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Liens entre cancer du sein et polluants de l’air- Artérivirus : un virus issu du singe sous surveillance – « Cancer » : exposition grand public à la Cité des sciences et de l’industrie

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Liens entre cancer du sein et polluants de l’air

Une étude, lancée à l’initiative du Centre de lutte contre le cancer Léon-Bérard de Lyon et Rhône-Alpes, avec le soutien de la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer, montre un lien entre cancer du sein et polluants de l’air. Ce travail s’appuie sur un échantillon de plus de 10 000 femmes, malades et non malades, suivies entre 1990 et 2011. « Si les facteurs génétiques, reproductifs et hormonaux du cancer du sein sont bien identifiés, ils ne permettent pas d’expliquer l’ensemble des cas, souligne le centre. Des études épidémiologiques et expérimentales ont suggéré que l’exposition à des polluants environnementaux, en particulier ceux à effet perturbateur endocrinien, pourrait avoir un rôle dans le développement du cancer du sein. » C’est sur la base de cette hypothèse et à l’issue de ce programme scientifique inédit, baptisé Xenair, que les chercheurs ont pu établir un lien entre l’exposition chronique – à faible dose – aux polluants atmosphériques et le risque de cancer du sein. Sur les huit polluants de l’air étudiés et classés pour six d’entre eux comme cancérogènes pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer, cinq sont mis en cause dans l’augmentation du risque de la maladie. Le NO2 ou dioxyde d’azote, principalement émis par le trafic routier, augmente le risque de cancer du sein d’environ 9 % chez les femmes les plus exposées aux polluants.

Libération, 04/10

Lire le communiqué de presse du 27/05/2021 : « La pollution atmosphérique associée à un risque plus élevé de cancer du sein »

Alerte sur un virus mortel chez le singe

Selon une équipe de scientifiques, dont l’étude est publiée dans la revue Cell, l’artérivirus – déjà endémique chez les singes africains et connu pour être mortel chez ces animaux (fièvre, hémorragies internes…) – pourrait se transformer en pandémie s’il ne fait pas rapidement l’objet d’une surveillance accrue. Pour le moment, seuls des primates ont été infectés par ce virus issu de la famille des artérivirus simiens et responsable d’épidémies mortelles dans les colonies de singes captifs. Mais, ce nouveau virus mortel chez les singes, qui affiche de nombreuses similitudes avec le VIH, sait déjà « accéder aux cellules humaines ». « Ce virus animal a découvert comment accéder aux cellules humaines, se multiplier et échapper à certains des mécanismes immunitaires importants que nous attendons pour nous protéger d’un virus animal. C’est assez rare », a déclaré l’auteur principal Sara Sawyer, professeur de biologie moléculaire, cellulaire et du développement à CU Boulder. D’après l’équipe de scientifiques, l’artérivirus, à l’image du VIH, serait capable d’attaquer les cellules immunitaires de l’organisme, de désactiver ses principaux mécanismes de défense et de s’installer définitivement dans le corps. Les auteurs souhaitent inciter les autorités et pouvoirs publics à surveiller attentivement cette famille de virus, en investissant dans une nouvelle étude à ce sujet, mais aussi en développant des tests d’anticorps sanguins et en augmentant la surveillance des individus vivant à proximité d’animaux infectés.

Doctissimo​.fr, 03/10

En bref

LeParisien​.fr explique que, pour la première fois, une exposition grand public lève le voile sur les différents aspects des cancers à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris jusqu’en août 2023. Laurence Caunézil, co-commissaire de l’exposition, explique : « La Cité des sciences et de l’industrie aborde des thèmes de sciences comme de société. C’est le cas du cancer, une maladie encore méconnue et taboue à de nombreux titres, alors qu’elle peut concerner chacun d’entre nous. En partenariat avec l’Institut National du Cancer (INCa) et l’Inserm, nous avons voulu une exposition à la fois très pédagogique et porteuse d’espoir, à travers des témoignages de rémission, l’état de la recherche et des informations sur les traitements. »

LeParisien​.fr, 03/10