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Prix des médicaments – Intelligence artificielle – Gabarits exceptionnels – Décès en période de canicule – Covid-19 – Chromosome Y – Prédire le risque de démence

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Médicaments : coup de pouce du gouvernement aux laboratoires

Pour tenter de limiter les pénuries de médicaments, le gouvernement propose d’augmenter le prix de médicaments au profit des industriels en échange de garanties sur l’approvisionnement. « On a proposé aux industriels il y a quelques semaines d’augmenter de 10 % le prix [de certains médicaments remboursés] en échange d’une garantie de livraison à la France de suffisamment de volumes », a indiqué le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, sur LCI, dimanche. Ce dernier a ajouté attendre des réponses d’industriels « dans quelques jours » sur ce coup de pouce ciblant les « médicaments sur lesquels il y a la plus forte pénurie ». « Cela va dans le bon sens, sauf que c’est temporaire, souligne-t-on chez Biogaran. On attend de mesures pérennes. » Confrontés à l’inflation, les laboratoires dénoncent l’envolée de la facture de la « clause de sauvegarde », un prélèvement censé éviter le dérapage des dépenses de médicaments. Le gouvernement a chargé des experts de l’industrie de plancher sur le modèle de financement du médicament. Leurs conclusions prévues pour cet été et censées être intégrées dans le budget doivent être restituées ce mardi au gouvernement. Une chose est sûre, des hausses de prix sous conditions ne suffiront pas à apaiser les inquiétudes des industriels désireux d’obtenir une remise à plat de la clause de sauvegarde, expliquent Les Echos.

Les Echos, 29/08

La révolution de l’intelligence artificielle en santé

L’Opinion, qui se penche sur « l’odyssée de l’intelligence artificielle », explique qu’« en santé, la révolution est déjà lancé ». Dans ce 29e épisode de l’été consacré à l’intelligence artificielle en santé, Joëlle Barral, directrice de la recherche en intelligence artificielle chez Google, qui supervise des équipes internationales de recherche fondamentale, explique que « la recherche avance à un rythme sans précédent, avec une forte imbrication entre l’exploration et l’expérimentation ». Elle indique notamment que « le 26 juillet dernier, nous avons partagé sur ArXiv Med-PaLM‑M, un modèle multimodal, capable d’interpréter du texte, des données génomiques et des images médicales. Un exemple parmi tant d’autres ». Elle souligne : « Nous travaillons pour identifier et tenter de résoudre les grands enjeux de notre époque. Avec le climat et l’énergie, la santé figure en tête de liste. L’IA a déjà permis des progrès significatifs dans ce domaine ». Selon elle, « l’avenir de l’IA et sa capacité à tenir ses promesses dépendent de chacun de nous. L’accélération actuelle nous invite à démystifier ce sujet, à promouvoir davantage de coopération et à veiller à ne pas se laisser distancer ».

L’Opinion, 29/08

En bref

La Croix consacre un article aux personnes aux gabarits exceptionnels (plus de 2 mètres). Le quotidien explique qu’être grand peut être un avantage, mais aussi cacher des pathologies. Par ailleurs, plus grands que leurs parents au même âge en maternelle, des enfants ne le seront pas forcément à l’université. « Le phénomène s’est combiné avec un phénomène de puberté plus précoce, explique Barbara Heude, directrice de recherche à l’Inserm au Centre de recherche en épidémiologie et statistiques. Or, plus la puberté est précoce, plus un enfant arrête de grandir tôt. » L’augmentation de la taille moyenne des adultes a d’ailleurs tendance à ralentir sous nos latitudes.

La Croix, 29/08

Dans de nombreux pays, notamment en Europe, les décès en période de canicule sont plus importants chez les femmes que chez les hommes. Lors de la canicule de 2003, en France, le nombre de morts liées à la chaleur chez les plus de 55 ans a été 15 % plus élevé chez les femmes que chez les hommes à âge égal, selon une étude publiée par l’Inserm en 2006. Cet écart résulterait non seulement du fait que les femmes vivent plus longtemps, mais aussi de facteurs physiologiques et comportementaux. Dans une étude, publiée en 2021, des chercheurs de l’Université libre d’Amsterdam (Vrije Universiteit) ont identifié plusieurs causes possibles, comme les différences de sudation, de tension cardiovasculaire, de ratio entre surface corporelle et masse… « Les femmes sont très fragiles au moment de la ménopause, et c’est d’ailleurs souvent à ce moment-là que s’installe l’hypertension artérielle, qui est un facteur de risque aggravé avec les fortes chaleurs », explique la chercheuse à l’Inserm Nabila Bouatia-Naji.

Lemonde​.fr, 29/08

Dominique Costagliola, épidémiologiste, directrice de recherche à l’Inserm, était invitée hier sur France Culture afin de répondre à la question du jour : « Doit-on craindre un retour du Covid ? ». Elle a évoqué le risque de reprise du virus.

France Culture, 28/08

Différentes études ont montré des résultats contrastés sur le rôle délétère ou non de la présence du Y dans les cellules humaines. L’équipe de Bruno Hudry, de l’Institut de biologie Valrose (CNRS, Inserm, université Côte d’Azur) à Nice, a étudié la mouche du vinaigre. Chez Drosophila melanogaster, les femelles (XX) vivent 10 % plus longtemps que les mâles (XY). A l’aide des ciseaux génétiques Crispr-Cas9, les chercheurs ont produit des tissus et des lignées de drosophiles mâles dotés ou non de chromosomes Y de taille variable. Finalement, la modification du nombre ou de la taille du Y n’a eu aucun impact sur la longévité de ces mouches. Publié en juin dans Nature, ce résultat tend à infirmer l’hypothèse du Y toxique, du moins chez ce diptère. Un résultat qui devra être confirmé chez d’autres espèces, estiment certains experts. Selon la chercheuse Melissa Wilson, de l’université d’État de l’Arizona à Tempe, « on sait maintenant que le rôle du chromosome Y dans la santé humaine s’étend à de nombreuses affections », comme le développement de cancers, la maladie d’Alzheimer et les affections cardio-vasculaires. Il reste cependant à le clarifier. A cet égard, le déchiffrage enfin complet du Y, publié dans Nature le 23 août, devrait être d’une aide précieuse, souligne Lemonde​.fr.

Lemonde​.fr, 28/08

Des chercheurs ont défini un indicateur de onze facteurs pouvant prédire le risque de développer une démence dans les quatorze ans. A partir de 28 facteurs de risque connus de la démence, les scientifiques, dont l’étude est publiée dans la revue BMJ Mental Health, en ont retenu onze qui sont l’âge, l’éducation, le diabète, la dépression, l’accident vasculaire cérébral (AVC), les antécédents parentaux de démence, la privation matérielle, l’hypertension artérielle, un taux de cholestérol élevé, être de sexe masculin et le fait de vivre seul. Les scientifiques ont regroupé tous ces facteurs dans un indicateur appelé le UK Biobank Dementia Risk Score (UKBRDS). Celui-ci pourrait permettre de mesurer le risque d’une personne de plus de 50 ans de souffrir de démence dans les 14 ans.

Pourquoidocteur​.fr, 28/08