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Mesurer l’impact de la canicule sur la mortalité – Traitements par la lumière – Durée de sommeil et prise de poids – Mieux identifier les troubles psychotiques chez les enfants grâce à des analyses ADN – Composants susceptibles d’effets nocifs dans les stylo-billes.

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Mesurer l’impact de la canicule sur la mortalité

Santé publique France, qui réalise un suivi régulier des conséquences de la canicule sur les populations, a observé, entre le 4 et le 24 juillet, « un excès de mortalité de toutes causes de l’ordre de + 20 % ». Pour autant, cette méthode « ne fournit pas une estimation de la surmortalité attribuable à la chaleur, mais une estimation de l’excès de mortalité par rapport aux années précédentes, pendant la canicule », indique l’organisme dans une étude publiée en 2019. Ces estimations sont donc ensuite confrontées avec les données de mortalité du Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l’Inserm. Si, pour l’été 2022, les résultats ne sont pas encore connus, un bilan descriptif et complet de l’impact des vagues de chaleur sur la mortalité devrait être publié en septembre, à la fin du plan national canicule. Il sera établi « sur la base de données consolidées », précise Marie Delibéros, rattachée à la direction de la communication de Santé publique France, et prendra en compte « l’ensemble des vagues de chaleur de l’été et l’épidémie de Covid-19 concomitante ».

La Croix, 26/08

En bref

Le numéro de septembre de Sciences et Avenir – La Recherche consacre un dossier aux traitements par la lumière, une « médecine innovante ». La revue souligne notamment que la PTD (photothérapie dynamique) est aujourd’hui déjà utilisée « en routine » au lieu de la chirurgie face à certaines lésions précancéreuses de la peau, mais aussi dans le cadre de recherches pour vaincre d’autres types de tumeurs : cerveau, poumon, ovaires, foie, pancréas. Sciences et Avenir rend compte des projets en cours. Parmi ceux-ci figure un projet de patch de micro-aiguilles de quelques centaines de microns. Ce projet, conduit par Mathilde Champeau de l’Inserm avec le CEA-Leti, prévoit un dispositif sous-cutané éclairé par des LED pour augmenter l’efficacité et agir encore plus en profondeur. En moins d’une heure, les cellules tumorales seraient détruites. Déjà breveté, le produit pourrait être commercialisé d’ici à cinq ans.

Sciences et Avenir – La Recherche, 01/09

Selon une étude de chercheurs espagnols, présentée à l’occasion du congrès annuel de la Société européenne de cardiologie, les jeunes qui dorment moins de 8 heures – soit la durée optimale de sommeil – sont susceptibles de prendre davantage de poids que les autres. En effet, le manque de sommeil peut entraîner une surproduction de ghréline, une hormone sécrétée par l’organisme qui stimule l’appétit. Les scientifiques ont analysé les données de 1229 adolescents, âgées de 12 à 16 ans. Ils ont ainsi mesuré leur sommeil sur une semaine, avant de le comparer avec leur indice de masse corporelle (IMC). Les jeunes qui dormaient moins de sept heures par nuit avaient 72 % de chances d’avoir un IMC au-dessus de 25 par rapport à ceux qui dorment plus de huit heures.

Pourquoidocteur​.fr, 25/08

Selon une étude, codirigée par Catherine Brownstein à l’Université de Montréal, les soignants pourraient mieux identifier les troubles psychotiques chez un enfant grâce à des analyses ADN. Les enfants ont souvent une imagination débordante, et dans certains cas, ce comportement peut être associé à des troubles psychotiques précoces. Or ces symptômes pourraient avoir une cause génétique, selon cette étude publiée dans l’American Journal of Psychiatry. Pour mieux les repérer, des chercheurs préconisent une analyse par puces à ADN chromosomique. Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont examiné 137 enfants atteints de psychose précoce ou de symptômes psychotiques avant l’âge de 18 ans. Parmi eux, plus de 70 % avaient commencé à souffrir de psychose avant l’âge de 13 ans. Et 28 % correspondaient aux critères de la schizophrénie, avec des symptômes persistants. Tous ont subi des tests chromosomiques qui ont révélé, pour 40 % d’entre eux, des variantes du nombre de copies de gènes, c’est-à-dire des suppressions ou des duplications de morceaux de leur ADN. Une variabilité qui est habituellement associée à des troubles psychiatriques et neurodéveloppementaux.

Pourquoidocteur​.fr, 25/08

L’association de consommateurs UFC-Que choisir « déconseille aux parents d’acheter à leurs enfants des stylos-billes ». L’association a mené une série de tests sur des fournitures scolaires, qui concluent à la présence de nombreux composants (phtalates, métaux lourds, allergènes…) susceptibles d’effets nocifs sur la santé.

Le Monde, 26/08