Création d’une application pour détecter le virus Zika dans le sang
Une équipe de chercheurs de l’université de l’Illinois Urbana-Champaign (États-Unis) a mis au point un test pour détecter le virus Zika, sans passer par un laboratoire, réalisable grâce à son smartphone. Ce test se présente sous la forme d’une cartouche microfluidique à deux étages qui contient les réactifs nécessaires à la détection du virus, ainsi que d’un appareil que l’on peut directement connecter à son smartphone. Une fois que le patient a ajouté une goutte de sang, un ensemble de produits chimiques décompose les virus et les cellules sanguines en cinq minutes. Une deuxième série de produits chimiques augmente ensuite le matériel génétique viral et le liquide à l’intérieur de la cartouche devient vert vif en cas de diagnostic positif. Au total, la réalisation du test dure 25 minutes. Par ailleurs, les chercheurs développent en ce moment des dispositifs similaires pour détecter simultanément d’autres virus transmis par les moustiques tigres. (pourquoidocteur.fr, 01/08)
Le point sur la variole du singe
La Croix fait un point sur la progression de la variole du singe face à l’inquiétude grandissante autour de la maladie, suite à deux décès survenus en Espagne. Les personnes immunodéprimées et celles porteuses de comorbidités sont les plus à risque en Europe. L’OMS estime la mortalité de la variole du singe entre 3 % et 6 %. Toutefois, ces chiffres dépendent de l’accès aux soins et de l’état de santé du malade. Par ailleurs, l’OMS rappelle que la variole du singe se transmet par le contact de lésions chez les malades ou même d’objets contaminés, comme le linge de lit. Si la maladie circule beaucoup dans la communauté LGBTI, elle peut toucher tout le monde. En outre, les autorités sanitaires devront se prononcer sur la question de l’accélération de la vaccination dans les prochaines semaines. Pour l’instant, la vaccination est conseillée « aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, aux personnes trans multipartenaires, aux personnes en situation de prostitution, et aux professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle », selon les autorités françaises. (La Croix, 02/08)
En bref
La Tribune indique, qu’en mars dernier, une équipe américaine a implanté sur une patiente un pavillon d’oreille biologique imprimé en 3D. Fabriquée par la biotech américaine 3DBio Therapeutics, l’implant a été imprimé avec des cellules de cartilage de la patiente. Lagreffe visait à corriger la malformation congénitale d’une des oreilles due à ce qu’on appelle la microtie. (La Tribune, 02/08)
Un nouveau site d’information dédié à la prévention, la détection et l’intervention la plus précoce possible des troubles psychiques émergents chez les jeunes ouvrira en septembre : santepsyjeunes.fr. Ce site est le fruit d’un travail collaboratif d’experts du réseau Transition en lien avec les membres de l’association La Maison Perchée dans le cadre du projet de Recherche Hospitalo-Universitaire PsyCARE, totalement consacré à l’intervention précoce en santé mentale. (lequotidiendumedecin.fr, 01/08)
