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Retour de la poliomyélite – Variole du singe : le chien contaminé n’a pas développé la maladie – Détecter les troubles psychiques – Décès au travail soupçonnés d’être en lien avec les canicules – Risques de pénurie de certains médicaments essentiels : bicarbonate de sodium.

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L’inquiétant retour de la poliomyélite

Malgré les importants progrès de la vaccination contre la poliomyélite à travers le monde, des signes de retour du virus, au Royaume-Uni, en Israël et aux États-Unis, font craindre une épidémie. Le 21 juillet, les États-Unis ont rapporté leur premier cas de poliomyélite depuis près de dix ans. L’homme touché, âgé de 20 ans, réside dans le comté de Rockland, à 48 kilomètres de New York. Il s’était rendu à l’hôpital à la suite d’une paralysie de la jambe. Rapidement diagnostiqué comme étant infecté par le poliovirus, l’agent responsable de la maladie, il souffre toujours d’une paralysie partielle. Il n’était pas vacciné. Sa paralysie résulte d’un fait troublant. Le virus qui l’a frappé dérivait d’un vaccin oral utilisé dans de nombreux pays en développement. Un vaccin contenant un poliovirus rendu inoffensif mais toujours vivant, qui a ensuite muté, parce qu’il s’est multiplié chez de nombreuses personnes non vaccinées.

Le Monde, 19/08

Variole du singe : le chien contaminé n’a pas développé la maladie

Un chien – un lévrier italien de 4 ans – contaminé par la variole du singe a été rapporté par une équipe de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, comme l’indique un texte publié dans The Lancet le 10 août. Il s’agit du tout premier cas de transmission de la variole du singe de l’homme à l’animal, ses propriétaires, un couple d’hommes multipartenaires, s’étant présentés douze jours plus tôt à l’hôpital avec les signes caractéristiques de la maladie. Mais, l’animal n’est pas malade, malgré des lésions. « Nous avons procédé à des investigations complémentaires sur le chien et venons d’avoir le compte rendu du Centre national de référence des orthopoxvirus », souligne Christophe Cordevant, conseiller scientifique à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et coauteur de l’étude de la Pitié-Salpêtrière. Le chien « a bien été porteur du virus mais il n’a pas développé la maladie », résume le chercheur. « Les lésions étaient observables mais elles n’étaient pas dues à la maladie », décrypte Christophe Cordevant, qui accueille ces données comme une « bonne nouvelle », aussitôt transmises à l’OMS. Si le chien avait été infecté et avait excrété du virus, il aurait pu être un nouveau réservoir, contaminer d’autres chiens.

Aujourd’hui en France, 19/08

En bref

Chaque année, la Fondation de France soutient près de 10 000 projets. Parmi les pépites qu’elle mettra en valeur le 4 octobre, La Croix en a choisi quatre. L’association Premiers secours en santé mentale (PSSM) apprend à des non-professionnels à détecter les troubles psychiques. Près de 28 000 « secouristes citoyens » ont été formés à reconnaître les signes de troubles psychiques et orienter les personnes concernées vers des professionnels de santé.

La Croix, 19/08

Les autorités sanitaires françaises ont fait état hier de deux cas supplémentaires de décès au travail soupçonnés d’être en lien avec les canicules de l’été, portant le total à six pour la période. Par ailleurs et d’une manière plus générale, Santé publique France a donné une première évaluation de l’excès de mortalité en juillet en France, l’estimant 20 % supérieur à la normale. Ce chiffre ne distingue toutefois pas les décès spécifiquement liés aux vagues de chaleur et ceux liés au Covid par exemple, notent Les Echos.

Les Echos, 19/08

Alors que le Covid a braqué le projecteur sur les risques de pénurie de certains médicaments essentiels, Lavoisier, l’un des derniers fabricants français de bicarbonate de sodium, envisage d’arrêter sa production. Ce médicament est prescrit en complément d’autres médicaments dans la prise en charge de plusieurs maladies chroniques. En cause, la flambée des coûts du laboratoire : + 33 % pour le gaz, + 20 % pour les flacons, les bouchons et les capsules. « Nous vendons depuis plusieurs mois à perte, ce qui serait normalement interdit par la loi en France », dit Philippe Truelle, PDG de Lavoisier.

Le Figaro, 17/08