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Téléphone au volant – Sport et gestes de premier secours – Lancement du Paris Saclay Cancer Cluster – Des leurres lipidiques pour lutter contre l’obésité – Plateforme Orgapred – Covid-19 : Nouveau projet de recherche de l’Institut Imagine

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Le téléphone au volant, un danger mal mesuré

L’AFP explique que, devenu incontournable au quotidien, le téléphone portable a également envahi l’habitacle des voitures, mais son usage au volant, dangereux, est largement répandu et imparfaitement mesuré dans les statistiques de l’accidentalité routière. Selon le baromètre Axa Prévention 2020, 69 % des conducteurs interrogés utilisent leur téléphone en conduisant, une part qui a plus que triplé par rapport à 2004 (22 %), bien avant la généralisation des « smartphones ». Selon une étude américaine menée en 2009 par le Virginia Tech Transportation Institute (VTTI), écrire un message au volant multiplie par 23 le risque d’accident. Il l’est par quatre si l’on téléphone, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans son bilan 2020, l’Observatoire national de la sécurité routière (ONISR) estime que la voiture d’un conducteur à l’attention « diffuse » (temps de réaction de 2 secondes) met, à 130 km/h, 54 mètres de plus à s’arrêter que celle d’un conducteur concentré (0,5 sec). Selon une étude de 2011 de l’université Gustave-Eiffel et de l’Inserm, « téléphoner avec ou sans kit mains libres conduit au même niveau de risque, de par la composante cognitive et auditive de l’action ».

AFP, 04/02

Mort subite chez les sportifs : efficacité des gestes de premier secours

Une étude du Centre d’expertise de la mort subite (AP-HP – Inserm – Université de Paris), publiée dans le Journal of the American College of Cardiology, montre que le massage et l’usage de défibrillateurs par le grand public ont permis de démultiplier le taux de survie après arrêt cardiaque chez des sportifs. Les chercheurs ont analysé l’issue des arrêts cardiaques dans le milieu sportif en Île-de-France entre 2005 et 2018, au regard de deux paramètres : l’intervention rapide par massage cardiaque d’une personne témoin du malaise et le recours à un défibrillateur automatisé externe (DAE), dont l’usage par le grand public est autorisé depuis 2007. Les résultats révèlent que la survie en cas d’arrêt cardiaque dans un contexte sportif (pendant la session ou dans l’heure qui suit), qu’il soit récréatif ou de compétition, a plus que doublé sur cette période, passant de 28,3 % en 2005 – 2007 à 66,7 % en 2016- 2018. « Les arrêts cardiaques de sportifs qu’on imagine en bonne santé marquent les esprits, mais l’enseignement de cette étude s’applique à toutes les morts subites, y compris celles qui ne surviennent pas pendant une activité sportive, souligne le Pr Éloi Marijon, qui a dirigé l’étude. Ce qu’il faut en retenir, c’est l’impact colossal de la formation au massage cardiaque et du recours au DAE. »

Le Figaro, 07/02

En bref

Paris Saclay Cancer Cluster (PSCC) a été officiellement lancé, vendredi 4 février, à Villejuif (Val-de-Marne), en présence du ministre de la Santé, Olivier Véran, et de la ministre de la Recherche, Frédérique Vidal. A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer, vendredi, les membres fondateurs du PSCC ont annoncé sa création officielle à l’Institut Gustave Roussy (IGR). La Tribune souligne : « Le PSCC – le futur « Boston de la cancérologie » évoqué par Emmanuel Macron lors de la présentation d’Innovation Santé 2030 – réunit déjà les principaux ingrédients de la recette. Dans le rôle de la recherche académique : l’organisme de recherche médicale Inserm, l’Institut Polytechnique Paris et l’Université Paris Saclay. Acteurs reconnus à l’international, ils sont les viviers de talents qui manquent aux projets industriels ou peinent à monter leur jeune biotech ».

La Tribune, BFM Business, 05/02

Lire le communiqué de presse du 04/02 : L’association Paris Saclay Cancer Cluster annonce sa création officielle et la nomination de ses dirigeants

Les Echos rendent compte de la mise au point de « leurres lipidiques pour lutter contre l’obésité ». Il s’agit d’un spray destiné à tapisser les capteurs gustatifs de la langue de molécules biosourcées, des peptides anorexigènes qui miment le goût du gras sans apporter de calories, testé sur des souris en surpoids, explique le quotidien. Le principe a été mis au point à l’université de Bourgogne et à l’Inserm par le Pr Naim Khan, prix de l’Académie de Médecine 2020 pour ses travaux sur la perception gustative des lipides alimentaires. Protégée par deux brevets internationaux, cette innovation de rupture est à l’origine de la création d’EktaH, à Dijon (Côte d’Or), en juillet 2021. EktaH vient d’annoncer le lancement de sa première étude clinique et vise la commercialisation de son spray en 2025 en France et en 2026 en Europe, en Amérique du Nord et dans les Pays du Golfe. En attendant une levée de 2 millions fin 2022, EktaH va lancer l’étude clinique et cinq recrutements.

Les Echos, 07/02

A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer, vendredi, Francetvinfo​.fr s’est intéressé à la plateforme Orgapred, rattachée à la fois à l’université de Caen, à l’Inserm et au centre caennais de lutte contre le cancer François Baclesse. Les chercheurs y créent des mini-tumeurs cancéreuses pour améliorer les traitements contre la maladie. Avec son équipe, Laurent Poulain, chercheur responsable de la plateforme Orgapred, a eu l’idée d’obtenir des organoïdes de tumeurs. Ces mini-tumeurs permettent aux scientifiques de tester différents traitements pour améliorer la lutte contre tel ou tel cancer. Ces travaux menés sur les tumoroïdes pourraient ainsi permettre de prédire la réponse des patients aux traitements de chimiothérapie ou de mettre en place des études précliniques de validation de nouvelles stratégies thérapeutiques.

Francetvinfo​.fr, 04/02

Au moins 200 millions de filles et de femmes ont subi une mutilation sexuelle dans le monde. Mais cette estimation est sous-évaluée, a alerté l’Unicef lors de la 10e Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations, hier, car elle se limite aux 31 pays où cette forme extrême de violence est étudiée (Afrique, Moyen-Orient et Asie), alors qu’elle existerait dans une vingtaine d’autres Etats. Dix ans après que l’ONU s’est prononcée pour son éradication à l’horizon 2030, le bilan est peu reluisant. Certes une fille a 30 % de moins de risque de subir des mutilations qu’il y a trente ans, note l’Unicef. Mais, il faudrait des progrès « au moins dix fois plus rapide » pour les éliminer avant la fin de la décennie.

La Croix, 07/02

Un quart des formes graves de Covid-19 s’explique par des variants génétiques ou des particularités du système immunitaire, expliquent Les Echos. L’Institut Imagine lance un nouveau projet de recherche pour approfondir les connaissances sur ces facteurs de risque. Dès les premiers mois de l’épidémie de Covid-19, le chercheur Jean-Laurent Casanova et ses équipes de l’Institut des maladies génétiques Imagine ont créé, avec d’autres scientifiques hors de France – notamment ceux du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) aux Etats-Unis -, un consortium international appelé « Covid Human Genetic Effort ». Et, Imagine vient d’être désigné lauréat de la 5e vague d’appel à projets de recherche hospitalo-universitaire en santé pour son projet Coviféron, qui bénéficiera d’un financement de 10 millions d’euros.

Les Echos, 07/02