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Traitement de l’hypercroissance dysharmonieuse – Progression des contaminations au Covid-19 – Enquête dans des Ehpad – Droit à l’oubli après un traitement du cancer.

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Hypercroissance dysharmonieuse : des résultats encourageants autour d’un traitement testé sur deux nourrissons

Une équipe composée de chercheurs de l’Inserm, de l’AP-HP, de l’Université de Paris, à l’Institut Necker-Enfants malades a communiqué les résultats encourageants d’un traitement sur deux nourrissons atteints de syndromes d’hypercroissance dysharmonieuse, grâce à un traitement déjà utilisé pour soigner certains cancers. Il s’agit de maladies génétiques rares associées à une mutation du gène PIK3CA. « Les résultats du traitement de ces deux nourrissons sont encourageants car ils montrent une amélioration de l’ensemble des paramètres que ce soit cliniques, biologiques ou encore radiologiques », indique le communiqué. Ces deux nourrissons, une fille de 8 mois et un garçon de 9 mois au début du traitement, ont été traités par Alpelisib, une molécule utilisée contre certains cancers, sur une durée d’un an. Leurs symptômes comprenaient des malformations extrêmes des vaisseaux sanguins, une anémie, une croissance excessive asymétrique des membres et des doigts, ainsi que, dans le cas du garçon, une croissance excessive d’un hémisphère cérébral (hémimégalencéphalie) associée à des crises d’épilepsie. Douze mois de traitement ont permis de faire cesser les spasmes épileptiques du garçon et de réduire le nombre de malformations vasculaires de la fille. La diminution considérable du volume de sa jambe droite lui a permis de se tenir debout et de réussir à marcher avec de l’aide. L’anémie s’est corrigée chez les deux enfants dans les suites de l’introduction du traitement.

France Info, Francetvinfo​.fr, 26/01

Lire le communiqué de presse du 26/01/2022 : « Amélioration de la santé de deux nourrissons atteints de formes sévères de syndromes d’hypercroissance dysharmonieuse »

En bref

Le nombre de contaminations quotidiennes au Covid-19 continue son incroyable progression et dépasse désormais les 360 000 (calculé sur une moyenne de sept jours glissants). Le niveau d’hospitalisations atteint celui d’avril 2021 et alors que les admissions quotidiennes en réanimation diminuaient, elles marquent maintenant un plateau élevé, avec environ 290 patients pris en charge dans ces services chaque jour. « Nous sommes à des niveaux de circulation jamais mesurés pour aucun virus », note Bruno Canard, virologue à l’université Aix-Marseille et directeur de recherche CNRS. Selon l’OMS, près de 60 % de la population européenne devrait ainsi avoir été contaminée d’ici le mois de mars sans que les services hospitaliers n’aient eu à subir des pressions comparables aux vagues précédentes. Les scientifiques sont désormais globalement d’accord pour considérer que ce seuil de 60 % ralentira à l’avenir fortement la propagation du virus, mais ne sera pas suffisant pour l’empêcher complètement et arriver à l’immunité collective.

Le Figaro, 27/01

Le journaliste indépendant, Victor Castanet, publie une enquête dans « Les Fossoyeurs » (Editions Fayard) dans laquelle il dénonce les méthodes du groupe Orpéa, leader mondial des Ehpad. Dans un entretien à La Croix, il explique : « J’ai été alerté par des salariés du groupe. Ils m’ont raconté des dysfonctionnements : des carences en personnel et des rationnements en nourriture et en produits de santé (couches, biscottes…). Je me suis dit que si cela se produisait dans un établissement aussi luxueux que celui-là [au moins 6 000 € pour une chambre d’entrée de gamme], il fallait que j’aille vérifier la situation ailleurs. Petit à petit, j’ai commencé à enquêter partout en France. Et à chaque fois on m’a raconté les mêmes dysfonctionnements, la même pénurie de personnel, les mêmes rationnements alimentaires ». Il déplore « une forme de maltraitance institutionnelle » dans des Ehpad.

La Croix, 27/01

Céline Lis-Raoux, la fondatrice de l’association RoseUp, qui informe, accompagne et défend les droits des femmes malades de cancer, publie une tribune dans Le Monde intitulée « Le droit à l’oubli après un traitement du cancer, un engagement d’Emmanuel Macron qui reste à honorer ». Le vote d’un amendement par le Sénat, le 26 janvier, visant à généraliser le droit à l’oubli pour les malades du cancer cinq ans après la fin de leurs traitements serait l’occasion pour le président d’enfin tenir sa promesse de campagne, interpelle Céline Lis-Raoux.

Le Monde, 27/01