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Premier vaccin contre le paludisme – Livre Inserm « Fake news santé » – Vaccins anti-Covid – Cas de maladie de Charcot en Savoie – Cancer du sein

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Paludisme : déploiement d’un premier vaccin

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande le déploiement du vaccin Mosquirix de GSK contre le paludisme pour les jeunes enfants dans les régions à risque, à commencer par l’Afrique subsaharienne. Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a affirmé mercredi : « C’est un moment historique », « une percée pour la science ». « Mosquirix » est le premier vaccin à usage humain développé contre un parasite : « Un virus, c’est une vingtaine de gènes qui codent pour autant de protéines, explique Benoît Gamain, directeur de recherche Inserm-CNRS et spécialiste de la pathogenèse du paludisme sévère, qui travaille sur le développement d’un vaccin contre le paludisme chez la femme enceinte. Un parasite comme Plasmodium falciparum est composé de plus de 5 000 gènes qui codent pour plus de 5 000 protéines. En outre, il passe par différents stades dans ses deux hôtes que sont le moustique et l’homme, et il a une très grande variabilité génétique. C’est bien plus complexe d’identifier les bonnes cibles vaccinales et de réussir à provoquer une réponse immunitaire protectrice. » Le vaccin Mosquirix est dirigé contre P. falciparum, principal parasite responsable du paludisme et de l’immense majorité des décès en Afrique. Le vaccin cible le tout premier stade de l’infection, nommé « stade pré-érythrocytaire », totalement asymptomatique. Le Mosquirix vise la protéine CSP présente à la surface des sporozoïtes, qui « permet au parasite d’envahir les cellules hépatiques pour subir une première phase de multiplication », explique Benoît Gamain. Mais l’efficacité du vaccin reste limitée : il évite 40 % des infections et 30 % des formes mortelles de la maladie.

France Info, Rfi​.fr, 07/10, Le Figaro, 08/10

En bref

Le Quotidien du Médecin présente l’ouvrage « Fake News Santé », publié par l’Inserm (édition Le Cherche Midi). Cet ouvrage vise à combattre et déconstruire les « fake news » et les idées reçues en santé. Dans la lignée de sa série de vidéos scientifiques « Canal Détox », ce livre pédagogique décortique près de 80 « fake news » en santé avec l’expertise des chercheurs de l’Inserm.

Le Quotidien du Médecin, 08/10

LCI a échangé avec la chercheuse de l’Inserm et immunologiste Sandrine Sarrazin sur la durée d’immunité procurée par les vaccins anti-Covid. Basée au centre d’Immunologie de Marseille-Luminy, cette experte estime qu’à l’heure actuelle, des rappels ne sont pas prioritaires en France pour la population générale.

Lci​.fr, 07/10

Une étude franco-américaine, publiée dans le Journal of the Neurological Sciences, révèle que le nombre anormalement élevé de cas de la maladie de Charcot en Savoie est probablement lié à la consommation d’un champignon toxique, la « fausse morille ». Les chercheurs soupçonnent cette espèce de champignon, appelée Gyromitra Esculenta, d’être responsable du cluster de la maladie de Charcot, maladie neurodégénérative rare, dans la commune de Bellentre, en Savoie. Dans cette région de la Savoie, l’énigme médicale remonte à 2009 : à l’époque, les médecins remarquent un taux anormalement élevé de victimes de cette maladie dans le secteur de La Plagne-Tarentaise. Au total, pas moins de 14 cas de sclérose latérale amyotrophique (SLA) sont identifiés dans cette zone entre 1991 et 2013 : un taux 20 fois supérieur à la moyenne nationale.

Bfmtv​.com, 07/10

Après un cancer du sein, un quart des femmes rapportent des formes de discriminations à leur retour au travail (pertes de responsabilités et d’avantages, refus d’augmentation…), selon des résultats de l’étude de cohorte Canto, présentés par Unicancer début octobre. « Une précédente enquête menée en France sur un échantillon représentatif de près de 2 000 personnes atteintes d’un cancer a montré que 22 % des anciens malades rapportaient une forme de discrimination dans leur emploi suite à la survenue d’une maladie (perte de responsabilité, perte d’avantages, promotion ou augmentation refusée…). Les analyses menées à partir de la cohorte Canto rapportent une prévalence relativement semblable chez plus de 2 000 femmes traitées pour un cancer du sein (26 %) », souligne la sociologue Agnès Dumas, chargée de recherche à l’Inserm et responsable du programme sur l’emploi et l’impact social des toxicités des traitements de la cohorte.

Lequotidiendumedecin​.fr, 07/10