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Néphronophtise – TSA – changement climatique

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Un possible traitement contre la néphronophtise

Une équipe de l’Inserm a identifié une molécule qui permet de traiter la néphronophtise, qui se caractérise par une défaillance des reins. Il s’agit de la molécule PGE1 appartenant à la famille des prostaglandines, des hormones impliquées dans de nombreuses réactions de l’organisme. Les travaux menés par l’équipe de Sophie Saunier, chercheuse à l’Inserm au Laboratoire des maladies rénales héréditaires, ont permis de constater que cette molécule « a un rôle positif sur la formation du cil (ciliogenèse) et le remodelage du cytosquelette d’actine au sein des cellules rénales des patients ». Appliqué in vivo chez des souris porteuses d’une mutation du gène NPHP1, ce traitement a permis de limiter les lésions rénales chez ces animaux. Pour confirmer cet espoir, les chercheurs devront conduire des travaux comparables « en recourant à des organoïdes rénaux, c’est-à-dire des reins miniaturisés formés in vitro à partir de cellules souches issues de patients », indiquent-ils. En outre, une étude clinique pourrait être lancée d’ici à 3 ans.

(Destinationsante​.com, 08/08)

Une nouvelle piste pour l’identification de certains cas d’autisme

Une étude américaine menée à l’université de Californie, Davis, publiée fin mai dans Nature, révèle que le trouble du spectre de l’autisme (TSA), qui résulte d’un trouble du développement cérébral débutant dès la période in utero, serait associé dans plus de 10 % des cas à la présence d’autoanticorps maternels dirigés contre des protéines du cerveau. « Ce travail, solide et intéressant, renforce la notion que le TSA est lié à une combinaison complexe de facteurs, tant génétiques que non génétiques », souligne la Pr Frédérique Bonnet-Brilhault, chef du service de pédopsychiatrie au CHU de Tours. « Nous pensons que la présence de ces autoanticorps maternels définit un sous-type d’autisme que nous appelons MAR et plusieurs études épidémiologiques sont en cours pour le confirmer », annonce Judy Van de Water, qui a mené ces travaux avec son équipe. L’objectif des chercheurs américains est de mettre au point un test biologique précoce dans le but d’évaluer le risque de TSA. (Le Figaro, 09/08)

Lire aussi sur notre salle de presse : « Troubles du spectre de l’autisme : où en est la recherche ? »

En bref

Une étude américaine, publiée le 8 août dans la revue scientifique Nature Climate Change, parue le 8 août, souligne que jusqu’à 58 % des maladies infectieuses ou allergiques qui affectent l’humanité ont été, à un moment donné, aggravées par des aléas climatiques liés à l’émission de gaz à effet de serre (GES). (Lemonde​.fr, 08/08)