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VIH : nouvelle thérapie – Covireivac – Précarité et risques de développer des handicaps

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VIH : feu vert pour une nouvelle thérapie par injection

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a donné, le 16 octobre, son feu vert à une thérapie par injection contre le VIH, une première qui pourrait changer la vie de millions de personnes atteintes du sida ou séropositives. Le cocktail de deux antirétroviraux (ARV) peut être injecté mensuellement ou tous les deux mois, remplaçant une prise quotidienne de cachets pour contenir l’infection au VIH, a indiqué l’Agence dans un communiqué, soulignant que ces deux ARV étaient les « premiers » à avoir une action de « longue durée », sous forme d’injection. « Cela signifie qu’au lieu de pilules quotidiennes, les patients reçoivent des injections intra-musculaires tous les mois ou tous les deux mois », précise le communiqué. La recommandation d’autorisation de commercialisation de cette thérapie doit maintenant être approuvée par la Commission européenne avant sa mise sur le marché dans les 27 Etats membres de l’Union. Le nouvel ARV, un cocktail de rilpivirine et de cabotegravir – commercialisés sous les noms de Rekambys et de Vocabria – permet de « bloquer la capacité du virus à se répliquer », selon l’Agence.

AFP,16/10

En bref

25 000 personnes se sont portées volontaires pour participer, en France, à des essais cliniques sur la recherche d’un vaccin contre le Covid-19. Elles se sont inscrites sur la plateforme Covireivac, gérée par l’Inserm. En dix jours, plus de 1 000 volontaires ont répondu à l’appel de l’Inserm pour tester de nouveaux vaccins contre le coronavirus au CHU de Toulouse. Le Centre d’investigation (CIC) du CHU de Toulouse devrait tester plusieurs candidats vaccins dans les prochains mois. « Pour chaque programme vaccinal, on va recruter entre 100 et 300 personnes », explique Claire Thalamas, médecin responsable du CIC de Toulouse.

JDD – La Newsletter du matin, 16/10, Francebleu​.fr, 19/10

Plus de 30 000 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés jeudi 15 octobre, soit un doublement en quinze jours. Du 5 au 11 octobre, le nombre de nouveaux cas a bondi de 53 %, selon Santé publique France, soit 122 000 cas, dont 118 000 en métropole. « Si la dynamique de l’épidémie se poursuit, il est estimé que le nombre hebdomadaire de nouveaux cas confirmés de Covid-19 aura doublé dans 15 jours et que le nombre hebdomadaire de nouveaux patients admis à l’hôpital aura doublé dans 26 jours », écrit Santé publique France dans son bilan hebdomadaire. Le Monde souligne que, malgré les efforts des brigades de l’Assurance Maladie, la plupart des chaînes de contamination ne sont pas détectées, et le nombre de clusters est sous-estimé.

Le Monde, 17/10, Les Echos, 19/10

Selon Jean-François Ravaud, directeur de recherche émérite à l’Inserm, les enfants issus de milieux précaires auraient plus de risques de développer des handicaps. « Toutes les études montrent qu’il y a bien une relation entre la situation socio-économique des parents et la prévalence des déficiences chez les moins de 20 ans. Nous avons notamment montré qu’en France, un enfant d’ouvrier a deux fois plus souvent une déficience qu’un enfant de cadre », souligne-t-il. « Lorsqu’on regarde le niveau de diplôme des parents, supposé acquis avant la naissance des enfants, on constate que la prévalence des déficiences chez ces derniers est plus importante chez les moins diplômés. Cela prouve que le milieu social de la famille influe bien sur cette prévalence. Les enfants ne sont pas égaux face aux risques de déficiences. Il est plus élevé dans les familles défavorisées », explique-t-il.

Aufeminin​.com, 16/10