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Nouveau comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires – Médecine alternative – Les thérapies ciblées face à la résistance aux chimiothérapies

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Installation du nouveau comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars)

La liste des 18 membres du nouveau comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) a été publiée, hier, au Journal officiel. Jeudi à 11 heures, le nouveau comité devait être installé par le ministre de la Santé, François Braun, et la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau. Créé par décret le 1er août, il prend le relais des deux instances consultatives mises en place par le gouvernement à l’occasion de la pandémie de Covid-19 : le conseil scientifique Covid-19 et le comité d’orientation de la stratégie vaccinale, dont les fonctions ont pris fin le 31 juillet avec l’abrogation du régime d’état d’urgence sanitaire. Les missions du nouveau comité, élargies, « concernent l’ensemble des maladies infectieuses susceptibles de constituer un risque de santé publique », expliquait au Monde fin août l’immunologiste Brigitte Autran, nommée présidente de cette instance le 17 août. Le comité devrait « tout particulièrement » se pencher sur « les zoonoses, ces infections transmises à notre espèce par des animaux ou inversement ». Dans la liste de ses membres, que Le Monde détaille, figurent de nombreux experts de l’approche « santé globale », qui vise à prévenir l’apparition des zoonoses grâce à une meilleure compréhension des liens entre santé humaine, santé animale et santé des écosystèmes. Au moins cinq membres du Covars ont une telle expertise. Parmi les 18 membres figurent 15 scientifiques ou professionnels de santé. Ils sont nommés pour une durée de deux ans, période renouvelable une fois.

Bfmtv​.com, 29/09, Le Monde, 30/09

Lire le dossier central du magazine n°49 de l’Inserm : Zoonoses : réconcilier l’humain et l’animal

En bref

En bref

Des techniques de relaxation comme le yoga ou la méditation aident à diminuer la glycémie, chez les personnes atteintes de diabète de type 2, révèlent des chercheurs dans la revue spécialisée Journal of Integrative and Complementary Medicine. Les auteurs de ces travaux ont constaté que des techniques de relaxation peuvent être aussi efficaces que les médicaments. L’équipe a réalisé une méta-analyse en rassemblant les données d’une vingtaine d’essais consacrés au diabète de type 2, menés entre 1993 et 2022, où les participants utilisaient une technique de relaxation. « Toutes les pratiques [de relaxation] permettent d’obtenir des réductions significatives du taux de sucre dans le sang », constatent les scientifiques de l’école de médecine de Los Angeles. Le yoga a eu les effets les plus bénéfiques : une réduction de 1 % de l’hémoglobine A1c, une mesure de la glycémie moyenne au cours des trois derniers mois. Les auteurs soulignent que cette baisse est notable car la metformine, le médicament le plus prescrit contre le diabète, réduit l’hémoglobine A1c de 1,1 % en moyenne.

Pourquoidocteur​.fr, 29/09

Lire le dossier central du magazine n°54 : Conscience : La moduler pour mieux soigner

Des chercheurs canadiens se sont penchés sur les causes et traitements de la sclérose en plaques et ont découvert, dans une récente étude publiée dans la revue Cell reports, qu’un régime riche en fibres de gomme de guar, un additif alimentaire, permettrait de limiter l’inflammation et les symptômes de la maladie. Pour arriver à un tel constat, les chercheurs de l’University of British Columbia (Canada) ont exposé des groupes de souris à plusieurs régimes alimentaires pendant une période de 15 jours : un régime témoin composé de 5 % de fibres de cellulose, un régime entièrement dépourvu de fibres alimentaires, ou des régimes enrichis (30 %) en fibres, soit en amidon résistant, en inuline, en pectine ou en gomme de guar, souvent utilisée comme additif pour épaissir et stabiliser les denrées alimentaires. Les scientifiques ont constaté que, par rapport au régime témoin et à d’autres régimes enrichis en fibres, la supplémentation en gomme de guar a retardé de manière significative l’apparition des symptômes et a limité l’incidence de la maladie chez les souris symptomatiques pendant la période de surveillance de 15 jours.

Femmeactuelle​.fr, 29/09

La Tribune rend compte du projet de Kairos Discovery, biotech lyonnaise qui parie sur les thérapies ciblées face à la résistance aux chimiothérapies. A travers une thérapie ciblée utilisant de petites molécules thérapeutiques, la startup prévoit d’ores et déjà une levée de fonds de 500.000 à 600.000 euros pour développer son premier candidat médicament. Kairos Discovery développe une nouvelle famille de molécules chimiques brevetée, efficace pour bloquer spécifiquement l’activité de la protéine humaine CK2. Cette protéine est au centre de nombreux processus qui favorisent la survie et la progression de tumeurs solides et de cancers hématologiques. Le chercheur, Alexandre Bancet, porteur du projet, se base à la fois sur ses propres recherches, ainsi que sur cinq années de recherches académiques, menées au sein de laboratoires de l’Université Lyon 1 et du Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon (CRCL, UMR Inserm 1052 – CNRS 5286 – Université Lyon – Centre Léon Bérard) puis incubées au sein de la SATT Pulsalys. Son premier candidat-médicament cible des applications potentielles dans le traitement des cancers du pancréas et du glioblastome multiforme (cancer du cerveau)

La Tribune, 30/09