La télévision en mangeant est néfaste pour le langage des tout-petits
Les jeunes enfants exposés à la télévision pendant les repas de famille ont en moyenne un niveau de langage plus faible, montre une étude française publiée dans la revue Scientific Reports, qui invite à réfléchir aux usages des écrans plus qu’au temps d’exposition. « On voit que l’implication des parents et la manière dont on se sert des écrans est très importante, il ne faut pas se focaliser uniquement sur la quantité », souligne Jonathan Bernard, chercheur à l’Inserm et co-auteur principal de l’étude. Les auteurs ont suivi pendant plusieurs années 1.500 jeunes enfants, en demandant aux parents si la télévision était allumée pendant les repas, avec quelle fréquence, ainsi que le temps total passé par les enfants devant la télévision, l’ordinateur ou les jeux vidéo. Ils ont parallèlement évalué le développement de leur langage. Résultat : ils n’ont pas trouvé de corrélation entre le temps total d’exposition à la télévision et le niveau de langage des enfants. En revanche, « l’exposition à la télévision pendant les repas familiaux est systématiquement associée à des scores de langage plus faibles », à tous les âges étudiés.
AFP, BFM TV, France Bleu 107.1, France Info, France Inter, France 5, Pourquoidocteur.fr, Topsante.com, Francetvinfo.fr, Santemagazine.fr, Francebleu.fr, FranceInter.fr, Lepoint.fr, Destinationsante.com, Libération.fr, Lefigaro.fr, Bfmtv.com, Huffingtonpost.fr, Psychologies.com, 08/06, Le Soir, 09/06
Lire le communiqué du 08/06/2021 : « La télévision allumée pendant les repas associée à un plus faible développement du langage chez les jeunes enfants »
Une molécule « anti-rechute » pour certains cancers du sein
Les résultats de l’essai multicentrique international OlympiA, dont l’objectif était d’évaluer l’intérêt de l’olaparib, une molécule de la classe des « inhibiteurs de PARP » chez 1 836 femmes touchées par un cancer du sein avec une mutation BRCA1 ou BRCA2 en complément de leur traitement standard, ont été présentés dimanche au congrès annuel de l’Asco. Après deux ans et demi, 85,9 % des patientes ayant reçu ce traitement dit « adjuvant » n’avaient pas connu de récidive, contre 77,1 % dans le groupe placebo. « Une autre lecture des données montre que l’olaparib administré pendant un an réduit de 42 % le risque de récidives localisées, de rechutes avec métastase, de décès ainsi que le risque de développer un second cancer », précise le Dr Suzette Delaloge, oncologue médicale à Gustave-Roussy, qui a coordonné la partie française de l’essai. Elle salue un résultat « pas vu depuis longtemps avec un traitement adjuvant ».
Le Figaro, 09/06
En bref
Le Monde explique qu’après avoir reçu la première injection du vaccin contre la Covid-19, de nombreuses personnes cessent de respecter les gestes barrières avant de recevoir la deuxième dose. Ce défaut de vigilance peut conduire jusqu’à l’hospitalisation. Dans son unité Covid-19, au centre hospitalier de Toulon, Clarisse Audigier-Valette recense « 20 % de premières doses ». Parfois, certains patients sont même hospitalisés en réanimation.
Le Monde, 09/06
La maire PS de Paris Anne Hidalgo demande « de nouveaux dispositifs de prise en charge adaptés aux problématiques de consommateurs de crack » dans un courrier adressé lundi au Premier ministre Jean Castex. Ces structures doivent voir le jour « sur plusieurs lieux éloignés des zones résidentielles denses et des espaces de vie », réclame Mme Hidalgo, confrontée aux tensions entre riverains et consommateurs dans le nord-est parisien, notamment place de la Bataille de Stalingrad. Fin mai, l’Inserm a recommandé « une mise à l’échelle nationale » des salles de consommation à moindre risque, dans une étude faisant le bilan des dispositifs français.
AFP, 08/06, Le Figaro, 09/06
