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Nouvel espace numérique de santé – Port du masque à l’école – Prévention du cancer du poumon – Détecter le cancer à partir d’une goutte de sang – Financement de la recherche contre le cancer – Candidats médicaments pour traiter les maladie du cerveau.

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Lancement de « Mon espace santé »

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, présente, dans un entretien au Figaro, le nouvel espace numérique de santé, baptisé « Mon espace santé », lancé jeudi 3 février par l’Assurance Maladie, et dont va disposer chaque Français. Ce carnet de santé sera accessible sur smartphone et sur ordinateur et servira à stocker ses données personnelles (radios, bilans…), prendre des rendez-vous ou échanger avec ses médecins. Il sera proposé aux 65 millions d’assurés sociaux. Porté par l’État, il vise à améliorer le suivi des patients et simplifier le parcours de soins, tout en réalisant des économies. Olivier Véran souligne : « « Mon espace santé » est le fruit d’un immense travail mené par l’Assurance Maladie et la délégation du numérique en santé. C’est un vrai bénéfice pour le quotidien des Français et leur santé ! » Il ajoute : « « Mon espace santé » est un outil au service des usagers mais aussi au service des professionnels ». Selon le ministre, « l’arrivée de « Mon espace santé » doit être comparée à la création de la carte Vitale ou à la mise en place du prélèvement à la source. C’est une innovation de cette portée ». Et d’ajouter : « La France est prête à prendre le tournant du numérique en santé ».

Le Figaro, 03/02

Écoles : la question du port du masque bientôt tranchée

Un Conseil de défense sanitaire s’est tenu hier. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a promis des annonces, notamment concernant la question du port du masque à l’école, dans le courant de la semaine prochaine. « Qu’il s’agisse de l’extérieur ou de l’intérieur, on sait que c’est très difficile pour les enfants de porter le masque en permanence », a‑t-il souligné. La question de l’allègement du protocole sanitaire interpelle nombre d’enseignants et de directeurs, alors que les écoles se vident au gré de la multiplication des cas positifs et des cas contacts. En fin de semaine dernière, le nombre d’élèves positifs à la Covid a d’ailleurs atteint un niveau record, avec 572.000 enfants contaminés sur une période de sept jours. Un chiffre sous-évalué selon le principal syndicat d’enseignants du primaire, le SNUipp-FSU, qui évoque le cas des parents qui ne réalisent pas les autotests et celui des enfants asymptomatiques. Guislaine David, secrétaire générale du SNUipp-FSU, évoque les contaminations nombreuses sur le temps de la cantine, « parce qu’il n’y a pas de masque ». Et redoute que les contaminations ne reprennent si le port du masque à l’école n’est plus obligatoire en intérieur.

Les Echos, 03/02

En bref

Six ans après un précédent avis défavorable, la Haute Autorité de santé (HAS) reconnaît que des scanners préventifs à faible dose (basse irradiation ou « low dose ») pour les personnes fortement exposées au tabac permettent de réduire la mortalité liée au cancer du poumon. Dans leur avis publié mardi 2 février, les experts de la HAS recommandent la mise en place d’une expérimentation en vie réelle pour préciser les conditions d’un futur dépistage à plus grande échelle. Il faudra notamment définir qui sera concerné par la mesure : à partir de quel âge et de quel niveau de tabagisme. Par ailleurs, présenté lors du congrès de la Société de pneumologie de langue française, le troisième volet de l’étude KBP-2020, sur un groupe de près de 9000 patients, montre que le cancer du poumon devient une épidémie chez les femmes.

Le Figaro, Le Point, 03/02

Paris Match se penche sur Illumina, une société américaine, qui développe une technologie pour détecter le cancer à partir d’une goutte de sang et va investir en France. Créé en 1998 et basé à San Diego, le leader mondial du séquençage de l’ADN va investir plus de 100 millions d’euros dans l’Hexagone pour développer sa technologie Grail. Elle permet de détecter 50 types de cancers à partir d’une simple goutte de sang. Produit phare du cador des biotechnologies du même nom, Grail a été acquis par Illumina en 2021 pour 6,4 milliards d’euros. En France des coopérations sont en cours avec l’AP-HP, l’Inserm ou le CNRS.

Paris Match, 03/02

A l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer qui aura lieu demain, le président du conseil scientifique de la Fondation ARC, Eric Solary, accorde un entretien au Figaro dans lequel il s’alarme de la faible attractivité de la recherche en France et avance les propositions de l’ARC afin d’y remédier. Il rend compte du résultat du sondage commandé par la Fondation ARC à l’institut OpinionWay, à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer : « 89 % des chercheurs dénoncent le sous-financement de l’hôpital public. La recherche publique française a de grandes qualités, mais elle est freinée par des statuts rigides et un salaire de fin de carrière qui ne dépasse pas 4 000 euros nets, non cumulables avec un autre salaire ». Il souligne par ailleurs que « les dons privés sont indispensables à la lutte contre le cancer ».

Le Figaro, 03/02

Aelis Farma, dont Pier Vincenzo Piazza est le cofondateur et directeur général, s’introduit en Bourse avec l’objectif de lever 25 millions d’euros, voire 33 millions si l’opération rencontre un franc succès auprès des investisseurs, rapportent Les Echos. Le quotidien rappelle que la société Aelis Farma est née pour exploiter les découvertes de l’équipe du Dr Pier Vincenzo Piazza au Neurocentre Magendie de l’Inserm à Bordeaux. Ces recherches ont mis en évidence un mécanisme naturel de défense de cerveau. « Nous nous sommes attachés à développer une nouvelle classe de médicaments qui copient ce mécanisme naturel du cerveau, pour traiter les comportements pathologiques sans effets indésirables sur le comportement normal », précise Pier Vincenzo Piazza. La société a déjà deux candidats médicaments, l’un, pour traiter l’addiction au cannabis et, l’autre, les déficits cognitifs. Aelis Farma a « l’espoir d’avoir en 2023 un troisième candidat médicament pour une autre maladie du cerveau, dont l’effet principal est l’hyperactivité », précise Pier Vincenzo Piazza.

Les Echos, 03/02