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La consommation de nouveaux coupe-faim détourne les antidiabétiques de leur usage – Étude sur la perception de la langue maternelle dans le cerveau des polyglottes – Recommandations pour limiter le risque de tumeur au cerveau avec les progestatifs – Évolution du Nutri-score – Chlordécone.

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La consommation de nouveaux coupe-faim détourne les antidiabétiques de leur usage

Le quotidien Les Échos met en avant le détournement de l’usage des antidiabétiques par des personnes souhaitant maigrir. Une situation largement alimentée par les réseaux sociaux qui provoque la pénurie mondiale des médicaments Wegowy et Ozempic de Novo Nordisk, au détriment des diabétiques. Sur l’Ozempic, « une surveillance renforcée a été mise en place pour s’assurer que les prescriptions respectent le cadre d’utilisation », ont prévenu mercredi l’Assurance Maladie et l’ANSM dans un communiqué conjoint. Elles surveillent l’utilisation via « les données de vente et de remboursement issues du système national des données de santé et les signalements d’usage non conforme et des déclarations d’effets indésirables aux centres régionaux de pharmacovigilance », ont indiqué les deux organismes.

Les Echos, 03/03

Étude sur la perception de la langue maternelle dans le cerveau des polyglottes

Une étude dirigée par la chercheuse Evelina Fedorenko, professeur associé au département des sciences cérébrales et cognitives, professeur associé de neurosciences Frederick A. et Carole J. Middleton Career Development, et chercheur au McGovern Institute for Brain Research, s’est penchée sur le traitement particulier de la langue maternelle dans le cerveau des polyglottes. Les résultats obtenus montrent que plus la langue parlée ou écoutée est bien maîtrisée, plus l’activité cérébrale au niveau du réseau du langage est accrue, à l’exception de la langue maternelle. Cette dernière montrait au contraire un signal particulièrement faible, semblable à celle provoquée par les langues inconnues des polyglottes. Evelina Fedorenko et son équipe expliquent cette singularité par une plus grande efficacité du traitement de la langue maternelle, au point qu’une faible activation du réseau du langage serait suffisante.

Science​-et​-vie​.com, 02/03

En bref

L’ANSM a publié hier les premières recommandations pour limiter le risque de tumeur au cerveau avec les progestatifs, précisant dans un communiqué, « un effet ‘classe’ des progestatifs sur le risque de méningiomes ne peut être exclu ». Depuis les années 2010, plusieurs études épidémiologiques successives ont déjà avéré un risque de méningiome, qui augmente avec la dose reçue, pour trois progestatifs : Androcur, Lutenyl et Lutéran. Le traitement doit être prescrit à la dose minimale efficace avec une durée d’utilisation la plus courte possible, indique l’agence.

AFP, 02/03

Après 6 ans d’existence, le Nutri-score va être amené à évoluer en 2023 pour s’adapter aux recommandations en termes d’alimentation, indique Science et Avenir. Il y aura une pénalisation plus forte des produits trop sucrés et trop salés comme les céréales du petit-déjeuner. « Les Chocapic passeront d’un Nutri-score A à C », explique Serge Hercberg, professeur en nutrition à l’origine du logo. A noter que le Nutri-score a obligé les industriels à améliorer leurs recettes, mais selon Serge Hercberg , « Il ne faut pas que les industriels en profitent pour réussir à améliorer les recettes de leur produit transformé à un niveau qui donne l’impression que le produit est favorable à la santé ».

Science​-et​-vie​.com, 02/03

La sénatrice (LR) Catherine Procaccia doit présenter ce vendredi un rapport sur « L’impact du chlordécone aux Antilles françaises ». L’objectif de ces travaux est d’identifier les facteurs de risque et mesurer l’impact des ateliers mis en place par l’Agence régionale de santé (ARS) pour diminuer l’exposition à ce pesticide épandu dans les bananeraies de Guadeloupe jusque dans les années 1990. Alors que, selon Santé Publique France, plus de 90 % des Antillais ont des traces de chlordécone dans le sang, Emmanuel Macron avait dénoncé en 2018 « un scandale d’État ». Si les données sur les risques de ce pesticide et son impact sur la population commencent à se préciser, les messages de prévention des autorités ont du mal à passer, en raison notamment d’un lien de confiance rompu sur le sujet, souligne La Croix.

La Croix, 03/03