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Omégas 3 – Covid-19 – Palmarès des inventeurs 2024 – cannabis – sommeil – épidémies hivernales

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Privilégier les omégas 3

Une étude, publiée dans la revue Brain, Behavior, and Immunity et menée par une équipe française, dont Clara Sanchez, première autrice de l’étude, montre chez la souris l’effet des omégas 3 dans un régime hyperlipidique qui simule l’alimentation occidentale, trop riche. Les résultats sont saisissants. Si toutes les souris prennent du poids – chaque régime étant très gras -, celles qui ont eu le plus d’omégas 3 sont 30 % moins grosses que les autres. Celles qui ont mangé le plus d’omégas 6 sont non seulement plus grosses mais aussi les seules à développer une inflammation dans tout le corps, y compris dans le cerveau. Elles présentent d’ailleurs des troubles de la mémoire et de l’anxiété. Cette étude confirme à la fois les effets protecteurs des omégas 3 et révèle à quel point les omégas 6, indispensables à notre organisme, ont des effets nuisibles s’ils sont consommés en excès.

Le Point, 29/02

Lire le communiqué de presse du 20/02/2024 : « Obésité : privilégier les omégas 3 pour prévenir les risques associés à la maladie  »

Covid-19 : une nouvelle piste pour le traitement contre la perte d’odorat

Une équipe de chercheurs de l’INRAE et de l’EnvA vient de démontrer l’efficacité des corticoïdes dans la restauration des capacités olfactives suite à la contraction de la Covid-19. Les résultats de leurs travaux sont parus dans la revue Brain, Behavior, and Immunity. Les chercheurs ont montré, il y a quelques temps, que la muqueuse olfactive affectée par le SARS-CoV‑2 était envahie par des cellules immunitaires, provoquant ainsi sa destruction et une inflammation prolongée. S’appuyant sur ces découvertes, les mêmes scientifiques ont cette fois évalué l’efficacité de corticoïdes connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires dans la récupération de l’odorat. Les résultats de leurs recherches sont doubles : ils confirment d’abord l’existence d’un lien direct entre la perte d’odorat induite par le virus et la diminution des populations de neurones olfactifs dans la muqueuse nasale ; ils montrent également qu’un traitement précoce à la dexaméthasone (un corticoïde couramment utilisé) améliore la récupération des capacités olfactives chez l’animal. « Ces résultats suggèrent que les traitements aux corticoïdes actuellement utilisés avec peu d’effets bénéfiques dans le cas d’anosmie prolongée pourraient être utilisés de manière efficace s’ils étaient prescrits rapidement lors de l’apparition des symptômes de la perte d’odorat », concluent-il.

Pourquoidocteur​.fr, 28/02

En bref

Le Point publie son Palmarès des inventeurs 2024. A l’initiative de l’hebdomadaire, un jury d’exception, dont Pascale Augé, présidente du directoire d’Inserm Transfert, et Didier Samuel, PDG de l’Inserm, a sélectionné les 100 équipes de pointe dont les recherches vont changer la vie. Les prix seront remis lors du Paris-Saclay Summit, le 1er mars. Figurent dans ce palmarès Mathieu Pernot et Mickaël Tanter (Cardiawave) pour leur nouvelle technologie de réparation des valves cardiaques par ultrasons. Mickaël Tanter, directeur de l’unité Inserm « Physique des ondes pour la médecine » à l’institut Langevin (Paris) et cocréateur de Cardiawave, en 2014, avec son collègue Mathieu Pernot et le cardiologue Emmanuel Messas de l’hôpital européen Georges-Pompidou, s’apprêtent à faire valider leur technologie par les agences sanitaires européenne et américaine. A la clé, un traitement qui pourrait révolutionner la prise en charge de la sténose aortique.

