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Loi bioéthique – 40 ans de la recherche sur le Sida – Covid-19 : rééducation de l’odorat

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La loi bioéthique devrait être adoptée en juillet

Lundi, à l’Assemblée nationale, les députés ont entamé la troisième lecture de la loi bioéthique et de sa mesure phare, la PMA pour toutes. Près de 1 600 amendements ont été déposés sur le texte et devront être examinés dans un temps législatif programmé cette semaine. Pour défendre l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a vanté un « progressisme qui a gardé le sens des conquêtes » et assuré que cette mesure pourrait « offrir un cadre protecteur pour l’enfant ». Il faudra attendre une nouvelle lecture au Sénat fin juin et un feu vert final des députés en juillet. Dernière étape, la promulgation du texte devrait intervenir au cœur de l’été. Les décrets d’application seront publiés « immédiatement après » pour que des couples de femmes « puissent s’inscrire dans des parcours de PMA dès la rentrée » et que des « premiers enfants puissent être conçus avant la fin de l’année 2021 », s’est engagé Olivier Véran.

Le Figaro, 08/06

Après 40 ans de recherche sur le sida, où en est la quête d’un vaccin ? 

Quatre décennies de recherche sur le sida ont permis aux chercheurs du monde entier de réaliser d’immenses avancées, transformant ce qui fut longtemps une condamnation à mort en une maladie avec laquelle on peut vivre au quotidien. Mais en dépit de ces progrès, le VIH (virus de l’immunodéficience humaine), n’a toujours pas de vaccin qui permette de combattre l’infection avant que la maladie ne s’installe. Une approche prometteuse consiste à générer des « anticorps neutralisants à large spectre », qui s’accrochent à des zones que les nombreux variants du VIH ont en commun.

AFP, 07/06

En bref

Pour aider les malades de la Covid à renouer avec leur vie d’avant, l’entreprise Sentosphère a créé l’Olfatest, une boîte contenant des capsules d’odeurs et de saveurs familières destinées à stimuler la mémoire. Selon une étude de l’Inserm, publiée début mai, 60 % des malades de la Covid-19 hospitalisés présentent au moins un symptôme après six mois, rappelle Le Parisien. L’anosmie, la perte de l’odorat, n’est pas définitive. A l’instar d’une personne qui a eu un accident, il faut faire de la rééducation pour tenter de retrouver ses capacités.

Le Parisien, édition Yvelines, 08/06