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Aide active à mourir – Outil innovant pour calculer l’âge physiologique – Covid-19 – Syndrome des ovaires polykystiques – Logiciel de détection du mélanome.

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Le Sénat se prononce contre l’aide active à mourir

Le rapport de la mission sur la fin de vie adopté hier par la commission des affaires sociales du Sénat démonte point par point les arguments des partisans de l’euthanasie et du suicide assisté, rapporte La Croix. L’aide active à mourir est qualifiée, dans le rapport sénatorial, de « réponse inappropriée et dangereuse à une demande diffuse et équivoque », la perspective de son autorisation est présentée comme « périlleuse à bien des égards », et le rapport conclut que le « modèle français de fin de vie » souhaitable doit « privilégier la sollicitude au nihilisme ». Le rapport, qui s’appuie sur des données, études scientifiques et paroles d’experts consultés lors d’une trentaine d’auditions, présente une analyse critique des raisons expliquant la « préférence collective » pour l’aide active à mourir, des complications qu’il y aurait à la mettre en place et des « dommages collatéraux » que cela pourrait entraîner. La mission sénatoriale égrène les mises en garde contre le projet de loi annoncé par le président Macron le 3 avril dernier et que la ministre Agnès Firmin Le Bodo doit présenter avant la fin de l’été. « Le principal péril est l’impossibilité de fixer un cadre strict et stable dans le temps. Dès lors qu’on autorise l’aide active à mourir pour certains malades, la loi s’élargira à d’autres comme on le constate dans à peu près tous les pays qui ont légalisé l’aide active à mourir », soutient Corinne Imbert, sénatrice apparentée Les Républicains de Charente-Maritime, une des trois rapporteures du texte.

La Croix, 29/06

Mise au point d’un outil innovant pour calculer l’âge physiologique

Une équipe de chercheurs de l’université de Toulouse et de l’Inserm, dont les travaux sont publiés dans la revue Aging Cell, vient de mettre au point un outil innovant utilisant l’intelligence artificielle pour estimer facilement l’âge physiologique, vrai marqueur du vieillissement biologique. Ce nouvel outil d’intelligence artificielle, dénommé PPA pour « personnalized physiological age » ou âge physiologique personnalisé, a été créé grâce à un algorithme spécifique ayant analysé un vaste ensemble de données de la population américaine comprenant 26 variables biologiques de routine tels que l’hémoglobine glyquée, la glycémie ou encore l’urémie. Le PPA permet une estimation précise de l’âge physiologique et peut prédire à la fois les maladies chroniques et la mortalité indépendamment de l’âge chronologique, expliquent les auteurs. Pour ces derniers, ce travail, qui a fait objet d’un dépôt de brevet, fournit « un outil pratique et puissant prêt à être utilisé dans les soins médicaux », tout en étant aussi évolutif puisqu’il pourra, précisent-ils, intégrer d’autres biomarqueurs selon l’évolution de la science. « Le PPA permettra au professionnel de santé d’identifier précocement la déviation de son patient par rapport à sa trajectoire de vieillissement normal et de mettre ainsi en place les stratégies pour prévenir l’apparition des maladies chroniques ou diminuer leur gravité » expliquent les auteurs.

Frequencemedicale​.com, 28/06

Reprise du communiqué de presse du 14/06/2023 : » Une intelligence artificielle pour prédire le vieillissement »

En bref

Lexpress​.fr se penche sur la circulation de la Covid-19. Cette maladie infectieuse demeure responsable « près de 1 000 nouveaux décès » chaque semaine en Europe, a mis en garde Hans Kluge, le directeur du bureau européen de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mardi. Une façon de tempérer la déclaration de l’OMS, le 5 mai, affirmant que la pandémie de Covid-19 ne constituait plus une urgence sanitaire mondiale.En France, selon les données de Santé publique France, au 27 juin, le nombre de contaminations s’élevait à 1 680 nouveaux cas de Covid-19, en baisse de 18,9 % en une semaine. Les données liées à la prise en charge médicale confirment le recul de la Covid-19. Cependant, Santé publique France a enregistré 45 décès sur les sept derniers jours. « Il s’agit sans doute d’un minimum, car on ne mesure plus du tout l’incidence de la maladie compte tenu du nombre de tests très faibles réalisés actuellement, y compris dans les hôpitaux », a expliqué à L’Express Dominique Costagliola, épidémiologiste et directrice de recherche émérite à l’Inserm.

