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Un perturbateur endocrinien altère l’émail des dents des enfants – Covid-19 : reprise épidémique en Europe – Accélérer la politique d’innovation ouverte où Recherche publique et privée travaillent ensemble pour une industrie pharmaceutique européenne souveraine.

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Un perturbateur endocrinien altère l’émail des dents des enfants

Des chercheurs de l’Inserm, de l’Université Paris Cité et de Sorbonne Université, au sein du Centre de Recherche des Cordeliers, en collaboration avec le CNRS, ont voulu explorer les effets potentiels du DEHP, un perturbateur endocrinien, sur la minéralisation des dents des enfants. Ce perturbateur endocrinien, qui appartient à la famille des phtalates, peut encore, malgré les réglementations et les interdictions, être présent dans de nombreux dispositifs médicaux et notamment les équipements dans les unités de soins intensifs en néonatalogie. Dans une étude menée sur les souris, dont les dents ont la particularité d’être en croissance continue, et qui représentent le modèle expérimental idéal pour l’étude d’une denture en développement, les chercheurs montrent qu’après 12 semaines d’exposition journalière au DEHP (à dose très faible ou plus élevée), des défauts ont été repérés sur les incisives des rongeurs. Moins minéralisées et moins dures (comme les dents des enfants), les dents des souris exposées traduisaient une altération de la qualité de l’émail d’autant plus importante que le niveau d’exposition au DEHP était élevé. Les scientifiques ont par ailleurs comparé l’impact de l’exposition selon le sexe de l’animal et ont observé une susceptibilité plus importante chez les mâles.

Topsante​.com, 22/06

Lire le communiqué de presse du 22/06/2022 : « Même à faibles doses, l’exposition au perturbateur endocrinien DEHP altère le développement des dents »

Covid-19 : reprise épidémique en Europe

Depuis quelques semaines, de nombreux pays européens sont confrontés à une nouvelle accélération des contaminations, portées par de nouveaux sous-variants d’Omicron. Certains pays ont déjà annoncé de nouvelles mesures, comme l’obligation de porter des masques dans les transports publics en Italie. Comme toute l’Europe de l’Ouest, la France doit faire face à une septième vague de Covid-19 avec, en moyenne, 50 000 nouvelles infections par jour, soit 50 % de plus en une semaine. « C’est très clairement une reprise épidémique », affirme Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale à Genève. « Quand on regarde la hausse des contaminations et l’évolution des autres indicateurs, comme les hospitalisations, on est bien en présence d’un rebond épidémique », confirme Yannick Simonin, virologue à l’Inserm et à l’université de Montpellier. Les épidémiologistes pointent l’importance du port du masque, de la dose de rappel vaccinale, mais aussi de l’amélioration de la qualité de l’air. Cette reprise épidémique est liée à deux effets : d’une part au « déclin immunitaire » de la population qui voit les effets de la protection liée à une infection ou une dose de vaccin décroître avec le temps, d’autre part, à l’arrivée de nouveaux sous-lignages d’Omicron, BA.4 et surtout BA.5, qui se propagent rapidement. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a appelé les pays européens à « rester vigilants », en maintenant des systèmes de tests et de surveillance.

La Croix, La Tribune, Radiofrance​.fr, 23/06

En bref

Dans une interview accordée à La Tribune, Olivier Laureau, directeur général des Laboratoires Servier, revient sur le scandale du Médiator, dont un nouveau procès aura lieu en 2023, et les conséquences pour le groupe. Il présente également notamment sa vision sur les conditions à réunir pour mettre en place une industrie pharmaceutique européenne souveraine. Il indique : « Il faut selon moi accélérer notre politique d’innovation ouverte où Recherche publique et privée travaillent davantage ensemble. Il doit y avoir plus de proximité entre les deux. Raison pour laquelle notre institut de R&D à Saclay sera extrêmement ouvert avec notamment comme partenaire le CNRS, l’Inserm, le CEA mais aussi Gustave Roussy. Il faut croire aux partenariats ».

La Tribune, 23/06