Le Point, 29/02

Consulter le communiqué de presse du 24/11/2023 : « Une thérapie par ultrasons non invasive efficace dans le traitement des maladies des valves cardiaques »

Le Point publie son Palmarès des inventeurs 2024. A l’initiative de l’hebdomadaire, un jury d’exception, dont Pascale Augé, présidente du directoire d’Inserm Transfert, et Didier Samuel, PDG de l’Inserm, a sélectionné les 100 équipes de pointe dont les recherches vont changer la vie. Les prix seront remis lors du Paris-Saclay Summit, le 1er mars. Figurent dans ce palmarès Mathieu Pernot et Mickaël Tanter (Cardiawave) pour leur nouvelle technologie de réparation des valves cardiaques par ultrasons. Mickaël Tanter, directeur de l’unité Inserm « Physique des ondes pour la médecine » à l’institut Langevin (Paris) et cocréateur de Cardiawave, en 2014, avec son collègue Mathieu Pernot et le cardiologue Emmanuel Messas de l’hôpital européen Georges-Pompidou, s’apprêtent à faire valider leur technologie par les agences sanitaires européenne et américaine. A la clé, un traitement qui pourrait révolutionner la prise en charge de la sténose aortique.

Une thérapie par ultrasons non invasive efficace dans le traitement des maladies des valves cardiaques »

Démarrée en mars 2021, l’expérimentation du cannabis thérapeutique n’est pas terminée, mais de premiers enseignements peuvent en être tirés. Le Pr Nicolas Authier, psychiatre au CHU de Clermont-Ferrand, spécialisé en pharmacologie et addictologie et chercheur dans l’unité Inserm Neuro-Dol, fait le point dans Le Quotidien du Pharmacien. Dans cette expérimentation, plus de 50 % des patients traités l’étaient pour des douleurs neuropathiques. « Cela concerne 5 à 6 % des Français et se caractérise par des douleurs intolérables, résistantes aux traitements dans deux tiers des cas », précise-t-il. 1338 patients ont été inclus pour cette indication dans l’expérimentation. 32 % l’ont quittée à cause d’effets indésirables ou d’inefficacité. 64 % des patients ont rapporté une amélioration légère de leur état de santé et 28 % une amélioration importante à très importante.

Le Quotidien du Pharmacien, 29/02

Selon le baromètre santé Odoxa-MNH réalisé pour Le Figaro, plus de la moitié de Français observent une dégradation de leur sommeil. En cinquante ans, ils ont perdu 1 h 30 de repos chaque nuit. En 2023, ils dorment en moyenne 6 h 58 les jours de la semaine et 40 minutes de plus le week-end. Ce qui est loin d’être suffisant, selon les spécialistes. « Et c’est encore pire pour les professionnels de santé !, observe Gaël Sliman, président d’Odoxa. Ils dorment en moyenne 6 h 35 par nuit, et 45 % d’entre eux dorment moins de 6 heures… Un Français sur deux et les deux tiers des soignants pensent avoir un sommeil insuffisant en quantité comme en qualité. » L’âge et le fait d’être parent jouent un rôle clé : 37 % des Français de plus de 50 ans dorment 6 heures ou moins par jour, tandis qu’avoir des enfants, quel que soit l’âge, ajoute quatre points au risque de peu dormir. La France figure parmi les pays où les habitants consomment le plus de produits pour dormir : 24 % des Français prennent des médicaments (dont 11 %, des somnifères ou des anxiolytiques).

Le Figaro, 29/02

La direction générale de la santé et Santé publique France ont fait état, lors d’une conférence de presse, mardi, d’un automne et d’un hiver « sereins » sur le front épidémique. Concernant la bronchiolite, l’épidémie a duré à peu près aussi longtemps que la saison passée, avec un même pic « précoce » fin novembre-début décembre, selon Laëtitia Huiart, la directrice scientifique de Santé publique France. Le pic en question a été moins élevé en 2023, avec 2 300 hospitalisations d’enfants de moins de 2 ans la semaine du 27 novembre au 3 décembre, contre 2 900 pour la semaine correspondante en 2022. Surtout, un plus faible nombre de bébés de moins de 3 mois ont dû être hospitalisés pour des formes sévères. D’après Mme Huiart, « cela suggère fortement l’intérêt, pour ces tranches d’âge, de l’administration de Beyfortus ». L’épidémie de Covid-19, quant à elle, continue sa décrue : 250 malades ont été hospitalisés entre le 12 et le 18 février, contre 2 300 entre le 11 et le 17 décembre. Si la grippe circule toujours, le pic épidémique pourrait avoir été atteint début février, avec 2 100 hospitalisations entre le 29 janvier et le 4 février.

Le Monde, 29/02