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La méditation permet de mieux vieillir – Région PACA : des passerelles entre le monde de la recherche et de l’industrie – Les femmes plus touchées que les hommes par la maladie d’Alzheimer – Le nombre de cancers du foie devrait augmenter de 55 % d’ici 2040.

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La méditation permet de mieux vieillir

Une étude menée par des chercheurs de l’Inserm et de l’université de Caen, publiée dans JAMA Neurology, a montré que la capacité d’attention, l’humeur et l’état émotionnel s’améliorent grâce à la méditation. Les chercheurs ont fait appel à des personnes de plus de 65 ans, en bonne santé. Ils les ont séparées en trois groupes : un devait méditer au moins 20 minutes par jour, un autre suivait des cours d’anglais et un dernier ne changeait pas ses habitudes. Résultat : les personnes ayant médité ont déclaré que leur capacité d’attention, leur humeur et leur état émotionnel s’étaient améliorés. La méditation peut permettre au cerveau de mieux vieillir, car c’est un entraînement mental qui stimule certaines régions du cerveau, impliquées dans la régulation du stress et de l’attention. En modifiant certains automatismes, une pratique régulière peut ainsi permettre de réduire l’anxiété, les émotions négatives et les problèmes de sommeil. Autant de phénomènes qui ont tendance à s’accentuer avec l’âge et peuvent accélérer le vieillissement cérébral. Pour Gaël Chételat, directrice de recherche à l’Inserm qui a coordonné cette étude, « on peut penser qu’en stimulant ces régions particulières du cerveau, la méditation crée une sorte de réserve cérébrale, qui peut permettre de résister plus longtemps aux atteintes des maladies neurodégénératives ».

Francetvinfo​.fr, Topsante​.com, 10/10

Lire le communiqué de presse du 10/10/2022 : « Prévention des démences chez les seniors : la méditation toujours à l’étude »

En bref

Romain Laffont, vice-président d’Aix-Marseille Université, en charge des partenariats avec le monde socio-économique, présente les initiatives mises en place en région PACA pour dresser des passerelles entre le monde de la recherche et de l’industrie. Il estime que l’avenir des « deeptech » repose en partie sur les jeunes doctorants, les étudiants à l’université et les futurs ingénieurs. Et d’expliquer : « Je pense que le rapprochement entre le monde de la recherche et de l’industrie doit être amorcé très tôt : il doit notamment passer par la formation. Dans des écoles d’ingénieurs comme Polytech Marseille, il est naturel de faire intervenir des industriels ou des chercheurs dans les formations. Dans le même esprit, comme l’école est associée à plusieurs laboratoires du CNRS, de l’Inserm, de l’INRAE et de l’IRD, nos étudiants baignent dans l’écosystème de la recherche pendant tout leur cursus par l’intermédiaire de stages, de projets d’application et de spécialités enseignées par des chercheurs. »

UsineNouvelle​.com, 10/10

Les femmes sont plus touchées que les hommes par la maladie d’Alzheimer. Les raisons de cette disparité ne sont pas encore claires mais une nouvelle étude, publiée dans la revue Cell, a identifié un facteur possible, lié à la protéine tau. Les chercheurs de la faculté de médecine de la Case Western Reserve University aux États-Unis ont découvert que le cerveau des femmes possède un taux plus élevé d’une certaine enzyme (peptidase 11 spécifique à l’ubiquitine, USP11) par rapport à celui des hommes, ce qui entraîne une plus grande accumulation de la protéine tau.

Pourquoidocteur​.fr, 10/10

Le nombre de cancers du foie devrait augmenter de 55 % d’ici 2040, selon une nouvelle analyse réalisée par des scientifiques du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une branche de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) basée à Lyon. Les résultats, publiés dans The Journal of Hepatology, montrent qu’au rythme actuel, 1,4 million de personnes seront diagnostiquées et 1,3 million mourront d’un cancer du foie dans une vingtaine d’années. « La majorité des cancers du foie se développe suite à l’apparition d’une cirrhose liée à une longue exposition à des composés toxiques (notamment l’alcool), des agents infectieux ou à des maladies rares », rappelle la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer. Les virus de l’hépatite B (VHB) et de l’hépatite C (VHB) peuvent entraîner une infection chronique du foie, explique Frequencemedicale​.com, qui présente « les 5 facteurs de risque à connaître ». Cela augmente alors le risque de fibrose chez le malade, puis de cirrhose et en conséquence, de cancer.

Frequencemedicale​.com, 07/10