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Lien entre consommation de cannabis et chômage – Le plasma atmosphérique pour éradiquer les virus – Dépakine : action de groupe contre Sanofi – Vice-présidence du Conseil d’État.

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Plus on consomme de cannabis jeune, plus on risque de se retrouver au chômage adulte

L’Inserm publie une étude de grande ampleur, dirigée par Maria Melchior, épidémiologiste, directrice de recherche à l’Inserm, sur les effets délétères du cannabis sur la vie professionnelle. Dans le cadre de cette étude, 1500 personnes ont été suivies pendant neuf ans. Les résultats de cette étude viennent d’être publiés dans la revue Drug and Alcohol Dependence. L’étude constate que plus on consomme jeune, plus on a de risque de connaître le chômage à l’âge adulte. Incontestablement, il y a bien « une association entre l’expérimentation précoce de la drogue, avant 16 ans, et les difficultés d’insertion professionnelle à l’âge adulte. » Pour réaliser cette étude, l’Inserm est parti de plusieurs constats. La France compte l’un des plus hauts niveaux de consommation de cannabis au monde, près de 40 % des jeunes de 17 ans indiquant une consommation au cours de l’année écoulée. En Europe, parmi les 17,7 millions de jeunes, âgés de 15 à 34 ans, ayant déclaré avoir consommé du cannabis au cours de l’année dernière, 56 % d’entre eux étaient âgés de 15 à 24 ans. D’après l’Inserm, « des données de recherches en neurosciences, montrant des lésions spécifiques chez les adolescents consommateurs, soutiennent l’idée qu’il existerait un effet négatif direct de la consommation de cannabis sur la concentration, la motivation et, à terme, la réussite scolaire des jeunes. »

France Culture, France Info, France Inter, RTL, FranceInter​.fr, Pourquoidocteur​.fr, Destinationsante​.com, Lequotidiendumedecin​.fr, 05/01

Lire le communiqué de presse du 05/01/2022 : « La consommation de cannabis dès l’adolescence serait associée à un risque plus élevé de chômage à l’âge adulte »

En bref

Le tribunal judiciaire de Paris a déclaré hier « recevable » une action de groupe contre Sanofi demandée par une association de victimes de la Dépakine. Il s’agit d’une première en France, constatent Les Échos. Tout en reconnaissant qu”« un consensus scientifique » s’est dégagé pour affirmer que ce médicament utilisé dans le traitement de l’épilepsie et des troubles bipolaires est parmi « les meilleurs du monde », le tribunal relève que le groupe français « a commis une faute en manquant à son obligation de vigilance et à son obligation d’information » sur les risques de malformations et de retard de développement des enfants en cas de prise de Dépakine pendant la grossesse. Sanofi ayant annoncé son intention de faire appel, il faudra toutefois attendre la confirmation ou l’infirmation de cette décision pour que l’action de groupe puisse effectivement s’ouvrir et donner lieu à indemnisation éventuelle des victimes. C’est cependant déjà une première victoire pour l’Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant (Apesac) qui accompagne 7.500 familles.

Les Échos, 06/01

« KillViD éradique les virus au plasma atmosphérique », titrent Les Échos. Le laboratoire Inserm de Saint-Etienne auquel la société a demandé de tester sa technologie conclut à l’élimination de 99,9999 % des contaminants chimiques et biologiques, dont le virus de la Covid-19. « Notre technologie est basée sur des microréacteurs à plasma atmosphérique. C’est l’application d’une très haute tension répétée mille fois par seconde qui crée le plasma permettant de détruire les virus et les bactéries présents dans l’air », décrit Carmen Dumitrescu, fondatrice et présidente de Gamma Pulse. Breveté, le système repose sur un simple boîtier. Installé dans une pièce, il aspire l’air d’un espace clos grâce à des perforations et le rejette une fois purifié.

Les Échos, 06/01

Didier-Roland Tabuteau a été nommé hier à la tête du Conseil d’État. Il était jusqu’à présent président de la section sociale du Conseil d’État, alors que ses prédécesseurs étaient plutôt issus de la section du contentieux. Il dirige également la chaire Santé à Sciences Po, et copilote l’Institut Droit et Santé, labellisé par l’Inserm.

Les Échos, 06/01