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Nutri-Score – Hausse des demandes de brevets en 2020 – Traitement contre la migraine – Covid-19 : contrôle de l’épidémie, effets indirects sur les enfants.

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Appel de 270 scientifiques pour l’adoption du logo Nutri-Score en Europe

Plus de 270 scientifiques et une vingtaine d’associations d’experts ont lancé, hier, un appel à la Commission européenne pour qu’elle adopte « dès que possible » Nutri-Score, système d’étiquetage nutritionnel. Pour les signataires, regroupant un large spectre de spécialistes (nutrition, obésité, endocrinologie, cancérologie, cardiologie…) qui travaillent dans des instituts et universités de 32 pays européens, le Nutri-Score « est le seul logo nutritionnel en Europe à avoir fait l’objet de nombreuses études scientifiques démontrant son efficacité, sa pertinence et son utilité pour les consommateurs et la santé publique ». A l’appui de cette lettre, envoyée à la Commission européenne et à l’ensemble des eurodéputés, les signataires adressent également un argumentaire scientifique d’une vingtaine de pages, synthétisant l’ensemble des connaissances et publications sur ce logo.

Lemonde​.fr, Santemagazine​.fr, 16/03

Hausse des demandes de brevets en 2020 en France, malgré la pandémie

La France fait partie des rares pays européens à avoir enregistré une hausse des demandes de brevets auprès de l’Office européen des brevets (OEB) en 2020, lui permettant de conserver sa deuxième place en terme d’innovation en Europe, malgré la pandémie de coronavirus. Selon les données publiées hier par l’OEB, la France a déposé 10.554 demandes l’an dernier, soit 3,1 % de plus qu’en 2019, derrière l’Allemagne, toujours en tête des pays européens avec 25.954 demandes et malgré une baisse des demandes de 3 %. Il y a eu moins de demandes de brevets en Europe, explique l’OEB, mais la Finlande, l’Italie et la France font figure d’exception, avec, pour cette dernière, des hausses de 17,5 % dans les technologies médicales et de 21,8 % dans les produits pharmaceutiques. L’Hexagone fait partie de la tête du classement des pays les plus innovants en Europe, que ce soit pour les technologies médicales, les produits pharmaceutiques ou encore les biotechnologies, détaille l’OEB. Cette performance s’explique par « la vivacité d’acteurs clés comme l’Inserm ou encore Sanofi ».

Reuters, RTL, BFM Business, 16/03, Les Echos, Le Figaro, 17/03

En bref

L’épidémiologiste Dominique Costagliola explique, dans un grand entretien à Lexpress​.fr : « J’ai très peur d’une autre vague [de Covid-19] l’hiver prochain ». Elle indique par ailleurs : « Il faut bien avoir conscience que c’est parce qu’il a été possible de confiner de mars à mai en 2020 que nous avons pu passer un été tranquille. C’est le confinement qui nous a offert l’été que nous avons connu, pas seulement les températures estivales ». Et d’ajouter : « Si on veut réellement contrôler l’épidémie, il faut arriver à un taux de couverture [vaccinal] de 80 à 90 % dans chaque tranche d’âge ».

Lexpress​.fr, 16/03

Dans un entretien accordé au Monde, une pédiatre et un pédopsychiatre alertent que les enfants, même tout petits, subissent durement les effets indirects de la pandémie de Covid-19, jusqu’à parfois, vouloir mourir. La professeure Christèle Gras-Le Guen, pédiatre et chercheuse en épidémiologie, chef des urgences pédiatriques et du service de pédiatrie générale du CHU de Nantes, présidente de la Société française de pédiatrie, soutient, depuis la fin du premier confinement, la nécessité de maintenir les écoles ouvertes. Pédopsychiatre et chercheur, le Pr Richard Delorme, qui dirige le service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Robert-Debré (AP-HP, Paris) avait, dès le printemps 2020, alerté sur les risques de la crise sanitaire et du confinement pour la santé mentale des enfants.

Le Monde, 17/03

L’Université Clermont Auvergne et l’Inserm, à travers leur laboratoire Neuro-Dol, collaborent avec des chercheurs privés pour développer un traitement spécifique contre la migraine. Les scientifiques ont mis au point un traitement à base de parthénolide. Cette molécule naturelle atténuerait voire empêcherait le déclenchement de crise migraineuse à moyens termes. Rémi Shrivastava, directeur de Naturveda, indique : « Dans la camomille, il y a un principe actif, le parthénolide. Il a été montré qu’il est capable d’agir et de désensibiliser un récepteur qui est impliqué dans le déclenchement de la crise de migraine ».

Francetvinfo​.fr, 16/03