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Pollution et cancer – Cancers pédiatriques – Nouvelle thérapie potentielle pour les patients Covid à haut risque – Épidémie d’Ebola

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Le carbone suie associé à un risque accru de cancer du poumon

La pollution de l’air par le carbone suie, un constituant des particules fines, provenant principalement du trafic automobile, est associée à un risque accru de cancers du poumon, selon des chercheurs de l’Inserm, dont les travaux ont été publiés dans la revue Environmental Health Perspectives. « Ce polluant est associé à une augmentation de 30% du risque de cancer du poumon », précise Bénédicte Jacquemin (Inserm-Irset), co-auteure de l’étude. « On n’établit pas une relation de cause à effet avec une seule étude en épidémiologie, il faut beaucoup d’études qui vont dans le même sens pour pouvoir établir une relation de causalité », rappelle la chercheuse, estimant toutefois que ce résultat est « significatif ». En 2013, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé l’ensemble des particules fines comme des cancérogènes certains pour l’humain. Mais au sein des particules fines, tous les composés n’ont probablement pas le même impact sur le risque de cancer. D’où l’intérêt d’étudier le carbone suie (« black carbon » en anglais), qui n’est pas un polluant réglementé.

Notretemps​.com, Destinationsante​.com, 24/03

Lire le communiqué de presse du 24/03/2021 : » Pollution de l’air : le carbone suie associé à un risque accru de cancer »

La recherche fondamentale et clinique au chevet des cancers pédiatriques

Egora donne la parole à Marie Castets, chercheuse Inserm au Centre de recherche en cancérologie de Lyon (Léon-Bérard) et responsable du réseau national React4Kids. Elle évoque les pistes de recherche fondamentale et clinique liées aux cancers de l’enfant, considérés comme des maladies rares (2% des cancers). Elle détaille trois pistes de recherche fondamentale : la composante développementale de ces cancers, qui « résulteraient d’anomalies des processus de migration, prolifération et différenciation cellulaire, tous trois impliqués dans le développement embryonnaire » ; la connaissance du contexte ontogénique, « c’est-à-dire la façon dont le statut, hormonal et immunitaire notamment (…) influe sur l’évolution de la tumeur et la réponse aux traitements » ; enfin, les approches « multi-omiques », « autrement dit la définition des signatures moléculaires de la cellule cancéreuse à différents niveaux ». Parmi les pistes de recherche clinique, Marie Castets évoque les grands programmes de séquençage lancés dans le cadre du Plan France Médecine génomique : « la tumeur de chaque enfant est désormais séquencée pour identifier les mutations « droguables », que l’on peut cibler à l’aide de médicaments ». Autre piste : le programme Mappyacts, qui « explore ces mutations au moment de la rechute, sur des patients enfants ou adolescents en échec thérapeutique pour, là encore, repérer une altération « passible » d’un traitement ciblé ».

Egora, 23/03

En bref

Selon les résultats d’un essai clinique de phase III, le cocktail expérimental développé par Roche et la biotech américaine Regeneron permettrait de réduire de 70% les hospitalisations et décès par Covid chez les patients à haut risque, ayant reçu une combinaison de deux anticorps antiviraux, par rapport à ceux qui avaient reçu un traitement placebo, rapportent Les Échos. Ce traitement expérimental, qui pourrait offrir l’espoir d’une nouvelle thérapie potentielle pour les patients à haut risque, est la seule association d’anticorps monoclonaux « qui conserve sa puissance contre les grands nouveaux variants qui sont en train d’émerger », affirme le laboratoire suisse.

Les Échos, 24/03

Le compte à rebours de la fin de l’épidémie d’Ebola a été lancé dans une région de l’est de la République démocratique du Congo à l’issue d’un deuxième test négatif administré au dernier patient, a annoncé l’OMS. « Avec le 2ème test négatif réalisé le 21 mars sur le dernier patient soigné d’Ebola, le compte à rebours des 42 jours a débuté ce 22 mars 2021 », a indiqué le bureau de l’OMS en RDC. Cette période de 42 jours correspond à deux fois la durée moyenne maximale d’incubation du virus.

AFP, 23/03