sur leurs réponses définitives à la question posée par la Première ministre, Élisabeth Borne : « Le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? » Mais, un « problème technique », selon Claire Thoury, présidente du comité de gouvernance, a faussé les résultats d’une partie des scrutins. Annulés, dix-neuf d’entre eux seront réorganisés le week-end du 31 mars au 2 avril. Les quelque 168 votants présents dans l’hémicycle du Conseil économique, social et environnemental ont participé à 119 votes qui portaient sur les propositions d’accès au parcours de l”« aide active à mourir ». A cette occasion, 75,6 % des citoyens ont répondu oui à l’ouverture à cette aide. Majoritairement favorable sur le principe, la convention est loin d’être unanime sur ses modalités. L’accès au suicide assisté comme option unique recueille plus de suffrages (9,8 %) que l’euthanasie seule (3,1 %). L’accès au suicide assisté avec exception d’euthanasie obtient 28,2 %.

Le Monde, 21/03

La Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI) a fêté cette année son 30e anniversaire sous le signe du renouveau. Après trois ans de pandémie, le congrès a pu se tenir en présentiel, aux Etats-Unis (Washington, 19 – 22 février). Témoignant à la fois d’une nouvelle dynamique dans la recherche biomédicale dédiée au VIH mais aussi de l’importance des sciences humaines dans ce domaine. Sur le front des vaccins, c’est un candidat français de l’institut de recherche sur les vaccins (VRI) qui était à l’honneur à Washington. Tout au long du congrès, plusieurs spécialistes ont souligné l’importance de développer davantage les sciences humaines dans le domaine du VIH. Car comme le souligne le Pr Dominique Costagliola, épidémiologiste et directrice de recherche à l’Inserm, les avancées biomédicales ne font pas tout et nombre d’interventions continuent d’échouer dans les essais cliniques du fait d’une mauvaise adaptation aux publics cibles – aux pratiques et besoins mal évalués.

Le Généraliste, 20/03

Dans un article intitulé « Les dons, un élément essentiel pour la recherche médicale », La Croix indique que « la crise sanitaire a favorisé un pic de générosité pour la recherche médicale, l’une des causes les plus soutenues par les Français. Pour les chercheurs, ces moyens de financement sont souvent essentiels pour pouvoir mener à bien leurs projets ». Annick Fontbonne, épidémiologiste et chercheuse à l’Inserm, estime qu’aujourd’hui « les dons sont très utiles pour compléter le budget public dédié à la recherche ». Ainsi, l’étude de l’Inserm, financée par la Ligue contre l’obésité, qui a révélé qu’un Français sur deux était en situation d’obésité ou de surpoids, « n’aurait pas pu voir le jour sans les dons des particuliers ». « Grâce à ces résultats, nous allons pouvoir stimuler la recherche pour les traitements et l’identification des facteurs de risques pour faire de la prévention », ajoute la chercheuse.

La Croix, 21/03