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Trois essais de vaccins contre le Covid-19 – Microbiote – Cancer – Généthon

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Trois essais de vaccins contre le Covid-19 bientôt organisés en France

Trois essais de vaccins contre le Covid-19 devraient démarrer en France à partir de la mi-décembre sur 2.200 volontaires recrutés par l’intermédiaire d’une plateforme spécialement mise en place cet automne, a indiqué hier l’Inserm. « On est prêt, on attend d’avoir les autorisations », a déclaré lors d’une conférence de presse en ligne Odile Launay, infectiologue à l’hôpital Cochin (AP-HP) à Paris et coordinatrice de cette plateforme, Covireivac. Deux de ces essais seront des essais de phase 3, c’est-à-dire la phase la plus avancée : ils concernent le vaccin du laboratoire Janssen (filiale de Johnson & Johnson) et celui développé par la firme AstraZeneca et l’université d’Oxford. Ces deux essais porteront sur 1.000 volontaires chacun à partir de mi-décembre, sous réserve des autorisations nécessaires (de l’ANSM et d’un Comité des protections des personnes). Ils font déjà l’objet d’essais de phase 3 sur des dizaines de milliers de volontaires dans d’autres pays. Le troisième essai concerne un des vaccins les plus avancés dans son élaboration, celui du laboratoire américain Moderna. Il est évalué en phase 3 sur 30.000 personnes aux Etats-Unis, mais l’essai français se fera à moins grande échelle, en phase 2 et sur 180 volontaires, à partir de fin décembre ou début janvier. Le but n’est pas d’évaluer son efficacité à grande échelle, mais d’examiner « de façon beaucoup plus fine », sur des critères ciblés, la réponse immunitaire provoquée par ce vaccin, a expliqué la Pr Launay.

AFP, Liberation​.fr, 02/12, France Culture, 03/12

Lire le communiqué de presse du 02/12/2020 : « Trois premiers essais cliniques vaccinaux prévus à partir du mois de décembre via la plateforme COVIREIVAC de l’Inserm »

En bref

Dans son Hors-Série consacré au « système digestif. Comprendre – soigner – prévenir », le mensuel GEO a rencontré cinq pionniers dans leur domaine, qui résument leurs travaux pour « connaître et soigner les méandres du système digestif ». Parmi ces pionniers, figure le Pr Karine Clément, directrice de l’unité de recherche Inserm Nutriomique (Paris). Elle a lancé en 2006 une étude pour analyser le microbiote de patients obèses. Elle a observé qu’ils avaient une flore moins abondante et moins variée que la normale, et qu’il y avait un excès de bactéries dites « pro-inflammatoires ». Elle a constaté que la qualité de la flore intestinale influence le poids.

GEO, Hors-Série, 01/12

Dans un entretien accordé au Figaro, le président de la Fondation ARC, Claude Tendil, estime que le Covid-19 a fait passer le cancer au second plan, alors qu’il reste de loin la première cause de mortalité en France. Il déplore : « Le cancer, un enjeu majeur avec des moyens mineurs ». Il souligne : « Il y a vingt ans, on guérissait 50 % des cancers ; aujourd’hui, on est monté à 60 %. L’objectif est d’atteindre 65 % en 2025. Si on mobilisait plus de ressources, on pourrait aller plus vite ». Selon lui, « la France a des chercheurs de très haut niveau qui ne trouvent pas le soutien que leur talent mériterait. Face à la complexité administrative, certains préfèrent s’en aller ».

Le Figaro, 03/12

Le Parisien se penche sur le laboratoire du Téléthon, qui « en trente ans », « a révolutionné la recherche ». Le journal explique qu’aujourd’hui, les premiers traitements pour lutter contre des maladies rares sortent du Généthon. « Nous venons d’avoir l’autorisation pour les essais cliniques sur la myopathie de Duchenne », se félicite Frédéric Revah, directeur du Généthon, le laboratoire créé en 1990 par l’AFM (association française contre les myopathies) Téléthon, dont l’édition 2020 commence demain. D’ici quelques semaines, dans cet immeuble d’Evry-Courcouronnes (Essonne) où travaillent 220 salariés, un nouveau traitement sera testé contre cette maladie génétique qui provoque une dégénérescence progressive des muscles. Au Généthon, une vingtaine d’autres sont en phase de test ou prétest pour soigner des maladies du sang, du foie, des muscles.

Le Parisien, 03/12