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Dons de gamètes – VIH – Réduire les dépenses publiques – Vaccin contre la bronchiolite – Nouvelle forme de PREP

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Dons de gamètes, vers un risque de pénurie

Deux ans après l’ouverture de l’accès à la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, le risque d’une pénurie de spermatozoïdes se précise en France. La loi de bioéthique promulguée en août 2021 a entraîné une forte augmentation des demandes d’assistance médicale à la procréation avec dons de spermatozoïdes. Entre août 2021 et décembre 2022, 22 800 demandes ont été déposées, soit plus de dix fois le nombre annuel avant la loi. L’Agence de la biomédecine tente de sensibiliser le public à l’importance du don de gamètes par le biais de campagnes de communication, mais malgré une hausse du nombre de candidats au don de spermatozoïdes en 2022, il n’est pas suffisant pour répondre à la demande croissante. La loi de 2021 a également permis aux personnes nées d’un don de pouvoir connaître l’identité du donneur à leur majorité, ce qui entraîne un besoin accru de spermatozoïdes provenant de donneurs consentants à cet accès aux origines. Pour éviter une pénurie, il est essentiel d’augmenter le nombre de paillettes de sperme issues de donneurs consentants. Les Français se montrent en majorité favorables au don de gamètes, mais il est important de bien accompagner les donneurs pour qu’ils prennent conscience des enjeux et des implications de leur geste.

La Croix, 02/08

VIH : des anticorps identifiés dans le contrôle du virus

Les chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et de l’AP-HP viennent de mettre en lumière le rôle d’anticorps neutralisants dans le contrôle du VIH. Dans une étude publiée le 10 juillet 2023 dans la revue Cell Host & Microbe, les chercheurs de l’Institut Pasteur, en collaboration avec l’Inserm et l’AP-HP, ont identifié chez un patient contrôleur des anticorps neutralisants à large spectre probablement impliqués dans la rémission de ce patient. « Notre étude a permis d’identifier pour la première fois une famille d’anticorps neutralisants à large spectre (broadly neutralizing antibodies – bNAbs), dont l’anticorps EPTC112, qui cible la protéine d’enveloppe du VIH‑1, est un des représentants les plus actifs de cette famille », détaille Hugo Mouquet, directeur de l’unité Immunologie humorale à l’Institut Pasteur. In-vitro, cet anticorps a pu neutraliser un tiers des 200 variants du VIH‑1 testés. Il « est capable d’induire l’élimination de cellules infectées en présence de cellules Natural Killer (NK), des cellules immunitaires chargées d’éliminer les cellules anormales de l’organisme ». Ces nouvelles pistes thérapeutiques, impliquant les anticorps neutralisants à large spectre, devraient être testées lors d’un essai clinique initié en France avant la fin de l’année 2023. Il s’agira d” « étudier l’association d’un traitement antirétroviral en primo-infection avec deux anticorps neutralisants le VIH‑1 contre placebo afin de déterminer si ces anticorps peuvent contribuer à établir une rémission virale après arrêt des antirétroviraux ».

DestinationSante​.com, 01/08

Reprise du communiqué de presse du 27/07/2023 : « Rémission de l’infection par le VIH‑1 : découverte d’anticorps neutralisants à large spectre impliqués dans le contrôle du virus »

En bref

L’exécutif français souhaite réduire les dépenses publiques et lutter contre les fraudes en ciblant les arrêts maladie, qui ont augmenté de 8,2 % en 2022 selon l’Assurance-maladie. Cette hausse s’explique par divers facteurs tels que le vieillissement des actifs, certaines réformes, la hausse du SMIC, etc. La Caisse nationale de l’Assurance-maladie (CNAM) surveille 15 médecins soupçonnés de délivrer des arrêts « de complaisance ». Le gouvernement veut agir en diminuant ces abus auprès des médecins, en contrôlant les assurés et en impliquant les employeurs dans la prévention des risques professionnels. Cependant, les syndicats contestent cette approche en mettant l’accent sur le mal-être au travail et les conséquences psychologiques de la crise sanitaire. Les organisations patronales soutiennent l’offensive gouvernementale, mais les syndicats critiquent le manque de données précises sur les prétendus abus. Des négociations devraient avoir lieu à l’automne entre les partenaires sociaux pour aborder cette question dans le cadre du « pacte de la vie au travail » souhaité par le président Emmanuel Macron.

Le Monde, 02/08

La Haute Autorité de santé a rendu un avis favorable au vaccin Beyfortus de Sanofi et AstraZeneca contre la bronchiolite des bébés, du jour de leur naissance jusqu’à l’âge d’un an. Les discussions sur son prix ne seront pas achevées avant plusieurs mois. Pour la saison hivernale 2023 – 2024, Santé Publique France a donc acquis un stock pour assurer en régime dérogatoire la vaccination dès septembre. Le vaccin sera gratuit pour les parents, en maternité à la naissance comme en pharmacie.

Les Echos, 02/08

L’Agence européenne du médicament a donné son feu vert, le 21 juillet, pour le déploiement en Europe d’Apretude, une nouvelle forme de PREP injectable tous les deux mois. La principale avancée : un traitement moins contraignant, avec des prises plus espacées. En effet, les traitements commercialisés sur le marché européen se prennent par voie orale, quotidiennement ou sur plusieurs jours pour un traitement à la demande. Par ailleurs, plusieurs études scientifiques pointent une efficacité plus importante d’Apretude par rapport aux traitements médicamenteux, qui n’utilisent pas les mêmes molécules.

L’Humanité, 02/08