Lancement début octobre d’une enquête d’opinion sur les abus sexuels dans l’Eglise
La commission Sauvé, chargée d’enquêter sur les abus sexuels dans l’Eglise depuis les années 1950, reprend ce mardi son tour de France de rencontres publiques, qui avait été interrompu avec la crise sanitaire, avec une réunion à Rouen, pour continuer à faire connaître sa démarche. La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase), créée en 2018 par l’épiscopat pour faire la lumière sur les abus sexuels commis sur mineurs depuis les années 1950 dans l’église catholique, a par ailleurs annoncé l’ouverture, début octobre, d’une enquête d’opinion auprès de 30.000 personnes pour prendre la mesure des violences sexuelles sur mineurs dans l’église, rapportées à l’ensemble de la société française. Jean-Marc Sauvé, président de la Ciase, a expliqué : « Ceci nous permettra d’avoir de nouvelles données de quantification et de compréhension des abus sexuels dans l’église catholique dans le contexte plus général des abus sexuels dans la société française », a‑t-il expliqué. Cette enquête, menée sous la direction scientifique de l’Inserm, devrait « durer un mois » et permettra d’avoir « de premières remontées en novembre », a‑t-il dit. L’appel à témoignages, qui a déjà permis de recueillir 6.000 appels, prendra fin le 31 octobre.
AFP, 14/09
Se vacciner contre la grippe pour lutter contre le Covid-19
Aujourd’hui en France souligne que médecins, scientifiques et politiques sont de plus en plus nombreux à soutenir l’idée que la vaccination contre la grippe saisonnière – dont la campagne débute mi-octobre – sera un outil dans la lutte contre le Covid-19. Il pourrait, non pas protéger du coronavirus, mais limiter la cohabitation des deux maladies. La vaccination contre la grippe pourrait également permettre de prévenir les embouteillages dans les laboratoires pratiquant les tests PCR, tant les premiers symptômes des deux pathologies peuvent se ressembler. « Puis disons-le, vivre deux épisodes simultanés, Covid et grippe, peut être mortel pour des malades. Quand le corps a déjà mené une gigantesque bataille, il est difficile d’en entamer une autre (…) », indique Jean-François Mattei, ancien ministre de la Santé et actuel président de l’Académie de médecine. Alain Fischer, professeur d’immunologie pédiatrique et chercheur dans l’unité Inserm 1163 Institut Imagine, souligne dans une interview au quotidien : « Les adultes de tout âge et les enfants sont concernés » par cette vaccination.
Aujourd’hui en France, 15/09
En bref
A l’occasion de la Journée internationale de la dermatite atopique hier, une enquête s’est intéressée aux répercussions de cette maladie de peau sur la vie quotidienne des adolescents. « La majorité des dermatites atopiques disparaissent au cours de l’enfance (50 % avant 5 ans), mais 10 à 15 % des cas persistent jusqu’à l’âge adulte », rappelle l’Inserm. Si cette pathologie fait partie des maladies de peau les plus fréquentes, les jeunes patients sont souvent victimes de moqueries et de préjugés. L’étude rapporte que près de la moitié des patients ont manqué l’école à cause de la dermatite atopique au cours des douze derniers mois. Chez les adolescents, cette maladie a été la cause de 15 à 22 jours d’absentéisme à l’école par an.
Yahoo !, 14/09
