Les édulcorants augmenteraient le risque de maladies cardiovasculaires
Dans les sodas ou les sucrettes, les édulcorants sont utilisés pour remplacer le sucre traditionnel et ses méfaits potentiels. Mais selon une étude de chercheurs français, coordonnée par le Dr Mathilde Touvier, directrice de recherche à l’Inserm, ces produits ne sont pas sans danger : leur consommation serait associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires. Les chercheurs se sont appuyés sur les données communiquées par plus de 103 000 participants à l’étude NutriNet-Santé, lesquels ont renseigné leurs antécédents médicaux, leurs habitudes en matière d’exercice physique, mais aussi leurs consommations alimentaires. L’étude observe ainsi que la consommation accrue d’aspartame était associée à un risque accru d’AVC, tandis que la saccharine et l’acésulfame‑K étaient associés à un risque plus élevé de maladie coronarienne. Dans la mesure où il s’agit là d’une étude observationnelle, il est difficile d’établir un lien de cause à effet clair. Néanmoins, pour le Dr Touvier, « ces résultats, en accord avec le dernier rapport de l’OMS publié cette année, ne soutiennent pas l’utilisation d’édulcorants en tant qu’alternatives sûres au sucre ».
Radiofrance.fr, 08/09, Mariefrance.fr, Destinationsante.com, Letelegramme.fr, 09/09, Topsante.com, 10/09
Lire le communiqué de presse du 08/09/2022 : » La consommation d’édulcorants serait associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires »
En bref
Aujourd’hui en France donne la parole au virologue Xavier de Lamballerie, qui donne des pistes d’explication à la multiplication des épidémies ces dernières années, et même depuis plusieurs décennies. « Le nombre d’humains sur la Terre a explosé et leur habitat est devenu essentiellement urbain, explique-t-il. Par notre extension, on se retrouve de plus en plus au contact d’animaux, réservoirs à virus, que l’on n’aurait jamais dû croiser. Notre proximité favorise la transmission de l’infection. S’ajoutent à cela la déforestation et les échanges commerciaux. Quant au réchauffement climatique, il sera associé à une modification de la répartition de la faune ».
Aujourd’hui en France, 12/09
Dans le traitement du cancer du poumon, « d’importants progrès bouleversent les perspectives », titre Le Figaro, pointant la hausse de l’espérance de vie grâce aux nouvelles thérapies. Deux vagues d’innovations sont évoquées : les thérapies ciblées, avec des mutations génétiques désormais recherchées systématiquement au diagnostic, et l’immunothérapie, qui a « remplacé la chimiothérapie comme traitement standard », indique Nicolas Girard, oncologue. La chimiothérapie ne perd toutefois pas son intérêt en cas d’échec de ces deux traitements.
Le Figaro, 12/09
Au moins 20 millions de Français touchés par des maladies chroniques sont concernés par la prescription d’une activité physique adaptée, en complément de leur traitement médicamenteux. Pourtant, « par manque de conviction ou crainte de mal faire, les médecins restent frileux, et rares sont ceux qui ont le réflexe de proposer cette thérapeutique à leurs patients », souligne Le Figaro. Les praticiens s’interrogent ainsi sur le type d’activités à recommander, leur rythme, leur durée et leur intensité. C’est dans cette perspective que la HAS a publié un guide, accompagné de fiches par pathologie. « Nous recommandons avant toute chose de questionner le patient sur son mode de vie, sa condition physique et son état d’esprit, indique le Pr François Carré, cardiologue, médecin du sport à l’hôpital Pontchaillou de Rennes, qui a participé à l’élaboration du guide.
Le Figaro, 12/09