Lexpress​.fr, 28/06

Selon une étude publiée dans International Journal of Cancer, les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) auraient un risque accru de développer un cancer de l’ovaire à la ménopause. Le SOPK doublerait le risque de développer un cancer de l’ovaire à la ménopause. L’étude a inclus les 1,7 million de femmes nées au Danemark entre le 1er janvier 1940 et le 31 décembre 1993. Au total, 6 490 femmes ont reçu un diagnostic de cancer épithélial de l’ovaire et 2 990 de tumeurs ovariennes borderline au cours d’une durée médiane de suivi de 26 ans. Les chercheurs ont constaté un risque accru de cancer de l’ovaire chez les femmes ménopausées atteintes de SOPK et un risque accru de tumeurs ovariennes borderline séreuses (types non cancéreux de tumeur ovarienne) chez les femmes atteintes de SOPK par rapport à celles sans SOPK. Une production excessive de testostérone pourrait expliquer ces constatations. En effet, le SOPK « entraîne une production excessive d’androgènes, en particulier de testostérone, habituellement produites en petites quantités dans l’organisme féminin. Il en résulte une hausse du taux de testostérone dans le sang des femmes concernées », explique l’Inserm.

MarieClaire​.fr, 28/06

Le Point, qui publie un article intitulé « Chauffage au bois. Un scandale sanitaire, une bombe climatique », rend compte des données diffusées début juin par le Citepa, l’organisme indépendant chargé de réaliser les inventaires d’émissions de polluants. L’inventaire 2023 des émissions de polluants révèle le niveau hautement toxique du chauffage au bois : alors que, dans les précédents inventaires, le chauffage au bois résidentiel représentait 28 % des émissions totales nationales de particules de 10 micromètres (PM10), 43 % des PM2,5 et 55 % des PM1, les nouvelles données font respectivement monter ces pourcentages à 45 % (PM10), 62 % (PM2,5) et 72 % (PM1). Isabella Annesi-Maesano, directrice de recherche à l’Inserm et experte reconnue de l’épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires, dénonce « un véritable scandale sanitaire ». Le chauffage domestique au bois représente plus de 80 % des émissions nationales d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des gaz émis lors de la combustion et dont plusieurs sont des cancérigènes avérés, ou des perturbateurs endocriniens.

Le Point, 29/06

Les Echos présentent la jeune entreprise innovante Huvy, cofondée fin 2021, à La Rochelle, par Léonie Schröder, sa présidente, et Bryan Boulé. Les deux ingénieurs, camarades de promotion à Télécom Paris, ont joint leurs expertises en technologies numériques, statistiques et intelligence artificielle (IA) pour créer un logiciel de détection du mélanome d’après une photo. Le duo a été rejoint par un troisième associé, le Pr Lise Boussemart, dermatologue au CHU de Nantes. L’algorithme a été « entraîné » à la reconnaissance d’image sur 60.000 photographies de grains de beauté. Il a passé les tests de validation clinique sur une base de données rétrospective de 2.000 images : « 98 % de bonnes réponses et aucun faux négatif, donc aucun cas malin négligé », souligne Léonie Schröder. Ce logiciel d’IA entame cet été une deuxième phase de tests en vie réelle et en double aveugle sur 400 personnes volontaires, en coopération avec l’Association des dermatologues d’Ille-et-Vilaine et une centaine de généralistes. La société, qui espère la certification de son dispositif médical l’année prochaine, cherche un million d’euros pour financer ces démarches réglementaires et la création d’une équipe commerciale.

Les Echos, 29/06