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Variole du singe : utilisation d’un vaccin contre la variole humaine approuvée – Écarts de performance dans les tests neurocognitifs selon les nationalités – Le système immunitaire des femmes plus performant face à une infection à la Covid-19 – Maladie de Parkinson – L’obésité, un enjeu sanitaire mondial.

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L’EMA approuve l’utilisation d’un vaccin contre la variole humaine

Vendredi, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé qu’elle approuvait l’utilisation « d’un vaccin contre la variole humaine pour étendre son utilisation contre la propagation de la variole du singe, qui pourrait mériter le niveau d’alerte maximale de l’OMS ». Cette annonce intervient alors que Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, s’est déclaré inquiet quant à l’augmentation des cas : « 15 300 cas recensés dans 71 pays, selon les derniers chiffres des autorités sanitaires des États-Unis (CDC) », rapporte La Tribune. Samedi, le Comité d’urgence de l’OMS a déclenché le plus haut niveau d’alerte de l’organisation. Selon les chiffres de l’OMS, l’Europe serait la région la plus touchée, avec près des trois quarts des cas. L’Espagne est le pays le plus touché au monde avec 3 125 cas, suivi par le Royaume-Uni (2 137) et l’Allemagne (2 110). La France compte actuellement 912 cas. Selon la Direction générale de la santé, 30 000 doses ont été sorties des stocks de vaccins, et plus des deux tiers sont parvenues sur le terrain, ajoute Le Parisien.

La Tribune, 23/07, Le Parisien dimanche, 24/0

Écarts de performance dans les tests neurocognitifs selon les nationalités

Les tests d’évaluation de la cognition sociale sont pour la plupart développés dans des pays occidentaux industrialisés et correspondent à des caractéristiques culturelles spécifiques. Ils sont utilisés en neuropsychologie pour les diagnostics précoces et différentiels. Des chercheurs du laboratoire Lille Neuroscience & Cognition (Inserm, CHU de Lille et université de Lille) ont évalué la pertinence de l’utilisation de ces tests en fonction des nationalités des sujets, rapportent lequotidiendumedecin​.fr. Des écarts de performance ont été relevés selon l’âge, le sexe et l’éducation des participants mais surtout par la nationalité. Les auteurs de l’étude recommandent donc que « les mesures de la cognition, développées dans des contextes spécifiques, ne [soient pas] utilisées dans d’autres cultures sans adaptations ».

lequotidiendumedecin​.fr, 22/07

Lire le communiqué de presse du 19/07/2022 : « Questionner l’application universelle des tests neurocognitifs »

En bref

Selon une récente étude réalisée par une équipe de l’Inserm, du CNRS, de l’université Toulouse III – Paul-Sabatier et du CHU de Toulouse, le système immunitaire des femmes est plus performant face à une infection à la Covid-19. La Croix indique que ces résultats « ouvrent la voie à de nouvelles pistes dans la recherche des gènes de l’immunité présents sur le chromosome X et susceptibles d’être surexprimés chez les femmes ».

pourquoidocteur​.fr, doctissimo​.fr, 22/07

Reprise du communiqué de presse du 07/07/2022 : « Mieux comprendre les différences d’immunité entre les femmes et les hommes face à la Covid-19

Grâce à l’IRM quantitative, des scientifiques de l’Université hébraïque de Jérusalem ont découvert des anomalies spécifiques dans le cerveau des patients atteints de la maladie de Parkinson à un stade précoce, soit moins de quatre mois après le diagnostic, rapporte pourquoidocteur​.fr. Cette découverte permettra un diagnostic précoce et précis de la maladie, ajoute le site, qui rappelle que selon l’Inserm : « les patients restent asymptomatiques jusqu’à ce que 50 à 70 % des neurones à dopamine soient détruits et que le cerveau ne soit plus en mesure de compenser cette perte ».

pourquoidocteur​.fr, 24/07

L’obésité, parfois nommée le « mal du siècle », est devenue un enjeu sanitaire mondial, tuant plus d’êtres humains que l’insuffisance pondérale dans la plupart des pays. En France, 10 % de la population est concernée, mais « tout le monde n’a pas les mêmes armes face à cette maladie », écrit Usbek & Rica qui revient sur les différentes théories qui ont tenté d’expliquer cette maladie. Aujourd’hui, on sait que la génétique joue une part essentielle dans celle-ci, mais la science essaie encore de comprendre pourquoi.

Usbek & Rica, 01/07