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Un test sanguin pour identifier la maladie de Parkinson – Covid-19 : plan d’action face aux Covid longs, accélération de la circulation du virus, faible risque de transmission au bébé pendant la grossesse – Dépression – Grand Défi Biomédicaments – Cannabis thérapeutique.

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Une simple prise de sang pour détecter la maladie de Parkinson ?

Une équipe de recherche de l’Inserm vient de développer un test sanguin permettant d’identifier précocement la maladie de Parkinson. Sabrina Boulet et Florence Fauvelle, deux chercheuses à l’Institut des neurosciences de Grenoble, qui ont travaillé sur « des modèles animaux qui miment spécifiquement » les stades précoces de la maladie, ont constaté des modifications au niveau du métabolome, les mêmes que celles retrouvées chez les patients qui souffrent d’un stade avancé de la maladie de Parkinson. Pour les chercheuses, « l’identification de caractéristiques métabolomiques communes à tous ces échantillons a contribué à définir un biomarqueur comprenant plusieurs composés spécifiques, qui permet de discriminer les personnes avec un diagnostic de maladie de Parkinson de personnes non atteintes, et ce avec une précision de 82,6 % ». Ces résultats sont tellement encourageants qu’elles ont déposé un brevet. Si le test sanguin « était validé, on peut imaginer que ce biomarqueur pourrait être utilisé en pratique clinique de routine, pour diagnostiquer les personnes suspectées d’être atteintes ou qui ont un risque élevé de développer la maladie ».

Doctissimo​.fr, 18/03

Lancement d’un plan d’action face aux Covid longs

Contre le fléau des Covid longs, symptômes qui persistent au-delà d’un mois après l’infection, même chez des jeunes en bonne santé, le gouvernement lance un plan d’action : la création de 130 cellules de coordination pour améliorer l’accès aux soins et un budget de 20 millions d’euros. En plus de ces 20 millions destinés au réseau de prise en charge, le ministère va investir 10 millions d’euros dans la recherche sur le Covid long spécifiquement. Une étude de Santé publique France, attendue à la fin du trimestre, devra mettre de l’ordre dans les statistiques instables et préciser le nombre de patients avec des séquelles à retardement. Selon les estimations, ils représenteraient 10 % des contaminés. « Depuis le début de l’épidémie, environ 1 million de personnes ont eu ces symptômes, dont certains ont guéri entre-temps », avance le cabinet du ministère de la Santé. L’infectiologue Dominique Salmon, à l’Hôtel-Dieu, à Paris, tente de trouver des raisons des Covid longs : « Des fragments viraux peuvent persister dans l’organisme et exciter le système immunitaire. Autre explication possible, les patients n’auraient pas un bon système de défense contre le virus, ou une inflammation prolongée. Beaucoup de femmes sont touchées, voilà pourquoi on pense aussi à des facteurs hormonaux ou génétiques. »

Lexpress​.fr, 18/03, Aujourd’hui en France, 21/03

En bref

Si le nombre d’hospitalisations dans l’Hexagone se stabilise après une légère hausse, « le R‑effectif [le taux de reproduction du virus], supérieur à 1, confirme l’accélération de la circulation du Sras-COV‑2 », indique Santé publique France dans son bilan du 17 mars. On compte désormais 78 911 cas positifs par jour en moyenne, soit 35 % de plus qu’il y a une semaine. « Il ne s’agit pas d’une sixième vague, mais bien d’un rebond de la 5e », assure Yannick Simonin. Outre la plus forte contagiosité de BA.2, désormais majoritaire dans le pays, le virologue à l’université de Montpellier associe cette reprise à trois facteurs : des températures encore fraîches et propices à la circulation virale, le retour des vacances scolaires, et surtout le relâchement des mesures barrières depuis la fin du mois de février. Pour le conseil scientifique cependant, cette reprise devrait être transitoire et la situation devrait s’améliorer « à partir de la fin avril » grâce au réchauffement printanier.

La Croix, 21/03

La Covid-19 est peu transmise au bébé pendant la grossesse, révèlent des chercheurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’université de Birmingham (Royaume-Uni) dans le British Medical Journal. Reprenant plus de 470 publications scientifiques concernant près de 29 000 mères infectées par le Sars-CoV‑2, ils montrent que la transmission in utero, durant la délivrance ou aussitôt après, est possible mais reste peu probable. « Le taux global de positivité du Sars-CoV‑2 chez les bébés nés de mères infectées est faible » (inférieur à 2 %), écrivent les auteurs, et plus encore si on se limite à l’exposition au virus durant l’accouchement et immédiatement après (moins de 1 %).

Le Figaro, 21/03

Passer plus de temps chez soi est synonyme de symptômes plus graves de dépression, révèle une étude publiée dans la revue scientifique JMIR mHealth et uHealth par des chercheurs du King’s College de Londres. Ce travail a consisté à étudier l’association entre le temps passé à la maison et la gravité des symptômes dépressifs chez les personnes atteintes d’un trouble dépressif majeur (TDM), une condition qui se caractérise par une perte de plaisir et une humeur triste soutenue pendant plusieurs semaines. Les chercheurs ont recueilli des données auprès de 164 participants atteints de TDM confirmé.

Yahoo !, 18/03

Quatre acteurs de l’Université d’Evry Paris-Saclay et du Génopôle, – les laboratoires ART-TG, Cithera, I‑Stem et la société Yposkesi – sont arrivés lauréats du « Grand Défi Biomédicaments ». Cet appel à projets vise à aider des innovations technologiques dans le secteur du médicament. Lancé par l’Etat, il entend financer des projets qui associent acteurs privés et publics autour de la production de biomédicaments (biothérapies innovantes, thérapie génique ou thérapie cellulaire, pour les maladies rares). Ce concours a été initié dans le cadre du plan « Innovation Santé 2030 ». Il est doté de 800 millions d’euros pour cette mission. Le laboratoire Cithera (adossé à l’Unité Inserm 1310) a été sélectionné pour un projet innovant de bioproduction de cellules souches à visées thérapeutique.

LesEchos​.fr, 18/03

Selon une étude publiée dans la revue JAMA Network Open, pour une minorité de patients, l’usage du cannabis thérapeutique pourrait entraîner des troubles sans améliorer leurs symptômes. D’après les scientifiques, ceux qui étaient le plus à risque étaient les individus qui utilisaient le cannabis thérapeutique pour soulager leur anxiété ou de la dépression. « On dit souvent que la marijuana médicale peut traiter la douleur, l’insomnie, l’anxiété et la dépression, mais il n’y a aucune preuve scientifique pour étayer ces affirmations, estime Jodi Gilman, l’une des auteurs. Nous avons appris qu’il peut y avoir des conséquences négatives liées à l’utilisation de cannabis thérapeutique. Les personnes souffrant de douleurs, d’anxiété ou de dépression n’ont signalé aucune amélioration. En revanche, celles qui souffraient d’insomnie ont eu un meilleur sommeil avec le cannabis thérapeutique. »

Pourquoidocteur​.fr, 20/03