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Covid-19 : éco-anxiété et crise sanitaire, patients mineurs et variant Delta, infections fongiques invasives – Anticancéreux

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L’éco-anxiété, entretenue par la crise sanitaire

L’éco-anxiété face au dérèglement climatique, aggravée par le dernier rapport, particulièrement alarmiste, du Giec et entretenue par la pandémie de Covid-19, pourrait devenir « le nouveau mal du siècle pour toute une génération », selon Le Figaro. Cette autre forme de détresse psychique a été théorisée pour la première fois en 1996 par la médecin-chercheuse Véronique Lapaige. En mars 2020, une étude OpinionWay pointait l’écologie comme le premier centre d’intérêt des 18 – 35 ans. La Dr Laelia Benoit, pédopsychiatre et chercheuse à l’Inserm, y voit une « prise de conscience » plus qu’un trouble anxieux. Elle en dégage trois profils, selon l’antériorité de cette prise de conscience. Il y a ceux qui ont découvert l’écologie avec le Covid, un sentiment d’impuissance renforcé par le rapprochement des crises climatiques comme les inondations en Allemagne. La seconde catégorie se préoccupait déjà du dérèglement climatique avant mars 2020, le confinement ayant aiguisé leur attention avec la réduction de la pollution atmosphérique et « le retour des oiseaux en ville ». Laelia Benoit distingue un troisième profil : des « jeunes déjà bien renseignés sur le sujet, qui se posent la question : ‘Et si on pouvait faire plus en consommant moins ?’ ».

Le Figaro, 11/08

Les mineurs ne semblent pas plus exposés au variant Delta qu’aux autres souches

Beaucoup plus contagieux que les précédentes souches du coronavirus, le variant Delta « peut-il changer la donne » et s’avérer plus dangereux pour les mineurs, qui composent la tranche d’âge la moins vaccinée ? La question se pose avec une acuité particulière à la veille de la rentrée scolaire. Aux États-Unis, on assiste à une nette progression des hospitalisations d’enfants. « Ça ne correspond pas à ce que l’on vit au quotidien, déclare Robert Cohen, président du Conseil national professionnel de Pédiatrie. On a eu peu d’hospitalisations d’enfants, et on ne s’imagine pas être en situation d’être débordés par les cas graves. » Jusqu’ici les mineurs ont été épargnés par la pandémie. Selon une étude réalisée après la rentrée de septembre 2020, ils représentaient moins de 2 % des hospitalisations. Santé publique France ne recense que 300 adolescents français ayant effectué un séjour en réanimation depuis le début de la crise. Les enfants et adolescents atteints par un PIMS post-Covid (syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique) ne seraient que « quelques centaines ». Toutefois Robert Cohen recommande une attention accrue à l’occasion de la rentrée scolaire : « Il va falloir tester les enfants plus qu’avant, et renforcer les mesures d’hygiène ».

La Croix, 11/08

Lire le Canal Détox du 04/05/20 : « Maladie de Kawasaki : un lien avec la Covid-19, vraiment ? »

En bref

1,5 million de patients dans le monde meurent chaque année d’une infection fongique invasive. Ces aspergilloses sont « un fléau sanitaire peu connu, et pourtant dévastateur », notamment en réanimation. Elles auraient ainsi provoqué une surmortalité des patients atteints de la Covid, victimes d’un affaiblissement immunitaire, mais peut-être aussi d’un mauvais usage des antifongiques. Les HCL (Hospices civils de Lyon) ont lancé une étude scientifique inédite sur l’utilisation des antifongiques en réanimation. Tous les dossiers des patients hospitalisés à Lyon pour cause de Covid, depuis mars 2020, vont être examinés par une équipe composée de pharmaciens, cliniciens, infectiologues, mycologues, informaticiens et biostatisticiens.

Le Monde, 11/08

Dans un avis, l’Anses met en garde ceux qui manipulent des anticancéreux (fabrication, manipulation, transport, gestion des déchets, nettoyage, etc.) : « Ils sont susceptibles de présenter des propriétés cancérogènes. [Leurs] principes actifs peuvent également présenter des effets sur la reproduction et le développement. » 92 000 salariés y seraient exposés. L’Agence recommande d’inclure, à l’arrêté fixant la liste des procédés cancérogènes en droit du travail, les travaux exposant à 18 principes actifs cytostatiques.

Les Échos, 11/08