À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Aurélien Rousseau, nouveau ministre de la Santé
Un an après sa nomination, François Braun s’apprête à quitter le poste de ministre de la santé et de la prévention. Il aura fait du désengorgement des urgences une priorité, appelant à un changement de culture sur le recours souvent abusif à ces services, souligne La Croix. Même si l’état actuel des urgences montre que son objectif n’aura pas vraiment été rempli, la plupart des syndicats de soignants lui reconnaissent toutefois une bonne volonté issue de ses années de terrain en tant qu’urgentiste. Elisabeth Borne a choisi de le remplacer par Aurélien Rousseau, son ancien directeur de cabinet. La Première ministre opte pour un profil plus classique, un haut fonctionnaire, non médecin mais bon connaisseur du monde de la santé – il fut directeur de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France de janvier 2020 à l’été 2021, soit en pleine épidémie de Covid, indique le journal. L’homme de 47 ans est surtout familier des subtilités de la politique, puisqu’il a aussi été directeur adjoint du cabinet des premiers ministres Manuel Valls puis Bernard Cazeneuve de 2015 et 2017. Il se définit volontiers comme un homme de « crises » (attentats de 2015, incendie de Notre-Dame de Paris ou pandémie de Covid-19). La Croix explique qu’il sera en tout cas très attendu sur la question de l’accès aux soins, à l’heure où les déserts médicaux gagnent du terrain. La Croix, 21/07
VIH : un nouveau cas de rémission après une greffe de moelle osseuse
Un homme désigné comme « le patient de Genève » est en longue rémission du VIH après avoir reçu une greffe de moelle osseuse. Ce « cas exceptionnel » a été présenté hier, en amont de la Conférence de la société internationale du Sida qui s’ouvrira dimanche à Brisbane en Australie. Avant lui, cinq personnes ont déjà été considérées comme probablement guéries de l’infection par le VIH après avoir reçu une greffe de moelle. Pour le « patient de Genève », en 2018, en vue de traiter une forme particulièrement agressive de leucémie, il a bénéficié d’une greffe de cellules souches. Mais cette fois, contrairement aux autres patients, la greffe a été issue d’un donneur non porteur de la mutation génétique CCR5 connue pour empêcher l’entrée du VIH dans les cellules. Son traitement antirétroviral a été progressivement allégé et définitivement arrêté en novembre 2021. Les analyses réalisées pendant les 20 mois qui ont suivi l’arrêt du traitement n’ont détecté ni particules virales, ni réservoir viral activable, ni augmentation des réponses immunitaires contre le virus dans l’organisme de cette personne. AFP, 20/07
En Bref
Psychologies.com rend compte d’une étude de chercheurs américains, publiée dans le Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry, qui s’est intéressée au rôle dans la survenue de la dépression de la capacité à éprouver des émotions positives. Dans le cadre de leurs recherches, Michael Gallagher, Amanda Collins et E. Samuel Winer se sont penchés sur la théorie de la dévaluation de la récompense. Cette théorie désigne le « traitement biaisé des informations positives ». Dans leur étude, les chercheurs notent deux types de croyances qui peuvent mener à la perception négative des émotions positives : une peur du bonheur, motivée par l’impression de ne pas le mériter, et la superstition. Menée auprès de 898 participants, l’étude a analysé l’incidence et le chevauchement de ces schémas d’évitement et d’atténuation des émotions positives et a démontré leurs liens avec la dépression. Psychologies.com, 20/07
Le Figaro Magazine explique que la généralisation des épisodes de canicule et de sécheresse sur la France, comme lors de la semaine que viennent de vivre les habitants du sud du pays, implique des mutations profondes de nos comportements. La revue souligne notamment que les Français doivent préparer leur logement à l’inévitable prolifération des moustiques tigres et autres espèces endémiques des climats chauds, en installant une moustiquaire sur les ouvertures de la maison, mais aussi doivent éviter de sortir sans protection. Le Figaro Magazine, 21/07