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Crise des opioïdes – « taxe lapin » – JO : risques d’intoxications alimentaires

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

La France veut éviter une crise des opioïdes

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a demandé aux 26 industriels commercialisant l’opioïde Tramadol en France de proposer des boîtes de dix ou quinze comprimés, pour les traitements de courte durée, afin d’éviter les surdosages. Les boîtes de trente restent disponibles pour les patients dont l’état nécessite un traitement de longue durée. « Diminuer le nombre de comprimés dans les boîtes vise à réduire le risque d’utilisation prolongée, et donc d’abus et de dépendance, explique l’ANSM. Cette mesure limite également les possibilités de stockage familial et donc de risques pour les proches. » Le Tramadol est l’antidouleur opioïde le plus prescrit en France. Comme tous les autres opioïdes, il est susceptible d’entraîner une dépendance chez les patients traités, même lorsque le traitement est pris conformément à la dose recommandée et sur une durée courte.En cas d’arrêt brutal du traitement, les patients peuvent alors ressentir « nervosité, agitation, anxiété, insomnie, tremblements, sudation ou diarrhée, relève l’ANSM. Cela peut conduire un patient à prolonger la prise de Tramadol alors qu’il n’a plus de douleur ou que celle-ci est d’intensité légère. » Selon Franceinfo, l’agence a reçu 222 signalements d’abus et de dépendance en 2022, dont une centaine concernant des cas graves et sept cas de morts liées à un surdosage. 

Le Figaro, 12/04

« Taxe lapin » : les plateformes de rendez-vous médicaux « joueront le jeu », assure Valletoux

Les plateformes de rendez-vous médicaux en ligne « joueront le jeu » pour permettre de collecter la future « taxe lapin », sanction de 5 euros appliquée, à partir de 2025, aux patients qui n’honorent pas leur rendez-vous, a assuré hier le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, après des réticences exprimées par Doctolib. Le praticien pourra choisir de la prélever, ou non. La somme sera retenue via l’empreinte bancaire du patient, prise avant le rendez-vous par les plateformes en ligne, les secrétariats ou les soignants eux-mêmes, a‑t-il précisé. Sur les aspects techniques, le PDG de la principale plateforme Doctolib, Stanislas Niox-Château, a émis quelques doutes. « Il ne faut pas créer un fardeau administratif nouveau pour les soignants et entraver l’accès aux soins », a‑t-il déclaré mercredi sur France Inter. « Il y a 20 % des patients qui sont en situation d’illectronisme, et 5 % qui n’ont pas de carte bancaire, c’est impensable d’entraver l’accès aux soins pour eux », a‑t-il expliqué. Interrogé hier sur Sud Radio, Frédéric Valletoux a voulu rassurer. « C’est un problème de calage technique » et « je comprends qu’il y ait des sujets d’organisation », mais cette idée de pénalité, « c’est Doctolib qui l’avait lui-même proposé il y a quelques mois », a indiqué le ministre. Doctolib « n’est pas le seul intervenant » et « toutes les plateformes vont jouer le jeu, on va mettre ça en place avec elles », a‑t-il assuré. Il a précisé que cette pénalité entrera en vigueur « à partir du 1er janvier 2025 » grâce à une loi qui sera présentée au parlement « à l’été » ou « à l’automne ».

AFP, 11/04

En bref

Un restaurant de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) va être « inspecté » ce vendredi par Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture. Le département qui va accueillir de nombreuses épreuves et de nombreuses fan-zones durant les JO est particulièrement suivi. Une façon de rappeler que l’Etat veille à l’hygiène des assiettes servies aux athlètes et aux visiteurs. Les risques d’intoxications alimentaires collectives sont surveillés de près avant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Restaurants, boulangeries, épiceries, les inspections ciblées « JO » ont commencé l’année dernière et la cadence va crescendo. « Depuis janvier, 1 500 contrôles ont déjà eu lieu en Ile-de-France », dénombre Marc Fesneau. Il pilote désormais seul la « police sanitaire unique » et ses experts capables de diligenter les enquêtes. Les équipes de la police alimentaire seront sur le qui-vive. « Nos équipes sont d’astreinte, comme les forces de l’ordre, police et gendarmes », insiste le ministre. Durant les Jeux, 13 millions de repas seront servis sur les sites, dont 5 millions aux spectateurs, et 2,2 millions aux athlètes. 

Le Parisien, 12/04