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Palmarès des meilleurs inventeurs français – Appareils contre l’apnée du sommeil soupçonnés de provoquer des cancers – Thérapie ciblée innovante dans le traitement des cancers – Traitement par immunothérapie pour guérir les cancers du rectum – Consommation de café et risque de décès prématuré plus faible.

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Palmarès du Point des meilleurs inventeurs français

Le Point a dressé son palmarès des meilleurs inventeurs français. L’hebdomadaire a recensé plus de 300 innovatrices et innovateurs français, dans des domaines très différents et a envoyé ces noms à une quarantaine de personnalités qui ont constitué son jury d’experts. Leurs coups de cœur ont permis de distinguer les 100 personnalités ou équipes qui méritent la plus grande exposition. Parmi ceux-ci figure Daniel Olive. ImCheck Therapeutics, issu du laboratoire de Daniel Olive au Centre de recherche en cancérologie de Marseille (Inserm, CNRS, Université Aix-Marseille), développe des anticorps « nouvelle génération ». Capables de stimuler les lymphocytes T gamma delta, ils pourraient venir grossir les rangs des immunomodulateurs dans le traitement du cancer, explique l’hebdomadaire. Le Point met également en lumière Francine Behar-Cohen, chercheuse du Centre des Cordeliers (Inserm, Sorbonne Université, Université Paris Cité), chirurgienne ophtalmologue, dont la start-up Eyevensys, fondée en 2012, développe notamment un médicament basé sur une nouvelle protéine, la « transferrine ». Injectable dans l’œil, cette protéine a démontré sa capacité à freiner la dégénérescence des cellules de la rétine chez l’animal.

Le Point, 09/06

Les appareils d’apnée du sommeil de Philips dans la tourmente

L’Agence du médicament a rouvert le dossier des appareils contre l’apnée du sommeil de Philips soupçonnés de provoquer des cancers par l’émission de substances nocives issues de la dégradation d’une mousse à l’intérieur du boîtier de l’appareil. « Notre objectif est de faire un état des lieux des données disponibles, d’émettre un avis et de préconiser, si nécessaire, des études complémentaires », a annoncé Christelle Ratignier-Carbonneil, directrice générale de l’Agence du médicament (ANSM) lors d’une journée d’audition devant un comité d’experts. Les scientifiques ne croient pas au risque de cancer, à l’image du pneumologue Frédéric Gagnadoux, qui a comparé les données de milliers de patients durant sept ans. Mais ces études souffrent d’un « certain nombre de limites », selon l’épidémiologiste Agnès Fournier et les victimes potentielles critiquent surtout l’opacité extrême de Philips qui refuse de donner la moindre information pour faire avancer le dossier. Les associations de patients disent se heurter à un mur. L’ANSM hausse donc le ton et laisse désormais ouverte la possibilité de poursuites pénales.

Aujourd’hui en France, 09/06

En bref

Une étude française, présentée lors du congrès mondial de cancérologie organisé par l’American Society of Clinical Oncology (ASCO), a testée une thérapie innovante sur des tumeurs du sein, du pancréas, et près de vingt autres localisations. Cette méthodologie définit une approche de traitement non plus par organe mais par anomalie moléculaire exprimée par la tumeur. L’essai Ragnar a en effet évalué une thérapie ciblée, l’erdafitinib, dans le traitement de plus de vingt types de cancers différents. Cette molécule est disponible en France pour le traitement de certains cancers de la vessie, métastatiques et/ou inopérables. « Ce traitement cible une particularité moléculaire présente dans certains carcinomes urothéliaux, une mutation ou la fusion des gènes FGFR 2 et 3. Or ces anomalies sont retrouvées dans une vingtaine de types tumoraux différents, avec des fréquences variables », explique le Dr Yohann Loriot, chef adjoint du département d’innovation thérapeutique et des essais précoces de Gustave-Roussy (Villejuif) et investigateur principal de cet essai.

Le Figaro, 09/06

Un traitement d’immunothérapie a permis de guérir les quatorze patients d’un essai clinique conduit par le Memorial Sloan Kettering Cancer Center à New York. Les résultats, publiés dans le New England Journal of Medicine (NEJM) et présentés au congrès américain d’oncologie à Chicago, ont montré que six à vingt-cinq mois après l’arrêt de leur thérapie, les malades, atteints d’une forme spéciale de cancers du rectum, ne présentent plus aucune trace de tumeur.

Le Figaro, 09/06

Une équipe de chercheurs de la Southern Medical University de Guangzhou (Chine) a constaté un lien entre la consommation de café quotidienne et un risque de décès prématuré plus faible. Leur étude, publiée dans la revue médicale Annals of Internal Medicine, suggère même que l’ajout modéré de sucre n’altère pas les effets protecteurs du breuvage. Les buveurs de café ont vu leur risque de décès précoce réduire à partir d’une tasse et demie par jour. Selon Astrid Nehlig, directrice de recherche émérite à l’Inserm, ces conclusions ne font que confirmer ce qui avait déjà été établi par la communauté scientifique. Elle explique que le breuvage a un atout majeur pour la santé : ses antioxydants. « Ces derniers protègent les cellules du vieillissement, limitent la cassure de l’ADN et diminuent l’inflammation des tissus », précise-t-elle.

Lefigaro​.fr, 08/06