À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Des pistes pour soigner la DMLA
Le Figaro évoque ce matin une piste de thérapie génique pour guérir la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), alors que les injections d’anticorps à l’intérieur de l’œil ne permettent aujourd’hui que de freiner certaines formes de la maladie, en aucun cas de renverser le processus. La DMLA est pour l’heure la première cause de malvoyance après 50 ans dans les pays industrialisés. Si elle ne rend pas aveugle, cette maladie condamne progressivement la partie centrale de la vision, qui devient floue et imprécise, interdisant la lecture, la conduite, la reconnaissance des visages et les activités de précision. “On ne sait pas encore précisément ce qui déclenche la DMLA. Elle est influencée par l’âge, les prédispositions génétiques et le mode de vie”, rapporte le Pr Gabriele Thumann, chef du service d’ophtalmologie aux hôpitaux universitaires de Genève. A travers différentes expérimentations menées in vitro sur des cellules, mais aussi sur des souris et des yeux de donneurs, les scientifiques mettent en avant la protéine Irak‑M qui diminue naturellement avec le vieillissement. Et sa concentration est encore plus faible chez les patients atteints de DMLA que chez des personnes saines du même âge. Le déficit est encore plus prononcé dans la macula, la zone située au centre de l’œil qui concentre une forte densité de photorécepteurs où se développe la pathologie. Pour Gabriele Thumann, « le lien entre Irak‑M et DMLA semble très convaincant ».
Le Figaro, 17/07
Ozempic, diabète et démence
Les diabétiques qui prennent des analogues du glucagon-like peptide‑1 seraient moins sujets à la démence à la fin de leur vie. L’Ozempic pourrait donc réduire le risque de démence chez les personnes diabétiques de type 2, rapporte le site pourquoidocteur.fr. L’étude a porté sur plus de trois millions de Suédois âgés de 65 ans ou plus et a duré du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2020. Tous les participants souffraient de diabète de type 2 et aucun n’avait d’antécédents de démence. Les chercheurs ont divisé les membres de la cohorte en trois groupes en fonction du type de médicament contre le diabète qu’ils prenaient : les analogues du glucagon-like peptide‑1 (dont fait partie l’Ozempic), les inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase‑4 ou les sulfonylurées. Après analyse, les analogues du glucagon-like peptide‑1 ont été associés à un risque de démence inférieur de 31 % à celui des inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase‑4 et de 59 % à celui des sulfonylurées.
pourquoidocteur.fr, 16/07
En bref
lequotidiendumedecin.fr annonce que l’Institut national du cancer (Inca) vient de rendre public son appel d’offres en vue d’une expérimentation nationale concernant un programme pilote de dépistage organisé du cancer du poumon. Cet appel à candidatures était préconisé par la Haute Autorité de santé en 2022 et doit apporter des réponses à certains points que l’institution voudrait clarifier avant une généralisation, dans un délai de cinq à dix ans. Explications.
lequotidiendumedecin.fr, 16/07
Le Monde annonce la découverte d’une hormone qui solidifie les os après l’allaitement. Une équipe de recherche américaine révèle dans une étude publiée le 10 juillet, dans la revue Nature que cette hormone a été décelée chez des souris femelles allaitantes, où elle permet une récupération osseuse après la gestation et l’allaitement. Ces deux périodes, en effet, entraînent une perte de tissu osseux.
Le Monde, 17/07
Pour faciliter la prise de médicaments, notamment chez les enfants, des hôpitaux commencent à se doter d’imprimantes 3D qui permettent de personnaliser les arômes, la forme et le dosage des traitements. Deux de ces machines, fabriquées par la start-up anglaise FabRx, ont pris place dans la pharmacie de l’Institut de lutte contre le cancer Gustave-Roussy, à Villejuif (94). Reliées à un ordinateur, elles peuvent délivrer des médicaments dont le dosage et la forme ont été préalablement programmés. Installée à la manière d’une cartouche d’encre, une seringue libère sur une plaque en métal une petite pâte à la forme arrondie, préalablement chauffée. Maxime Annereau, pharmacien à Gustave-Roussy, récupère les médicaments. « Ils ont un peu l’aspect de gummies », ces compléments alimentaires vendus sous forme de bonbons gélifiés. « Une texture +nounours Haribo+, qui se mâche et dont le goût du principe actif, associé à des excipients adaptés, a été masqué par un arôme menthe », complète-t-il.
AFP, 16/07