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Le délai de recours à l’avortement porté à quatorze semaines – Vaccin anti-Covid Sanofi – Risques cardiovasculaires – Cancer.

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Le délai de recours à l’avortement passe de douze à quatorze semaines

Les députés ont adopté définitivement mercredi la proposition de loi prévoyant l’extension du délai de recours à l’avortement de douze à quatorze semaines. Le texte devrait limiter le nombre de femmes obligées d’aller avorter à l’étranger. Selon plusieurs associations, chaque année, entre 4000 et 5000 Françaises se rendraient à l’étranger pour avorter, principalement aux Pays-Bas, au Royaume-Uni ou en Espagne. Le Conseil national consultatif d’éthique évoque, lui, 2000 femmes chaque année, dans l’avis favorable rendu en décembre 2020 sur le sujet. A titre d’exemple, avorter aux Pays-Bas coûte en moyenne un millier d’euros, sans compter les frais de déplacement ou d’hébergement, et sans aucune prise en charge possible par la Sécurité sociale. Le texte prévoit également d’autoriser les sages-femmes à pratiquer les interruptions volontaires de grossesse chirurgicales. Un décret d’application de cette expérimentation a été publié fin décembre, pour ne pas « perdre de temps », selon Olivier Véran, ministre de la Santé.

Topsante​.com, 23/02, Libération, 24/02

En bref

Sanofi publie des résultats positifs pour l’essai de Phase III de son vaccin anti-Covid. Le laboratoire français, épaulé par le britannique GSK, a immédiatement demandé une autorisation auprès des autorités américaine et européenne. Selon les deux laboratoires, « la réponse immunitaire robuste observée dans de multiples schémas vaccinaux, et le profil d’innocuité, confirment la pertinence de ce vaccin thermostable et adjuvanté à protéine ». L’étude montre qu’en primo-vaccination, deux doses du vaccin Sanofi-GSK protègent à 57,9 % des formes symptomatiques du Covid et à 100 % des formes sévères et des hospitalisations. « Il peut, en outre, être utilisé comme rappel, quel que soit le type de vaccin utilisé en primovaccination et ce, dans toutes les tranches d’âge », a indiqué Thomas Triomphe, qui dirige l’activité vaccins de Sanofi.

Les Echos, 24/02

Sédentarité, stress, intensité du travail… Ces facteurs sont responsables d’accidents de santé, de risques cardiovasculaires. Selon une étude AP-HP, Inserm, université de Paris-Saclay, le risque d’AVC pour les personnes ayant un temps de travail prolongé s’élève à 29 %. La lutte contre ces facteurs de risques apparaît donc tant nécessaire que délicate. Elle est d’ores et déjà menée par les entreprises, tout particulièrement dans les grands groupes. Des opérations de sensibilisation sont coordonnées depuis plusieurs années. Les services de santé au travail mènent, de leur côté, des campagnes de dépistage de pathologies, comme l’hypertension artérielle ou le diabète.

Le Monde, 24/02

Chez les patients ayant souffert d’un cancer, des cellules tumorales peuvent persister sous forme dormante, et proliférer à nouveau après des mois ou années. Or leur inactivité pourrait être médicalement maintenue, d’après les travaux d’une équipe américaine. En étudiant des cellules de cancers du sein, tête et cou, les chercheurs ont constaté que celles entrant en dormance fabriquaient plus de fibres de collagène, une protéine assurant le maintien des tissus. A l’inverse, un type de collagène, dit 3, était moins présent autour des tumeurs agressives. Doser cette protéine pourrait donc indiquer le risque de récidive. Violaine Moreau, chercheuse de l’Inserm à Bordeaux, souligne : « D’après cette étude, on pourrait empêcher les cellules dormantes de se réveiller » grâce à un enrichissement en collagène 3.

Science et Vie, 01/03