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Oncologie : des progrès pour soigner les enfants – Crise en vue dans les maternités – Épidémie de grippe « atypique » cette année – Cancer : rôle bénéfique de l’activité physique.

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Oncologie : des progrès pour soigner les enfants

Les centres d’oncologie français mettent en commun les données issues de traitements expérimentaux, explique Le Figaro. L’étude française Sacha, présentée cette semaine au congrès mondial de cancérologie organisé par l’American Society of Clinical Oncology (Asco), à Chicago, est la première à avoir collecté les données de sécurité et d’efficacité de ces prescriptions. Débutée en mars 2020, l’étude Sacha, de la Société française de lutte contre les cancers et les leucémies de l’enfant et de l’adolescent (SFCE) en collaboration avec l’ANSM, rassemble 32 centres d’onco-hématologie pédiatrique. Les données de 329 enfants ont pu être colligées en deux ans, ce qui souligne l’importance de ces prescriptions hors autorisation de mise sur le marché (AMM) en onco-pédiatrie. « Cinquante-deux médicaments ont déjà fait l’objet de remontées dans le cadre de Sacha et un médicament utilisé dans le cancer du poumon de l’adulte a apporté des réponses positives suffisantes pour être évalué dans le cadre de l’essai clinique européen AcSé-eSmart », précise le Dr Pablo Berlanga, investigateur principal de Sacha.

Le Figaro, 08/06

Maternités : crise en vue dès cet été

Dans une lettre ouverte sur la situation des maternités, la présidente du Conseil national de l’Ordre des sages-femmes, Isabelle Derrendinger, dénonce un « modèle périnatal archaïque et déshumanisant ». Une dizaine de petites et moyennes maternités publiques risquent de ne pas passer l’été sans casse. Par manque de sages-femmes, de pédiatres, d’anesthésistes et de gynécologues-obstétriciens, plusieurs maternités ne peuvent pas dresser un planning estival complet. Et, faute d’une vision politique moderne de la santé de la femme enceinte, de la grossesse à l’accouchement et au-delà, c’est tout une offre de soins périnatale de proximité qui est mise à mal. La tendance est à la surspécialisation médicale, à la fermeture des petits services et au renforcement des gros : 38 % des maternités accueillent au moins 1500 accouchements dans l’année, contre 13 % en 1996, alors que 3 % d’entre elles assurent moins de 300 accouchements annuels – cette proportion était de 12 % il y a 25 ans. Pourtant, souligne L’Opinion, fermer une maternité ne relève pas forcément de l’hérésie sanitaire. La moitié des femmes résident à moins de neuf minutes de la maternité la plus proche ; celles habitant à plus de 45 minutes sont moins de 2 %. Les médecins sont formels : le risque de donner naissance au bord de la route ou dans le camion des pompiers est bien plus réduit que celui de subir des soins de moindre qualité dans une petite maternité. D’après les chiffres de l’Inserm, 85 femmes décèdent chaque année en France d’une cause liée à la grossesse ou à l’accouchement et 30 % de ces décès ont fait l’objet d’un transfert entre établissements.

L’Opinion, 08/06

En bref

Selon l’étude française APACaP, financée par des familles de patients, même à un stade avancé du cancer, l’activité physique demeure bénéfique. « Le cancer du pancréas et ses traitements sont connus pour réduire drastiquement l’énergie des patients, or il n’y a pas de médicaments pour lutter contre la fatigue. Le meilleur remède reste l’activité physique. Nous avons donc voulu évaluer l’intérêt d’en proposer aux patients atteints de ce cancer », explique le Dr Cindy Neuzillet, gastro-entérologue et spécialiste des cancers digestifs à l’Institut Curie, qui a codirigé cette étude. Les résultats, présentés ce week-end dans le cadre du congrès mondial de l’American Society of Clinical Oncology (Asco), à Chicago, sont en faveur de l’ajout d’activité physique à la prise en charge standard de ce type de cancer, suggèrent les auteurs de l’étude. Plus de 300 patients ont été inclus dans APACaP, dont la moitié ont participé à des sessions d’activité physique adaptées à leur état. Le fonctionnement physique, mais aussi cognitif et émotionnel des patients était meilleur et certains symptômes tels que la douleur, la perte d’appétit et l’insomnie, ont aussi été réduits.

Le Figaro, 08/06

Cette année, l’épidémie de grippe a été « atypique », déclare Santé publique France, qui vient de publier un bilan préliminaire. Succédant à une année sans épidémie, la saison 2021 – 2022 n’a duré que neuf semaines en métropole (contre généralement 11 semaines en moyenne depuis 2010) de début mars à fin avril. Le pic épidémique a été tardif survenant début avril, et l’ampleur de l’épidémie a été modérée, en médecine de ville comme à l’hôpital. Les enfants ont été particulièrement concernés. Selon le réseau Sentinelles, au 31 mai 2022, en France métropolitaine, l’efficacité vaccinale serait de 44 % vis-à-vis de l’ensemble des virus grippaux et tous âges confondus, de 81 % vis-à-vis de A(H1N1) et de 34 % vis-à-vis de A(H3N2).

Egora, 06/06