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Prix des vaccins anti-Covid-19 – L’appendice serait corrélé à un allongement de la durée de vie – Développement de salles de consommation à moindre risque – Conséquences du stress

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L’appendice augmenterait la longévité

Charles Darwin considérait l’appendice, dont sont dotés de nombreux mammifères, comme une structure vestigiale inutile, potentiellement dangereuse car supposant un risque d’inflammation (appendicite). Des chercheurs de l’Inserm et du Muséum national d’Histoire naturelle ont publié une étude dans le Journal of Anatomy, le 7 juillet, démontrant que l’appendice est corrélé à l’allongement de la longévité. Les directeurs de l’étude sont Éric Ogier-Denis pour l’Inserm, et Michel Laurin pour le Muséum. Éric Ogier-Denis dit être parti de travaux antérieurs « portant sur la relation entre appendicite/ appendicectomie, rectocolite hémorragique et l’implication du système immunitaire. Avec un système immunitaire plus actif et mieux éduqué, on doit théoriquement mieux résister à l’environnement et vivre plus longtemps. » Les chercheurs ont analysé les données de 258 espèces de mammifères, 39 dotées d’un appendice, 219 n’en possédant pas. La structure de l’appendice favoriserait la constitution d’un « sanctuaire bactérien sélectif, qui permettrait de diminuer la mortalité par diarrhée infectieuse en favorisant la recolonisation rapide des espèces bactériennes essentielles à l’hôte », rapporte la presse. Donc, la présence de l’appendice serait associée à une diminution de la mortalité.

Pourquoidocteur​.fr, Femmeactuelle​.fr, 03/08, Topsante​.com, 04/08

Lire le communiqué de presse du 03/08/2021 : « L’appendice n’est pas une structure inutile et serait corrélé à un allongement de la durée de vie

Une SCMR exclusivement dévolue aux consommateurs de crack ? 

La vente de crack a suscité de vives tensions dans le nord-est parisien, entre les riverains et les consommateurs. Le 15 juillet, Jean Castex s’est prononcé pour le développement de salles de consommation à moindre risque (SCMR) après 2022. A cette date, les premières salles installées à Paris et Strasbourg (2016) achèveront d’être expérimentées. Ce sera le cas de la salle Gaïa, dans le 10e arrondissement. En mai, l’Inserm en publiait un bilan positif. « Les SCMR ont permis la baisse des pratiques à risque de transmission du VIH et de l’hépatite C, du risque d’overdose ainsi que des passages aux urgences », signalait l’Institut dans un rapport. Anne Hidalgo, maire de Paris, envisage d’ouvrir rapidement une nouvelle salle qui serait exclusivement dédiée aux consommateurs de crack, mais cette initiative est contestée par certains élus franciliens comme Pierre Liscia (conseiller régional) : « Il y a plus d’agressions, de deals, de dégradations. La salle de shoot a enkysté la consommation de drogue autour d’elle. » Dans son rapport, l’Inserm émettait une opinion contraire : « L’évaluation ne met pas en évidence de détérioration de la tranquillité publique liée à l’implantation des salles ».

La Croix, 04/08

Reprise du communiqué de presse du 07/05/2021 : « L’évaluation scientifique confirme l’intérêt des salles de consommation à moindre risque (SCMR) »

En bref

Marie-Paule Kieny, directrice de recherche à l’Inserm, est interviewée par L’Usine Nouvelle. Elle s’exprime sur le prix des vaccins que les laboratoires veulent majorer, alors que « les prix pratiqués jusque-là étaient déjà largement profitables ». Les vaccins ARNm représentent-il la « deuxième génération » ? Marie-Paule Kieny est dubitative : la deuxième génération serait celle d’« un vaccin administré par voie orale ou par inhalation. De tels vaccins candidats sont en cours de développement, mais ils sont encore loin du marché. Leur homologation pourrait s’avérer difficile puisqu’ils devront se comparer à des produits extrêmement efficaces, comme le sont les vaccins à ARNm. »

Usinenouvelle​.com, 03/08

L’Inserm avait mené une étude sur le stress auprès de 7 268 participants, signalant que les personnes stressées avaient deux fois plus de risque de mourir d’une crise cardiaque. Des chercheurs de l’Imperial College London publient à leur tour une étude sur le sujet. Selon eux, le stress altère le jugement, affecte l’analyse des informations et la prise de décision : « Le stress peut rendre les gens plus susceptibles de conclure que le pire des scénarios est vrai ».

Santemagazine​.fr, 04/08