À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
L’impact potentiel des droits de douane de 25% sur l’industrie pharmaceutique européenne
Selon Le Monde, l’industrie pharmaceutique est préoccupée par la menace de Donald Trump d’imposer des droits de douane de 25% sur les médicaments et les dispositifs médicaux. Cette menace a surpris le secteur, qui pensait être à l’abri de tels conflits commerciaux, compte tenu de l’importance vitale des produits de santé. En effet, depuis un accord de l’OMC en 1994, signé notamment par les États-Unis et l’UE, les produits pharmaceutiques sont exonérés de droits de douane. Les États-Unis constituent un marché stratégique pour l’économie européenne, se positionnant comme le premier client de l’UE dans le secteur des médicaments et des produits pharmaceutiques. En 2023, un tiers des exportations extracommunautaires de l’UE dans le secteur, soit 92 milliards d’euros de marchandises, étaient destinées aux États-Unis. Cependant, tous les pays de l’UE ne sont pas également affectés. Les conséquences d’éventuels droits de douane sont difficiles à évaluer. Bien que les États-Unis représentent 40% à 60% des ventes des géants pharmaceutiques mondiaux, ils possèdent des chaînes d’approvisionnement géographiquement diversifiées. L’application de droits de douane serait une « pilule amère à avaler » pour les consommateurs et les producteurs, selon Diederik Stadig, analyste à la banque néerlandaise ING.
Le Monde, 07/03/2025
En bref
France 3 Côte d’Azur rapporte que la chercheuse Corine Bertolotto, directrice de l’équipe Biologie et pathologies des mélanocytes et directrice de recherche à l’Inserm, a découvert un gène de prédisposition au mélanome cutané, grâce à son travail depuis 25 ans sur les mécanismes moléculaires de cette maladie. Ses recherches ont permis d’augmenter la survie des patients atteints de ce cancer invasif grâce à des thérapies ciblées et à l’immunothérapie. Robert Ballotti, également directeur de recherche à l’Inserm, souligne l’importance du travail acharné pour réussir dans le domaine de la recherche.
France 3 Côte d’Azur, 06/03/2025
Le docteur Joe Esposito, président et directeur de la clinique du Health Plus Wellness Centre, recommande d’intégrer des aliments crus à chaque repas pour réguler le cholestérol et préserver la santé cardiovasculaire, indique Top Santé. Les fruits et légumes crus, riches en fibres solubles, se lient au cholestérol dans les intestins et limitent sa réabsorption dans la circulation sanguine. L’Inserm précise que certains « bons gras » peuvent se transformer en « mauvais gras » lors de certains procédés industriels, comme c’est le cas des acides gras insaturés des huiles végétales.
www.topsante.com, 06/03/2025
Le Quotidien du Médecin explore les avancées et les défis liés aux maladies cardiovasculaires en France, en s’appuyant sur un travail d’ampleur mené par Santé publique France, sur la base des données du Système national des données de santé de l’Assurance-maladie, de l’étude Esteban et d’autres études populationnelles. Malgré des progrès, 2,98 millions de cas de maladies cardiovasculaires ischémiques ont été recensés en 2022. L’âge moyen des personnes hospitalisées était de 69,3 ans, et 29% d’entre elles étaient des femmes. Les maladies cardiovasculaires comptent parmi les principales causes de décès, après les cancers.
Le Quotidien du Médecin, 07/03/2025
Le Soir informe que l’Institut de santé publique Sciensano a enregistré plus de 2 500 décès supplémentaires durant l’actuelle épidémie de grippe en Belgique, la plus sévère depuis sept ans. La surmortalité de l’épidémie s’élève à 10,8%, soit 2 561 décès supplémentaires entre le 9 décembre 2024 et le 16 février 2025, principalement chez les personnes âgées de 85 ans et plus. Sciensano précise que ces chiffres peuvent encore évoluer, car la saison grippale n’est pas encore terminée.
Le Soir, 06/03/2025