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Le vaccin BCG protège bien au-delà de la tuberculose – Évolution de l’algorithme du Nutri-Score – Accueil de chercheurs ukrainiens en France – Prescrire de la musique pour traiter la douleur – Ebola.

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Le vaccin BCG protège bien au-delà de la tuberculose 

Une étude australienne montre comment l’immunité des enfants évolue juste après la vaccination par le BCG et assure une protection contre différents germes (virus, bactéries, champignons), autres que la tuberculose. Non seulement quand on inocule, in vitro, deux souches différentes de BCG elles modifient l’ADN des globules blancs pour 14 mois mais en plus, ces souches modifient la moëlle osseuse qui elle-même génèrera de futurs globules blancs. A l’institut Pasteur à Lille, le Pr Camille Locht qui est directeur de recherche à l’Inserm est en train de mettre au point un nouveau vaccin, vivant lui aussi, contre la coqueluche : en laboratoire, les rats vaccinés se retrouvent protégés contre l’asthme.

Francetvinfo​.fr, Pourquoidocteur​.fr, 23/08

Évolution de l’algorithme du Nutri-Score

Dans une interview accordée à Capital, le nutritionniste Serge Hercberg explique pourquoi son algorithme Nutri-Score va évoluer dans les prochains mois. Il explique : « Quand le Nutri-Score a été mis en place, nous avons observé par la suite certains points à améliorer ou modifier. Il ne s’agit pas d’une remise en cause de l’algorithme mais d’une adaptation pour mieux coller aux recommandations nutritionnelles de santé publique ». Et de détailler : « Il y aura une notation davantage stricte sur les produits qui ont une forte teneur en sel ou en sucre. Les céréales petit-déjeuner sucrées par exemple, qui étaient classées en A pour certains, seront classées en C en moyenne. De même pour les produits laitiers sucrés, qui devraient évoluer de B à C. Du côté des huiles par contre, les modifications améliorent la note pour certaines d’entre elles ». Par ailleurs, « certains poissons gras apparaissent en C, ce qui n’est pas normal car ils sont intéressants d’un point de vue nutritionnel pour une majorité d’entre eux. Ainsi, leur note pourra basculer en B ou en A ».

Capital​.fr, 23/08

En bref

L’Express explique qu’après l’invasion russe, des centaines de chercheurs ukrainiens ont été accueillis en France. Toutes les grandes structures de l’enseignement supérieur et de la recherche (comme les universités, le CNRS, l’Inserm, l’Inria, etc.) peuvent accueillir des scientifiques en faisant une demande auprès des responsables du programme national d’accueil en urgence des scientifiques et artistes en exil (Pause). « En règle générale, nous évaluons le degré de menace et l’excellence scientifique des personnes, notamment pour voir comment elles peuvent s’intégrer dans un laboratoire, puis nous cofinançons leur installation et facilitons leurs démarches », souligne Laure Lohéac, directrice générale de Pause.

L’Express, 13/08

« Pour la première fois en France, et probablement dans le monde, des médecins généralistes vont bientôt pouvoir prescrire de la musique pour traiter la douleur ! » se réjouit le Dr Stéphane Guétin, musicothérapeute et fondateur de l’Association de musicothérapie applications et recherches cliniques (Amarc), en partenariat avec l’Inserm. L’application Music Care, qu’il développe depuis vingt ans (déjà déployée dans plus de 500 établissements de santé en France), vient en effet de conclure un partenariat avec Sanofi : depuis début octobre, les médecins généralistes peuvent télécharger cette application d’e-santé, enregistrée comme dispositif médical, et prescrire à leurs patients des séances musicales en complément de leurs prescriptions d’antalgiques.

Lefigaro​.fr, 23/08

Le gouvernement de la République démocratique du Congo a confirmé un nouveau cas de maladie à virus Ebola (MVE) dans l’est du pays, sur lequel les autorités sanitaires enquêtaient depuis la semaine dernière, selon une source officielle hier. L’échantillon prélevé sur la personne malade – une femme de 46 ans décédée le 15 août dans la zone de santé de Beni (Nord-Kivu) – « a été testé positif à la MVE (…) à Beni puis confirmé au laboratoire de l’INRB (Institut national de recherche biomédicale) de Goma », chef-lieu de la province, a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué daté du 21 août rendu public tard lundi soir. Le « séquençage » a montré par ailleurs que ce cas était « lié à une souche de la 10e épidémie de 2018 et non à une nouvelle introduction du virus », ajoute le texte, assurant que les équipes « sont déjà à pied d’œuvre sur le terrain pour mener les activités de riposte ».

AFP, 23/08