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Immunité collective – Volontaires sportifs – Couvre-feu – Excipients – Femmes de l’année

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Covid-19 : l’OMS ne croit pas à l’immunité collective

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rappelé cette semaine que l’hypothèse d’une immunité de groupe pour lutter contre le coronavirus n’était pas envisageable. Le directeur de l’organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus, l’a très clairement indiqué lors d’une conférence de presse donnée lundi 12 octobre. « Jamais, dans l’histoire de la santé publique, l’immunité collective n’a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie, a‑t-il rappelé. C’est scientifiquement et éthiquement problématique. » Dominique Costagliola, épidémiologiste et directrice de recherche à l’Inserm, partage le même avis. « Pour le moment, nous n’avons pas beaucoup de recul pour affirmer qu’une immunité naturelle pourrait être protectrice, explique-t-elle à Franceinfo. Cette maladie laisse beaucoup de gens à l’hôpital pendant plusieurs semaines avec des séquelles pendant des mois… L’immunité collective n’est pas une stratégie, mais plutôt une partie de roulette russe. »

Francetvinfo​.fr, 15/10

Commotions cérébrales : l’Inserm recherche des volontaires sportifs pour une étude

Une étude sur les commotions cérébrales est en cours à l’Inserm, en collaboration avec le CHU de Toulouse. L’Inserm recherche, pour cette étude, des hommes volontaires très sportifs. Il s’agit d’un travail sur la récupération des sportifs après un choc au cerveau. Le neurochirurgien David Brauge est en charge de cette étude pilote de l’Inserm avec le CHU de Toulouse. Selon ce spécialiste, expert auprès des Fédérations françaises de foot (FFF) et de rugby (FFR), quasiment toutes les disciplines sont concernées, et la plupart des commotions, faute de symptômes évidents, passent inaperçues. Encore plus dans le sport amateur, bien moins doté en médecins et en caméras que les pros. « A ce jour, aucun examen complémentaire ne permet de dire où en est le sportif dans sa commotion », observe le spécialiste. Pour ne plus s’en tenir aux seules sensations du joueur (maux de tête, perte de mémoire…), une étude est donc en cours, qui s’achèvera en décembre 2021. A ce jour, 13 joueurs professionnels de rugby ont accepté de passer une IRM lorsqu’ils ressentaient encore les symptômes d’un choc à la tête dans les 72 heures suivant un match, puis une deuxième une fois les symptômes disparus (généralement quelques jours plus tard), et enfin une troisième de contrôle trois mois après.

20Minutes​.fr, 15/10

En bref

Le Figaro titre un article : « L’efficacité du couvre-feu est très difficile à prévoir ». Les épidémiologistes estiment que la mesure, qui doit entrer en vigueur ce week-end en Ile-de-France et dans huit grandes villes du pays, devrait ralentir la circulation du virus, mais que ses effets ne seront pas visibles avant deux ou trois semaines. Antoine Flahault, professeur de santé publique à l’université de Genève et membre du conseil scientifique placé auprès des pouvoirs publics en Suisse, y voit également une « disposition forte », « opportune dans le contexte de forte tension pandémique ».

Le Figaro, 16/10

Dans son Hors-Série, 60 Millions de Consommateurs se penche sur les médicaments. La revue a notamment enquêté sur les excipients, « la face cachée des médicaments ». Un comprimé comprend en moyenne neuf excipients et jusqu’à vingt parfois. L’intolérance à certains excipients est affaire de sensibilité individuelle comme le confirme Marc Pallardy, professeur de toxicologie et chercheur à l’Inserm : « Le bronopol est un excipient utilisé comme conservateur. Il est tout à fait approuvé mais peut, chez certaines personnes, irriter la peau ». Selon l’étude du MIT et de Harvard Medical School, 92,8 % des comprimés analysés contiennent au moins un allergène potentiel.

60 Millions de Consommateurs, 01/11

Madame Figaro présente son Top 20 de 2020 des femmes de l’année. La revue explique : « Intellectuelles, sportives, scientifiques… elles éclairent une année d’une complexité inédite… » Y figure l’épidémiologiste Dominique Costagliola, directrice de recherche à l’Inserm, membre de l’Académie des sciences, qui « décrypte la pandémie avec les mots justes ». L’hebdomadaire souligne que « ses brillants décryptages la placent en tête des experts que l’on écoute en confiance ».

Madame Figaro, 16/10