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Malnutrition infantile – Traitement du cancer de la thyroïde – Covid-19 : affaiblissement du système immunitaire, rééducation olfactive – Importance du sommeil dès le plus jeune âge.

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Enfants malnutris : résultats spectaculaires avec un nouveau protocole

Un protocole simplifié et plus économe en compléments a donné des résultats spectaculaires en République démocratique du Congo (RDC), selon les résultats d’un essai conduit par l’ONG Alima (Alliance for International Medical Action) et des chercheurs du Bordeaux Population Health Center (Inserm/IRD/université de Bordeaux) parus dans le Lancet Global Health. Avec la nouvelle stratégie mise au point par Alima, l’équipe est parvenue à soigner 30 % d’enfants en plus, pour 20 % de produits nutritionnels en moins. En outre, le poids des petits volontaires progressait plus vite, plus haut et ils rechutaient moins souvent. Le dépistage et le suivi de la malnutrition ont été simplifiés pour ne retenir qu’un seul outil : la mesure du « périmètre brachial », effectuée sur le bras entre le coude et l’épaule. Des petits rubans mesureurs à trois couleurs (vert, orange, rouge) donnent à tout le monde, y compris aux parents, parfois illettrés, les moyens de surveiller l’évolution de l’enfant et de le conduire au centre de santé s’il sort de la zone verte. Par ailleurs, tous les enfants (âgés de 6 mois à 5 ans) ont été traités de la même façon. Le Plumpy’Nut, une pâte à base de cacahuètes, poudre de lait, farine de soja et matière grasse mise au point en France, a en effet été donné en diminuant la dose quotidienne à mesure que l’enfant reprenait du poids. « On s’attendait à ce que ça marche, mais pas aussi bien », souligne le Dr Renaud Becquet, chercheur Inserm en épidémiologie au Bordeaux Population Health Center, qui a supervisé la méthodologie de l’étude.

Le Figaro, 29/03

Reprise du communiqué de presse du 16/03/2022 : « Malnutrition infantile : succès d’une nouvelle stratégie pour soigner plus d’enfants à moindre coût »

Pas de bénéfice de l’iode radioactif dans le cancer de la thyroïde

« Les patients atteints d’un cancer différencié de la thyroïde à faible risque de rechute ne devraient plus recevoir un traitement à base d’iode radioactif après chirurgie thyroïdienne », contrairement à ce qui était fait jusqu’à présent, conclut une nouvelle étude française produite par l’institut Gustave Roussy, l’Inserm et l’Université Paris-Saclay. Elle a été publiée dans The New England Journal of Medicine. L’équipe de la Dr Sophie Leboulleux a constitué une cohorte de 776 patients atteints d’un cancer différencié de la thyroïde à faible risque de rechute, et les a suivis pendant trois ans. Tous avaient précédemment subi une thyroïdectomie. « Les patients ont été répartis en deux groupes : ceux à qui un traitement d’iode radioactif était administré et ceux n’en recevant pas », expliquent les scientifiques. Après analyse de toutes les données, les résultats de l’étude indiquent que 95,6 % des malades n’ayant pas reçu d’iode radioactif n’ont eu aucun « évènement carcinologique », versus 95,9 % dans le groupe de ceux qui en ont reçu. « Même si l’iode radioactif entraîne peu d’effets secondaires à ces doses, les bénéfices pour les patients sont importants, puisqu’une hospitalisation de trois à cinq jours pourrait ainsi leur être évitée », conclut-elle.

Pourquoidocteur​.fr, 28/03

En bref

Aujourd’hui en France explique que la Covid-19 « nous a rendus plus fragiles ». Les experts voient principalement un effet indirect des gestes barrière. Ces deux dernières années, on a fait davantage attention, porté le masque, lavé nos mains, limité les rassemblements… La grippe a été quasiment inexistante durant la saison hivernale 2020 – 2021, et la circulation d’autres virus a également été fortement freinée. « On a raté le rappel l’année dernière pour de nombreux pathogènes, et notre système immunitaire a oublié contre lesquels il devait lutter. C’est comme s’il était en sommeil sélectif », explique l’immunologue Sandrine Sarrazin, chercheuse à l’Inserm. « Notre système immunitaire peut prendre un peu plus de temps à se remettre en route. On sera mieux armés l’hiver prochain », estime-t-elle.

Aujourd’hui en France, 29/03

La société marseillaise Cepasco, qui commercialise des épices, a mis au point en partenariat avec l’AP-HM un coffret de rééducation olfactive pour les patients atteints d’une forme longue de Covid-19. « Les épices sont des odeurs familières, très évocatrices, qu’on relie facilement aux émotions », explique la docteure Emmanuelle Albert, du service ophtalmologique de l’AP-HM. Elles sont idéales pour recréer le chemin neuronal olfactif endommagé par la Covid-19. Cinq épices aisément identifiables ont été utilisées : le thym, le fenouil, le clou de girofle, le curry et la vanille, tous utilisés pour réveiller la mémoire des odeurs. « Les exercices, simples, consistent à humer et manger ces épices pour entraîner son cerveau aux odeurs et aux goûts », indique la docteure Emmanuelle Albert. Couplé à une rééducation orthophonique, « nous obtenons de très bons résultats », constate-t-elle.

20Minutes​.fr, 28/03

En mettant en évidence un lien entre temps de sommeil pendant la petite enfance et taux de cytokines pro-inflammatoires à l’âge de 5 ans, une étude de l’Inserm souligne l’importance du sommeil dès le plus jeune âge. Une courte durée de sommeil dans les premières années de vie pourrait être associée à un taux accru de cytokines pro-inflammatoires, et favoriser par ce biais l’apparition ultérieure de pathologies chroniques, révèle une étude menée par une équipe Inserm et publiée dans la revue Brain, Behavior & Immunity – Health. L’équipe de Sabine Plancoulaine, du Centre de recherche en épidémiologie, s’est penchée sur un échantillon d’enfants de la cohorte EDEN, destinée à étudier les déterminants pré et postnataux du développement et de la santé infantile.

Legeneraliste​.fr, 28/03