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Médicaments coupe-faim – Paludisme – Covid-19 : nouvelle campagne de vaccination

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Les médicaments coupe-faim, un eldorado pour Novo Nordisk et Lilly

La nouvelle génération de coupe-faim, développée par des laboratoires pharmaceutiques comme Novo Nordisk et Lilly, connaît un énorme succès sur les marchés boursiers. Cette semaine, la valeur boursière de Novo Nordisk a dépassé le PIB du Danemark, grâce à l’annonce de l’efficacité de son traitement contre l’obésité, le Wegovy, dans la réduction des risques cardiovasculaires. De même, l’américain Lilly a vu sa valeur boursière grimper avec l’annonce des performances de son traitement Mounjaro. Ces traitements anti-obésité, dérivés d’antidiabétiques qui miment l’action d’hormones intestinales pour provoquer un sentiment de satiété et une digestion plus lente, ont suscité une forte demande mondiale. Cependant, la production ne parvient pas à suivre cette demande croissante. Les deux laboratoires ont annoncé des produits toujours plus efficaces et faciles à prendre pour l’avenir, avec un objectif de passage à des comprimés quotidiens, avec la même efficacité que les coupe-faim injectables. L’efficacité de ces traitements pour la perte de poids ainsi que leurs avantages pour la santé sont reconnus, mais ils peuvent également provoquer des effets secondaires digestifs. Les laboratoires rivalisent pour développer des produits innovants dans ce créneau en pleine expansion.

Les Echos, 11/08

Une bactérie pourrait freiner le paludisme

Des chercheurs ont découvert une souche bactérienne appelée « Tres Cantos 1 » (TC1) en Espagne, qui pourrait jouer un rôle majeur dans la lutte contre le paludisme. Cette bactérie, trouvée dans les intestins de certains moustiques, a la capacité de réduire de 75 % le nombre de parasites responsables du paludisme dans le corps des insectes, ce qui diminuerait leur capacité à transmettre la maladie aux humains. TC1 a montré son efficacité sur les principaux moustiques vecteurs de paludisme et sur différents types de parasites. Les caractéristiques de TC1 laissent penser que ni les moustiques ni les parasites ne pourraient développer une résistance à cette bactérie. De plus, la bactérie nécessite une petite quantité pour coloniser les moustiques, ce qui rendrait son utilisation sûre pour l’environnement. Les chercheurs travaillent maintenant sur la méthode d’inoculation de la bactérie aux moustiques. Cette découverte est d’une importance majeure dans la lutte contre le paludisme, une maladie qui tue des centaines de milliers de personnes chaque année, principalement des enfants. Les méthodes actuelles de lutte, comme les insecticides et les vaccins, ne sont pas infaillibles en raison de la résistance développée par les moustiques et de la protection partielle offerte par les vaccins.

Les Echos, 11/08

En bref

Les autorités prévoient de promouvoir une nouvelle campagne de vaccination contre la Covid cet automne, en particulier pour les groupes vulnérables. Cette campagne sera organisée en parallèle avec la vaccination antigrippale et ciblera les personnes les plus à risque, notamment les personnes de plus de 65 ans, les individus avec des comorbidités, les immunodéprimés, les femmes enceintes, les soignants et ceux en contact avec des personnes fragiles. L’objectif est de renforcer la protection, en particulier contre les formes graves, avant la période hivernale où les virus respiratoires sont plus actifs. Les vaccins à ARN messager, comme Pfizer/BioNTech et Moderna, seront privilégiés pour cette campagne, en ciblant le variant Omicron et la souche XBB.1.5. Ces vaccins adaptés devraient offrir une protection supplémentaire contre les infections symptomatiques, les hospitalisations et les décès. L’efficacité des vaccins décline avec le temps, d’où l’importance de ces doses de rappel.

Le Parisien, 11/08