Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Étude sur le lien entre polluants de l’air et cancer du sein – La pollution de l’air accroît la mortalité par Covid-19 – Liens ente maladies psychiatriques et physiologie – Octobre rose : prévention et prise en charge des récidives des cancers du sein – Régimes : jeûne intermittent.

A+ / A-

Le projet Xenair étudie le lien entre polluants de l’air et cancer du sein

Lequotidiendumedecin​.fr rend compte du projet Xenair, mené par le département Prévention Cancer Environnement du centre Léon-Bérard de Lyon (unité Inserm), en collaboration avec l’équipe Exposome et hérédité de Gustave Roussy/Inserm, l’Isped de l’université de Bordeaux, l’Ineris, l’Ecole centrale de Lyon et l’université de Leicester. Ce projet étudie le lien entre exposition chronique à faible dose aux polluants de l’air et risque de cancer du sein. « Notre étude est unique par le nombre de polluants étudiés, le nombre de sujets et le nombre d’années couvert », souligne la Pr Béatrice Fervers, cheffe du département. Le projet s’appuie sur la cohorte nationale E3N qui suit depuis 30 ans 100 000 femmes affiliées à la MGEN, âgées de 40 à 65 ans à l’inclusion en 1990. « Nos résultats ont montré qu’il y a une association significative pour cinq des polluants étudiés », rapporte la chercheuse. Une augmentation de 10 µg/m d’exposition au NO est associée à une hausse statistiquement significative d’environ 9 % du risque de cancer du sein. Les chercheurs ont aussi constaté qu’au cours de la période de transition ménopausique, les femmes sont plus sensibles aux expositions environnementales et notamment aux perturbateurs endocriniens comme les BaP et les PCB153.

Lequotidiendumedecin​.fr, 14/10

En bref

Le Figaro revient sur des travaux qui montrent que la pollution de l’air accroît la mortalité par Covid-19. Un travail a porté sur les populations de Paris et des grandes villes de Lombardie où l’air atmosphérique est très chargé en PM2,5 (particules fines). Les chercheurs ont constaté que ces populations ont été particulièrement touchées par la pandémie. « Inversement, il y a très peu de pics de mortalité, par million d’habitants, dans le Bade-Wurtemberg ou en Rhénanie du Nord, où il n’y a pas eu ou peu de pics de pollution », indique Jean-Baptiste Renard, directeur de recherche au CNRS à Orléans et premier auteur d’un article dans la revue Science of The Total Environment. Son étude porte sur 32 villes et régions de 6 pays européens (Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie et Pays-Bas). Elle a été réalisée en lien avec des responsables de la société Pollutrack, qui équipe des camionnettes électriques, notamment à Paris, en capteurs très précis pour mesurer la pollution de l’air, du Comité francilien contre les maladies respiratoires et du Pr Isabella Annesi-Maesano, directrice de recherche à l’Inserm et de l’Idesp (Institut Desbrest d’épidémiologie et de santé publique) à Montpellier.

Le Figaro, 14/10

Dans Le Figaro, le Pr Marion Leboyer, psychiatre et chercheuse Inserm, directrice générale de la Fondation FondaMental, explique que les maladies psychiatriques ont, comme les autres maladies, « une traduction clinique ». « Ce qui se passe dans notre tête n’est pas séparé du reste de notre physiologie ! », souligne-t-elle. Et d’ajouter : « Pourtant, cette idée de maladie qui serait « dans la tête » persiste… C’est une représentation fausse (…) ». Elle indique : « Ce qui se passe dans notre cerveau peut être par exemple le reflet d’interactions avec l’intestin. On sait aussi que beaucoup de maladies mentales sont déclenchées par l’interaction de facteurs génétiques et de facteurs de risque environnementaux (infections précoces, pollution, cannabis, stress, traumatismes, hygiène de vie…). Dans certains cas, ils déclenchent une inflammation de bas niveau avec toute une série de conséquences physiopathologiques ».

Le Figaro, 14/10

A l’occasion d’Octobre rose, l’Institut Curie, premier centre européen de prise en charge des cancers du sein, communique sur la prévention et la prise en charge des récidives. Chaque année, « quelques centaines » de nouveaux cas de rechute d’un cancer du sein, local ou métastatique, sont diagnostiqués en France et des « milliers » de récidives sont en cours de soin, selon le Dr Paul Cottu, chef adjoint du département d’oncologie médicale de l’Institut Curie. Ces récidives sont notamment liées à la dormance cellulaire, un « phénomène encore mal connu », notamment dans ses « interactions avec l’environnement », relève le Pr Alain Puisieux, directeur du centre de recherche de l’Institut Curie. Ces cellules quiescentes « ont résisté au traitement initial » et « persistent, souvent sans bouger ». Les repérer et les traiter avant qu’elles n’acquièrent la capacité de proliférer à nouveau est un enjeu central de la prévention. Lequotidiendumedecin​.fr souligne aussi que l’équipe de Fatima Mechta-Grigoriou (Inserm/Curie) coordonne le projet Cassiopeia sur les fibroblastes, impliqués dans la propagation métastatique et les résistances aux traitements.

Lequotidiendumedecin​.fr, 14/10

Selon l’Inserm, la plupart des publications scientifiques ne montrent pas d’efficacité plus importante du jeûne intermittent par rapport aux autres régimes pour perdre du poids. Si ce type de régime ne semble pas moins efficace pour la perte de poids, ce ne sont pas pour autant des « régimes miracle ». L’Inserm appelle à prendre en compte d’autres facteurs, notamment l’impact que ces régimes peuvent avoir sur l’appétit ou encore sur l’équilibre du comportement alimentaire. « Quant à la question de savoir si les personnes qui pratiquent un régime intermittent “surcompensent” en mangeant plus dans les périodes où cela leur est autorisée, elle n’est pas encore entièrement tranchée », conclut l’Inserm.

Topsante​.com, 13/10