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Les femmes concernées par des troubles menstruels apparus après la vaccination contre la Covid-19 invitées à les déclarer – Projets participatifs pour faire avancer la science – Épidémies dues à des virus zoonotiques – Industrie pharmaceutique : mieux se préparer aux prochaines pandémies – Lien entre la perte du chromosome Y et un phénomène de fibrose cardiaque.

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Vaccins contre la Covid : les femmes concernées par des troubles menstruels invitées à les déclarer

Les femmes concernées par des troubles menstruels apparus après la vaccination contre la Covid-19 sont invitées à les déclarer sur le portail du ministère chargé de la Santé (signalement​.social​-sante​.gouv​.fr), en apportant « les renseignements les plus détaillés possibles dans le formulaire de déclaration », a indiqué hier l’Agence du médicament (ANSM), dans un contexte d’incertitude sur un lien direct entre les vaccins et ces troubles. Les troubles menstruels déclarés après la vaccination par un vaccin à ARNm, soit ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna, font l’objet d’une surveillance attentive au niveau national et européen depuis leur détection, rappelle l’agence. De multiples témoignages évoquent l’apparition de troubles après une vaccination anti-Covid, mais les autorités sanitaires n’ont pour l’heure pas établi de lien de cause à effet. Au 28 avril, les centres régionaux de pharmacovigilance ont analysé 9.381 déclarations de troubles du cycle rapportées avec le vaccin Pfizer, et 1.557 avec le vaccin Moderna, rapporte l’ANSM. La majorité de ces déclarations ont été réalisées par les patientes directement, précise l’agence. A cette date, 58 millions d’injections avaient été réalisées chez les femmes avec le vaccin Pfizer, et 12 millions avec celui de Moderna.

AFP, 19/07

En bref

Le Figaro publie un article intitulé « Et si vous profitiez de vos vacances pour faire avancer la science ? ». Le quotidien explique que de nombreux projets participatifs, visant à alimenter les professionnels en données de terrain, ont vu le jour ces dernières années. Ils reposent le plus souvent sur un site ou une application qui guident pas à pas le néophyte. Le journal présente 7 programmes à faire seul ou en famille. Parmi ceux-ci figure le projet de l’Inserm, qui consiste pour les citoyens à prélever des échantillons de sol pour aider à trouver un nouvel antibiotique. « Plus de 80 % des antibiotiques actuels proviennent des bactéries vivant dans le sol. C’est donc le meilleur substrat à analyser si l’on veut avoir une chance de trouver de nouvelles molécules antibiotiques », explique Vincent Libis, chercheur à l’Inserm et coresponsable du projet citoyen Science à la pelle.

Le Figaro, 20/07

Reprise du communiqué de presse du 23/06/2022 : « Lancement de la campagne de recherche participative Science à la Pelle : trouver des médicaments sous nos pieds »

« Chikungunya, Zika, Ebola, Covid et Monkeypox… On note depuis le début des années 2000 une augmentation de la fréquence des épidémies dues à des virus zoonotiques », a expliqué le Dr Eric D’Ortenzio qui, pendant plus d’une heure, a fait le point sur l’émergence de ces nouvelles maladies au cours d’un Live chat avec les lecteurs du Quotidien du Médecin. L’épidémiologiste, responsable du département stratégie et partenariats de l’ANRS-MIE (Inserm), rappelle que la lutte contre ces phénomènes passe par une surveillance et une détection au niveau international. « Plus le phénomène sera détecté précocement, plus la riposte sera efficace », prévient le Dr D’Ortenzio.

Lequotidiendumedecin​.fr, 19/07

L’industrie pharmaceutique a appelé hier les instances internationales à mieux se préparer aux prochaines pandémies, insistant sur la nécessité de mettre en place un système d’accès plus équitable aux vaccins et traitements. La pandémie de Covid a en effet entraîné de grandes disparités des niveaux de vaccination. « Même maintenant, alors qu’il y a abondance de vaccins disponibles, pas mal de pays ont un taux de vaccination de seulement 10 % de leur population », souligne Thomas Cueni, le patron de la Fédération internationale de l’industrie du médicament (Ifpma), qui lance cette initiative.

Lequotidiendumedecin​.fr, 19/07

Une étude, réalisée par Lars Forsberg et une équipe internationale de chercheurs sur des souris et publiée dans la revue Science, montre, pour la première fois, un lien de causalité entre la perte du chromosome Y dans certaines cellules sanguines, observée lors du vieillissement, et un phénomène de fibrose cardiaque. La perte du chromosome Y qui touche 40 % des hommes de 70 ans favoriserait en effet notamment la fibrose du myocarde et ainsi la mortalité d’origine cardiaque.

Le Monde, 20/07