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L’Inserm à la 33ème position du palmarès des brevets déposés en France en 2021 – Parkinson – Santé mentale des étudiants infirmiers – Sédentarité et risque d’AVC

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Palmarès des brevets déposés en France en 2021 

Le motoriste aéronautique Safran prend la tête du classement des dépôts de brevets en France, passant devant le constructeur automobile Stellantis (PSA, Fiat…), tandis que l’équipementier automobile Valeo conserve sa troisième place, a annoncé hier l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi). Ce palmarès annuel 2021 établi par l’Inpi, en comptabilisant le nombre de demandes de brevets déposées entre le 1er juillet 2019 et le 30 juin 2020, confirme le dynamisme de la recherche française dans le secteur de « la mécanique, en tête des principaux domaines technologiques », devant l’électronique et la chimie. Par ailleurs, douze établissements de recherche, d’enseignement supérieur et d’Etat sont présents dans le Top 50, contre 13 l’an dernier. Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) conserve sa 4e place (avec 630 demandes) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) sa 6e position (378 demandes). L’Inpi souligne la présence de six nouveaux entrants dans le Top 50 des déposants, dont trois établissements de recherche, d’enseignement supérieur et d’Etat : l’Inserm (33e place, 40 demandes), le Centre national d’études spatiales (Cnes, 38e place, 36 demandes) et l’Université Paris-Saclay (48e place, 29 demandes).

AFP, 14/06

Parkinson : réduire les mouvements parasites en stimulant le cervelet

Des chercheurs de l’Inserm, de l’ENS-PSL et du Collège de France, dont les travaux sont publiés dans Nature Communications, ont testé, chez les souris, une voie expérimentale pour traiter les mouvements anormaux, ou dyskinésies, de la maladie de Parkinson. Ils ont utilisé l’optogénétique, une technique qui permet de stimuler après manipulation génétique l’expression de certains gènes avec des signaux lumineux. Ils ont ainsi stimulé des cellules de Purkinje dans la région du cervelet, quelques dizaines de secondes par jour. Ces stimulations se sont révélées capables de supprimer les mouvements anormaux, et de normaliser l’activité des circuits moteurs, y compris au niveau du site de genèse présumée de ces dyskinésies, au sein des ganglions de la base, éclairant les mécanismes de dyskinésie.

Le Monde, 15/06

Lire le communiqué de presse : Le cervelet, une voie d’accès alternative pour traiter les mouvements involontaires provoqués par la maladie de Parkinson

En bref

La biotech ReST Therapeutics, qui a mis au point un biomarqueur efficace dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique et des atteintes cognitives associées aux maladies neurodégénératives telle que la maladie d’Alzheimer, vient de décrocher un brevet capital pour la suite de ses recherches. Alors qu’elle avait bouclé une levée de fonds de 5 millions d’euros en 2021 pour faire progresser son candidat-médicament, elle annonce que le 6 mai dernier, l’Institut national de la propriété intellectuelle (Inpi) a délivré à ReST Therapeutics et à ses copropriétaires académiques (Université de Montpellier, Inserm et l’Ecole Pratique des Hautes Etudes) un brevet sur la neuroprotection.

La Tribune, 15/06

Tandis que la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, a annoncé le 8 juin, pour répondre à la crise à l’hôpital, qu’avant même avoir reçu leur diplôme, les étudiants en soins infirmiers ayant achevé leur formation pourront renforcer les équipes des hôpitaux, dès cet été, la Fédération nationale des étudiants en sciences infirmières (Fnesi) a réagi : « Mme la ministre, les étudiants en sciences infirmières doivent être protégés et encadrés, et pas envoyés sur le terrain à tout prix. » La Fnesi a en effet publié au mois de mai une enquête alarmante sur le mal-être grandissant des étudiants infirmiers. Réalisée auprès de 15 000 étudiants, celle-ci met en évidence une dégradation générale de leur état de santé psychique et physique depuis la précédente étude, réalisée cinq ans plus tôt. La détérioration de leur santé psychique est perceptible dans la part d’étudiants consommant des anxiolytiques, antidépresseurs et hypnotiques (34 % d’entre eux, contre 27 % en 2017), mais aussi des somnifères (28 %, contre 8 % en 2017).

Le Monde, 15/06

Une étude vient de montrer que le fait d’être sédentaire, couplé à un manque d’activité physique, accroît le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC). Plus l’activité est intense, plus le risque baisse. Une équipe de chercheurs de l’université d’Etat de San Diego (Californie, Etats-Unis) a analysé des données de 7 607 adultes, de 63 ans d’âge moyen, de mai 2009 à janvier 2013, sans antécédents vasculaires. Des accéléromètres portés à la hanche au minimum 16 heures par jour ont permis de suivre la fréquence de leurs mouvements, leur intensité, pendant une semaine. Résultats, sept ans plus tard : les personnes qui passaient plus de 13 des 16 heures à être sédentaires avaient un risque d’AVC de 44 % plus élevé que ceux qui passaient moins de 11,8 heures assis. Et, chaque heure supplémentaire par jour passée assis augmentait ce risque de 14 %. A l’inverse, de courtes périodes d’activité physique régulière étaient bénéfiques, indique l’étude.

Le Monde, édition Science et Médecine, 15/06