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La nouvelle probable doyenne de l’Humanité est française – L’Europe s’attaque aux composants toxiques dans les produits courants – L’ARNm ne va pas remplacer les autres vaccins – Hausse de la mortalité infantile – Covid-19.

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La nouvelle probable doyenne de l’Humanité est française

Sœur André, une religieuse française de 118 ans, déjà doyenne de France, est devenue la nouvelle probable doyenne de l’Humanité, après la mort annoncée hier de Kane Tanaka, une Japonaise de 119 ans. Kane Tanaka, qui était reconnue comme la doyenne actuelle de l’Humanité par le livre Guinness des records et la base internationale sur la longévité (International database of Longevity, IDL) est décédée le 19 avril, ont annoncé lundi les autorités japonaises. Sœur André, née Lucile Randon le 11 février 1904 à Alès, dans le sud de la France, et qui vit maintenant à Toulon, en bord de Méditerranée, était sa cadette de 13 mois à peine. Même si aucun organisme officiel ne décerne le « titre » de doyen, « sœur André devient bien la doyenne, et de loin, puisque la troisième, une Polonaise, a 115 ans », a indiqué Laurent Toussaint, qui participe à la base internationale IDL, en lien avec l’Institut français des études démographiques (Ined). Selon Jean-Marie Robine, directeur de recherche et professeur émérite à l’Inserm, interrogé par l’AFP en février, la France est « le pays qui fournit le plus grand nombre de supercentenaires validés, vérifiés (…) En France, on a un des états civils les plus vieux au monde ».

AFP, 20Minutes​.fr, 25/04

L’Europe s’attaque aux composants toxiques qui envahissent les produits courants

La Commission européenne, qui a dévoilé lundi sa « feuille de route » dans le cadre de la révision de la législation européenne sur les produits chimiques, s’attaque aux composants toxiques qui envahissent les produits courants (jouets, emballages, meubles, couches…). Le premier objectif est de cibler « les substances les plus nocives pour la santé humaine et l’environnement ». Dans le cadre des travaux menés par l’Agence européenne des produits chimiques, six premières familles de substances font l’objet d’un projet d’interdiction progressive. La liste a été approuvée par les états membres. Sélectionnées pour leur nocivité et leur présence dans des produits courants, ces substances ouvriront le bal d’un vaste verdissement de la chimie européenne devant faire tendre le quatrième secteur industriel du continent vers le « zéro produit toxique ». On y trouve les PVC (polychlorures de vinyle), des plastiques peu recyclables utilisés dans les jouets ou les meubles. Leurs additifs, comme les PFAS ou certains métaux lourds, se retrouvent dans les cartons de nourriture, les vernis ou les peintures. Ils sont accusés d’être sources de cancers et d’obésité et seront aussi ciblés. Les retardateurs de flammes (agents ignifuges dans les matelas notamment) et les substances classées cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR) dans les articles pour enfants, notamment les couches, sont aussi visés. Bruxelles veut aussi restreindre l’usage des bisphénols. « Si elle est mise en œuvre, l’action sera la plus grande suppression réglementaire jamais réalisée de produits chimiques autorisés », s’est félicité l’ONG Bureau européen de l’environnement (EEB). De 5.000 à 7.000 substances seraient concernées. L’EEB anticipe le début des restrictions d’ici deux ans et une interdiction complète en 2030, un calendrier qui reste à confirmer.

Les Echos, 26/04

En bref

La chercheuse en immunologie Béhazine Combadière, directrice de recherche à l’Inserm, explique à l’AFP que l’ARN messager est une avancée, qui ne va pas remplacer tous les vaccins. Elle indique : « C’est une révolution dans le sens où un vaccin a été produit contre une pandémie très rapidement et de manière très efficace. Mais l’ARN messager n’est qu’un outil supplémentaire qui s’ajoute aux plateformes déjà existantes. Chaque plateforme a des avantages et des inconvénients. L’avantage de l’ARN est qu’il est rapide à produire, et que l’on peut induire des réponses immunitaires de très forte intensité ». Et d’ajouter : « Cela n’enlève rien aux connaissances déjà acquises sur d’autres plateformes vaccinales, à base de protéines sous-unitaires, de vecteurs viraux, qui ont aussi montré leur efficacité et leur sécurité. L’ARN ne va pas remplacer tous les autres vaccins ».

AFP, 25/04

« La France enregistre une hausse alarmante de la mortalité infantile », titre Le Point. « 1200 décès de nourrissons pourraient être évités chaque année en France, si notre pays affichait un taux de mortalité infantile comparable à celui de la Suède ou de la Finlande », alerte le Pr Martin Chalumeau, pédiatre à l’hôpital Necker, à Paris, et coauteur d’une étude aux conclusions sévères publiée dans la revue The Lancet. En se fondant sur les certificats de décès, les chercheurs ont mesuré que le taux de mortalité des enfants de moins de 1 an en France est passé de 3,32 décès pour 1 000 naissances en 2012 à 3,56 en 2019, soit une augmentation de 7 % en moins de dix ans.

Le Point, 28/04

Une étude britannique, présentée au Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses à Lisbonne et publiée dans le Lancet Respiratory Medicine, montre que seul un malade hospitalisé pour Covid sur quatre se sent complètement rétabli un an après avoir contracté le virus. L’étude, l’une des plus vastes sur le sujet, a été conduite sur des malades soignés dans 39 centres hospitaliers du Royaume-Uni, entre le 7 mars 2020 et le 18 avril 2021. Environ 2 320 patients ont ainsi été examinés cinq mois après leur sortie, et un tiers d’entre eux l’a été de nouveau un an après. A cinq mois, 25,5 % des volontaires se sentaient pleinement rétablis (contre 54,9 % ne se sentant pas rétablis, et 19,6 % d’indécis). La progression était « étonnamment » faible sept mois plus tard, notent les auteurs : ils n’étaient alors que 28,9 % à s’estimer remis (contre 48,8 % se disant encore mal, et 22,4 % d’indécis).

Le Figaro, 26/04