Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Passe sanitaire – Fonction cardiaque et état de conscience – Salles de shoot – Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants – Charte de bonnes pratiques en gynécologie – Appendice et longévité – Gastro-entérite.

A+ / A-

Adoption au Parlement de la prolongation du passe sanitaire

L’Assemblée nationale a connu hier de nouvelles passes d’armes sur le projet de loi visant à permettre au gouvernement de recourir au passe sanitaire jusqu’au 31 juillet. Malgré l’hostilité des oppositions, les élus de la majorité devaient autoriser l’exécutif à recourir à ce dispositif jusqu’au 31 juillet 2022, si les circonstances l’exigent. Tout comme ils ont adopté, la veille, l’article 1er du projet de loi de « vigilance sanitaire », qui vise à prolonger jusqu’à cette date le cadre juridique permettant d’instaurer un état d’urgence sanitaire. Avec ce texte, le gouvernement entend garder la possibilité de recourir à des mesures exceptionnelles pour endiguer une éventuelle nouvelle vague de l’épidémie. Il ne s’agit pas « d’étendre l’application du pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022 », a insisté le ministre de la Santé, Olivier Véran, mercredi, mais « de donner la possibilité de le déclencher et de le maintenir si la situation sanitaire l’exige ». Devant la légère reprise de l’épidémie depuis quelques jours, le gouvernement souhaite prolonger l’obligation du passe au-delà de la date butoir du 15 novembre, initialement inscrite dans la loi. « Aujourd’hui, vu la situation, je ne vois pas comment une adaptation pourrait intervenir » à cette échéance, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Il a aussi avancé « une piste qui fait son chemin » : l’obligation d’obtenir une troisième dose de vaccin – pour les plus de 65 ans et les plus fragiles – pour pouvoir continuer à utiliser le passe.

Le Figaro, 21/10

Prédire la sortie du coma de patients grâce à la fréquence cardiaque

Jacobo Sitt et son équipe de l’Institut du cerveau à Paris se sont penchés sur la fonction cardiaque comme potentiel indicateur de l’état de conscience. En effet, comme la fonction cardiaque est elle-même contrôlée par le cerveau, elle pourrait permettre de déterminer quel patient dispose d’une fonction cérébrale suffisante pour reprendre conscience. Les scientifiques ont procédé en trois temps. D’abord, « la fréquence cardiaque de plusieurs volontaires en bonne santé a été enregistrée pendant qu’ils écoutaient un passage de ‘Vingt mille lieues sous les mers’ de Jules Verne ». Le rythme cardiaque de tous les participants était synchronisé. Dans un deuxième temps, « les volontaires écoutaient toujours un même texte, mais l’attention de certains était distraite : ils devaient compter à rebours pendant la lecture », décrivent les auteurs. « Dans ce cas, la synchronisation ne se faisait pas. Une observation qui suggère qu’un engagement dans l’histoire, une compréhension du texte et une conscience de celui-ci sont nécessaires pour que la synchronisation ait lieu. » Enfin, des patients qui souffrent de troubles de la conscience (coma, état végétatif ou état de conscience minimale) ont été soumis aux mêmes tests. « Dans la grande majorité des cas, même sans distraction, leur fréquence cardiaque ne se synchronisait pas sur celle d’individus en bonne santé, attestant du fait que leur engagement et leur compréhension de l’histoire ne sont pas au même niveau que celles des personnes ‘pleinement conscientes” ». A l’exception de deux malades dont « l’un d’eux a récupéré un état de conscience satisfaisant dans les semaines qui ont suivi », révèlent les scientifiques.

Destinationsante​.com, 20/10

En bref

Les députés qui, dès ce jeudi, examinent le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) vont, en fin de semaine, se pencher sur son article 43. Celui-ci prévoit de prolonger de trois ans l’expérimentation des deux seules salles de shoot qui existent en France, à Paris et à Strasbourg. Ce texte qui devrait être voté sans surprise permettra également d’étendre ce dispositif à d’autres villes qui en feront la demande. Plusieurs collectivités se sont d’ores et déjà portées candidates.

Le Figaro, 21/10

« Depuis près d’un mois maintenant, quasiment jour pour jour, nous sommes autour de 4 000 témoignages [de violences sexuelles faites aux enfants], tous modes de communication confondus », a indiqué hier l’ancien juge des enfants, Édouard Durand, co-président de la commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise). « C’est donc un mouvement d’une très grande ampleur », a‑t-il souligné. Sur ces 4 000 témoignages reçus, « près d’une vingtaine de signalements » ont été effectués auprès de l’autorité judiciaire, a‑t-il précisé. La Ciivise s’est déplacé pour la première fois à Nantes hier. Il s’agit d’un premier déplacement national mensuel, pour aller à la rencontre des citoyens et recueillir la parole. Selon une enquête de l’Inserm, 5,5 millions de personnes majeures aujourd’hui ont été confrontées à des violences sexuelles quand elles étaient mineures.

Francetvinfo​.fr, 20/10

En réaction à l’affaire Daraï, du nom du gynécologue accusé de viols, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) publie une charte inédite de bonnes pratiques, signée par toute la profession. Cette charte comporte des règles simples à respecter, comme la demande de consentement de la patiente à être examinée. Parallèlement, un autre travail d’ampleur commence, ce qu’on appelle les « recommandations pour la pratique », véritable bible du praticien. Rédigées par les médecins et patients, elles sont attendues d’ici un an et visent à améliorer la qualité et la sécurité des soins.

Aujourd’hui en France, 21/10

Sciences et Avenir – La Recherche explique, concernant l’appendice, que ce que Darwin décrivait comme un « vestige insignifiant » serait en réalité très important pour la longévité, le système immunitaire et même pour la détection de la maladie de Parkinson. Les dernières découvertes sur l’appendice ouvrent la voie à la réhabilitation de ce petit organe trop longtemps délaissé. Une équipe de l’Inserm et du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) a découvert, dans une étude publiée dans le Journal of Anatomy, que les mammifères qui possèdent un appendice vivent plus longtemps que les autres animaux de même taille.

Sciences et Avenir – La Recherche, 01/11

Reprise du communiqué de presse du 03/08/2021 : » L’appendice n’est pas une structure inutile et serait corrélé à un allongement de la durée de vie »

Selon le réseau Sentinelles, l’épidémie de gastro-entérite a encore gagné du terrain cette semaine, signe que les gestes barrières sont moins respectés. La gastro-entérite sévit particulièrement dans les Hauts-de-France et en PACA depuis maintenant quinze jours. Depuis cette semaine la Normandie est également fortement touchée, ainsi que la Bourgogne et le Sud-Ouest.

Francebleu​.fr, 20/10