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Les édulcorants pourraient augmenter le risque de maladies cardiovasculaires – Suicide chez les soignants – Traitements innovants pour les grands brûlés – Cancer : un programme pilote pour empêcher la survenue de tumeurs ou les traiter le plus tôt possible.

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Les édulcorants pourraient augmenter le risque de maladies cardiovasculaires

Les édulcorants pourraient être associés à des risques accrus de maladies cardiovasculaires, selon une étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’Inserm, de l’INRAE, du Cnam et de l’Université Sorbonne Paris Nord et d’Université Paris Cité, au sein de l’Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren) et publiée dans le British Medical Journal. Les chercheurs ont utilisé les données de santé et de consommation d’édulcorants de 103.388 Français et Françaises adultes participant à l’étude de cohorte NutriNet-Santé. 37 % des participants ont consommé des édulcorants, en moyenne 42,46 mg/jour, soit l’équivalent d’un sachet individuel d’édulcorant de table ou de 100 ml de soda light. Selon l’étude, les édulcorants artificiels, notamment aspartame, acésulfame‑K et sucralose, sont associés à des risques accrus de maladies cardiovasculaires, cérébrovasculaires et coronariennes. Sur neuf ans de suivi, 1.502 événements cardiovasculaires sont survenus (crises cardiaques, angines de poitrine, angioplasties, accidents vasculaires cérébraux…).

Sciencesetavenir​.fr, 07/09, AFP, Le Figaro, Quechoisir​.org, Topsante​.com, Francetvinfo​.fr, Lexpress​.fr, 08/09

Lire le communiqué de presse du 08/09/2022 : « La consommation d’édulcorants serait associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires »

En bref

L’association Soins aux professionnels de santé (SPS) a lancé, le 30 août, une campagne de prévention pour « éveiller les consciences » sur le suicide des soignants. Se basant sur les chiffres officiels, « qui mériteraient d’être actualisés », l’association évalue à « trois le nombre de soignants qui se suicident tous les deux jours ». « Pour ne pas être pris en défaut, nous sommes restés très factuels et sommes partis des chiffres de la population classique. Il y a donc probablement plus de suicides que trois tous les deux jours », nuance le Dr Eric Henry, président de l’association SPS. Si plus de 9 000 décès par suicide sont enregistrés chaque année en France (Inserm, 2017), les professionnels de la santé sont loin d’être épargnés. Mais « personne ne le voyait ou bien tout le monde refusait de le voir » jusqu’ici.

Egora, 05/09

Le Pr Sébastien Banzet, de l’Institut biomédical des armées, Inserm, Centre de transfusion sanguine des armées, à Clamart, explique dans Paris Match les traitements innovants pour les grands brûlés. « La bio-impression de peau en 3D est une option thérapeutique d’avenir que nous suivons de près », explique-t-il. Et de conclure : « Grâce aux soins actuels, le taux de mortalité chez les grands brûlés est devenu faible ».

Paris Match, 08/09

A Gustave-Roussy, les médecins testent un programme pilote pour empêcher la survenue de tumeurs ou les traiter le plus tôt possible. « L’idée du concept d”« Interception », c’est d’empêcher la maladie [cancer] de survenir, ou, à défaut, de la repérer à des stades si précoces que l’on guérira le patient, sans séquelles. Il s’agit de la prévention du futur : nous n’y sommes pas encore, mais nous construisons tout ce qu’il faut pour y arriver », détaille le Dr Suzette Delaloge, oncologue à Gustave-Roussy et responsable du projet. A terme, il suffira de remplir un questionnaire en ligne pour connaître son risque et se voir proposer des conseils ou même des médicaments pour le réduire, ainsi qu’un dépistage personnalisé. Les scientifiques estiment que 75 % des personnes développant une tumeur seraient identifiables dans les années précédentes comme étant très à risque de tomber malade.

L’Express, 08/09