Dominique Costagliola reçoit le Grand Prix de l’Inserm 2020
Les prix de l’Inserm ont distingué cette année les scientifiques et médecins engagés dans la recherche sur le Covid-19. Le Grand Prix revient à Dominique Costagliola, une spécialiste du VIH qui se consacre désormais au coronavirus. Le prix « recherche » va à Florence Ader et France Mentré, impliquées dans l’essai Discovery, tandis que le prix conjoint avec l’Office parlementaire des choix scientifiques revient à Yazdan Yazdanpanah, membre du conseil scientifique sur le Covid-19. Le prix international est remis à l’Américain Anthony Fauci. Spécialiste du VIH, Dominique Costagliola, épidémiologiste et biostatisticienne, qui s’est fortement investie dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, se voit donc décerner le Grand Prix de l’Inserm de l’année, indique Le Monde qui brosse son portrait. L’Inserm l’avait déjà distinguée en 2013 avec son « prix Recherche » pour ses travaux sur le VIH. Dès janvier 2020, elle a été impliquée dans le suivi du Covid, au sein du comité scientifique de REACTing, le consortium de l’Inserm qui coordonne la recherche française pendant les épidémies.
France Inter, France Culture, Sciencesetavenir.fr, Lequotidiendumedecin.fr, 08/12, Le Monde, La Croix, 09/12
Lire le communiqué de presse du 08/12/2020 : « Prix Inserm 2020 : L’excellence scientifique au service de la lutte contre la pandémie de Covid-19 »
Identification d’une signature olfactive spécifique des patients Covid-19 sévères
Une équipe menée par l’hôpital Foch et l’hôpital Raymond-Poincaré (AP-HP) en collaboration avec les équipes du CEA, de l’Inserm, de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et de l’Université Paris-Saclay a identifié une signature olfactive spécifique des patients Covid-19 sévères. Avec une précision de 93 % et un résultat obtenu en quelques minutes, cette étude pilote parue dans EBioMedicine ouvre la voie à une nouvelle approche diagnostique du Covid. « L’analyse respiratoire est une technique innovante, non invasive et en temps réel qui permet la détection de composés organiques volatils pouvant servir au diagnostic et au dépistage à grande échelle », indiquent les auteurs. Entre le 25 mars et le 25 juin, 40 patients ayant un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) et requérant une ventilation mécanique invasive ont été pris en charge en service de soins intensifs à l’hôpital Raymond-Poincaré à Garches (AP-HP) et inclus dans cette étude prospective. L’analyse finale a porté sur les données de 18 patients Covid et de 10 patients non Covid.
Lequotidiendumedecin.fr, 08/12
En bref
Une équipe de chercheurs de Toulouse – Centre de physiopathologie de Toulouse Purpan (CPTP – CNRS/Université Toulouse-III – Paul-Sabatier/Inserm), Centre international de recherche en infectiologie (CIRI – Inserm/CNRS/ENS Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1), Centre méditerranéen de médecine moléculaire (C3M – Inserm/Université Nice Sophia Antipolis, CHU de Nice et Institut universitaire du Cancer (IUCT) – a démontré le lien entre la résistance à l’immunothérapie de certains patients atteints de cancer avec l’absence chez eux de la molécule CD226. Les chercheurs viennent de publier dans la revue Immunity les résultats de leur étude qui ouvre des perspectives à l’amélioration de l’efficacité de l’immunothérapie pour traiter les cancers.
Francetvinfo.fr, 08/12
La biotech montpelliéraine iMAb, spin-off de l’Inserm, vient d’entamer une procédure de levée de fonds pour financer la phase 2 de son développement. Et elle créera, en 2021, un laboratoire commun d’ingénierie génétique avec le laboratoire public dont elle est issue. Créée début 2018 à Montpellier, la biotech iMAb est une spin-off d’un laboratoire en ingénierie des anticorps thérapeutiques (dirigé par les Dr Pierre Martineau et Bruno Robert) de l’Inserm, de l’Institut du cancer de Montpellier (ICM) et de l’Université de Montpellier. Elle fournit des anticorps thérapeutiques, bio-médicaments pour le traitement de virus ou du cancer, à des sociétés pharmaceutiques ou de biotechnologie.
La Tribune, 09/12
Les Echos consacrent un article au Genopole d’Evry « en pleine croissance ». Premier biocluster bio cluster français dédié à la génomique et à la génétique, le centre de recherche se développe avec l’aide des collectivités territoriales. Le centre qui regroupe à la fois public et privé compte désormais 17 laboratoires académiques, 83 entreprises et 25 plateformes mutualisées. Récemment classé « Cluster européen », il entend faire jeu égal avec Munich, Berlin, Londres ou Barcelone et compte aujourd’hui 2 500 emplois, dont 1 000 chercheurs. « Nous favorisons la mise en réseau des entreprises et des laboratoires. Et nous sommes le seul biocluster à proposer à la fois immobilier, accompagnement d’entreprises et plateformes technologiques », indique Gilles Lasserre, directeur général de Genopole.
Les Echos, 09/12
