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Variole du singe : reflux de l’épidémie – Fin de vie – Augmenter sa longévité avec un mode de vie sain – Sport sur ordonnance – Le moment de la prise des repas peut affecter la santé mentale – Efficacité du Nutri-Score.

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Variole du singe : reflux de l’épidémie

Le reflux de l’épidémie de variole du singe se confirme. Après quatre semaines de baisse continue du nombre de nouveaux cas au niveau mondial, la circulation virale semble diminuer partout en Europe et en Amérique du Nord, même si la baisse est un peu plus lente en Amérique latine. Le nombre de cas totalisés depuis mai s’élève malgré tout à plus de 57 000, dont 22 morts – les deux tiers en Afrique. La tendance se confirme également en France, où un pic de contamination a probablement été atteint début juillet. « On craignait l’effet de l’été, avec ses grands rassemblements et sa plus grande liberté sexuelle, mais en fait l’explosion de cas n’a pas eu lieu », souligne Brigitte Autran, immunologiste et présidente du comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires. La baisse constatée s’explique par, d’une part, la diffusion rapide des informations concernant cette maladie et l’adoption des gestes barrières (isolement, auto-examen…) dans la population à risque ; et d’autre part, la mise en place d’une vaccination préventive début juillet. « Le facteur qui a le plus joué, c’est le changement des comportements, explique Yannick Simonin, virologue de l’Inserm à l’université de Montpellier. Le virus monkeypox se transmettant moins facilement que celui du Covid-19, les efforts de modifications comportementales sont d’autant plus payants. »

Lemonde​.fr, 14/09

Fin de vie : le Comité national d’éthique ouvre la voie à un changement législatif

Dans un texte rendu hier, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a ouvert la voie à un changement législatif dans les prochains mois autorisant l’aide à mourir, sous réserve de conditions strictes. A l’issue d’un travail de plus d’un an et demi, le président du CCNE, Jean-François Delfraissy, et les deux rapporteurs, Alain Claeys et Régis Aubry, ont expliqué mardi leur avis. Les « sages » rappellent qu”« en dépit de ces limites, le cadre juridique actuel est satisfaisant lorsqu’un pronostic vital est engagé à court terme… En revanche, certaines personnes souffrant de maladies graves et incurables, provoquant des souffrances réfractaires dont le pronostic vital n’est pas engagé à court terme mais à moyen terme ne rencontrent pas de solution toujours adaptée ». Multipliant les précautions de langage, se retranchant derrière un contexte – « si le législateur venait à s’emparer de cette question » -, le CCNE considère qu’« il existe une voie pour une application éthique d’une aide active à mourir, à certaines conditions strictes, avec lesquelles il apparaît inacceptable de transiger ». Emmanuel Macron a, lui, annoncé le lancement d’une convention citoyenne sur le sujet.

Libération, La Croix, 14/09

En bref

Science​-et​-Vie​.com explique qu’il est possible d’augmenter sa longévité avec un mode de vie sain. Jean-Marie Robine, épidémiologiste et démographe à l’École pratique des hautes études, à Paris, et spécialiste de la longévité humaine, assure que « la génétique a une contribution relativement modérée dans les variations de longévité entre individus ». L’activité physique, une alimentation adaptée et les autres mesures d’un mode de vie sain protègent de la mort prématurée en réduisant le risque de survenue de plusieurs maladies chroniques potentiellement mortelles, dont les cancers et les maladies cardio-vasculaires, d’après Santé publique France. « Les aliments dont il faut augmenter la consommation, comme les fruits et légumes, le poisson, les fruits à coques, ou encore les produits transformés notés A ou B par le NutriScore, sont riches en différents composés protecteurs contre les maladies chroniques (fibres, antioxydants, vitamines, oméga 3, protéines, etc.) (…) », souligne Mathilde Touvier, directrice de l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle de l’Inserm, à Bobigny (Seine-Saint-Denis).

Science​-et​-Vie​.com, 13/09

La Haute autorité de santé (HAS) a présenté, mardi 6 septembre, des travaux visant à inciter les professionnels de santé à prescrire plus d’activité physique. François Carré, cardiologue et médecin du sport au CHU de Rennes, suggère même de préciser la « posologie » : nombre de séances par semaine, durée, en s’adaptant au patient et à la pathologie. La HAS a publié un nouveau guide de consultation et de prescription d’activité physique chez l’adulte, de nouvelles fiches d’aide à la prescription par pathologie et des guides de connaissances.

Le Monde, édition Science et Médecine, 14/09

Une étude, publiée dans la revue américaine PNAS, montre que le moment de la prise des repas peut affecter la santé mentale notamment les niveaux d’humeur liés à la dépression et à l’anxiété. « Nos résultats démontrent que le moment de la prise alimentaire constitue une nouvelle stratégie pour minimiser la vulnérabilité de l’humeur chez les personnes souffrant d’un désalignement circadien, comme les travailleurs de nuits, les personnes souffrant de décalage horaire ou de troubles du rythme circadien », a déclaré Frank A. J. L. Scheer, coauteur de l’étude et professeur en médecine à la Brigham Young University. Pour mener ces recherches, les scientifiques ont recruté 19 personnes dont 12 hommes et 7 femmes d’un âge moyen de 26,5 ans. L’équipe a constaté que prendre ses repas la nuit favorisait l’apparition de symptômes dépressifs et anxieux.

MarieClaire​.fr, 14/09

Les experts du Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne ont comparé l’efficacité de différents logos nutritionnels. Leurs conclusions apparaissent très favorables à la généralisation du Nutri-Score, indique Quechoisir​.org. « Les logos interprétatifs les plus simples et dotés d’un code couleur semblent les plus à même de répondre au besoin d’information des consommateurs », a conclu le rapport du CCR de la Commission européenne. Le Nutri-Score coche toutes les cases : à la fois interprétatif (il attribue une note en fonction des quantités de nutriments présents dans un produit), basé sur un code couleur (de vert à rouge) et extrêmement simple (puisqu’il prend la forme d’une lettre allant de A à E). L’Europe doit choisir, d’ici à la fin de l’année, le logo qu’elle rendra obligatoire sur l’ensemble des emballages alimentaires.

Quechoisir​.org, 14/09